Incendies

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1841 - Incendie à Saint Eloi

Mercredi dernier, entre sept et huit heures du soir, on apercevait sur la route d'Imphy à Nevers, à la hauteur de Saint Eloi, une lueur rougeâtre qui fit croire à un commencement d'incendie. Déjà les habitants du faubourg de Mouesse se rendaient en hâte sur les lieux pour y porter du secours, lorsque, arrivés au-dessus de la Baratte, toute trace d'incendie avait disparu ; seulement on remarquait à quelques centaines de pas, sur le milieu de la chaussée, quelques tisons à demi-éteints. On apprit bientôt qu'une voiture, chargée de meubles assez précieux, venait de brûler par l'imprudence du charretier. Cet homme, après avoir allumé sa pipe sur le brancard de sa voiture, à l'aide d'un tison pris dans une maison de Saint Eloi, l'avait rejeté sans précaution derrière lui, et ce tison étant tombé au milieu de la paille dont les meubles étaient enveloppés, y couva d'abord, puis détermina l'embrasement subit de la voiture et des objets qui s'y trouvaient.

  • L'Echo de la Nièvre, samedi 16 septembre 1841 - Relevé Pierre Volut février 2019

1841 - Incendie à Bona

Samedi dernier, entre neuf et dix heures du soir, un incendie d'une violence extraordinaire a éclaté tout à coup dans une vaste grange appartenant à M. Barrillet, fermier à Labourdillerie, commune de Bona. En quelques minutes, et sans qu'il fût possible de s'en rendre maître, les flammes ont dévoré une grange de quatre-vingts pieds avec toutes les récoltes qu'elle contenait, et l'on a craint un moment pour la vie des domestiques surpris par le feu. Les pertes en récolte seulement sont évaluées par M. Barrillet à dix mille francs ; la grange était assurée pour huit mille par la compagnie du Phénix. On dit qu'on a remarqué un individu, armé d'un fusil, courant à cette même heure, pieds nus, sur un chemin pierreux. Interrogé successivement par deux personnes qui l'ont rencontré ayant ainsi l'air de fuir, il leur aurait répondu différemment et d'une manière évasive. Nous attendons de la justice une enquête d'autant plus sévère que de nombreux incendies, généralement attribués à la malveillance, désolent depuis quelque temps ce pays. En moins de trois mois, nous en avons signalé cinq dans les environs de Sardolles, sans qu'on ait pu saisir encore la main criminelle qui sème ainsi dans cette contrée la ruine et l'effroi.

  • L'Echo de la Nièvre, jeudi 9 septembre 1841 - Relevé Pierre Volut février 2019

1844 - Brûlée vive

« Dans la nuit du 8 au 9 avril [1844], un événement bien déplorable est venu jeter la consternation et l'effroi dans la commune de Charrin. Vers minuit, un incendie s'est déclaré avec une intensité inouïe dans la maison de la veuve Guichard.

Le curé, l'abbé Léger, a fait sonner le tocsin. On a remarqué la conduite héroïque de M. Teste Noire, qui a eu une main brûlée, et de MM. Bidolet et Dupieux. Le sieur Gonin, au plus fort de l'incendie, s'est introduit dans la maison ; il a évacué tout ce qu'il a pu ; mais il s'est trouvé prisonnier des flammes. Il saisit alors une pioche et ouvrit un mur pour revenir à l'air libre.

On trouva sous les décombres fumantes un cadavre informe et horriblement brûlé ; la tête était méconnaissable et une des jambes était séparée du tronc. On recueillit ces débris et ils reçurent dans la journée une sépulture chrétienne.

  • L’Echo de la Nièvre, 11 avril 1844.

1868 - Incendie à Mhère

Gros incendie : Le hameau de Rhuère comprenant vingt et une maisons a été détruit par un incendie.

  • Le Petit Journal du 19/07/1868

1869 - Incendies aux environs de Tannay

Nous lisons dans l'Écho du Morvan :

Depuis six mois, six incendies, attribués à la malveillance, ont éclaté dans les environs de Tannay. Les habitants des villages de Champagne, Metz-le-Comte, Brèves, Cuzy, ont vu leurs maisons d'habitation, leurs granges pleines de grains et de fourrages, devenir la proie des flammes. Six individus, soupçonnés d'être les auteurs de ces incendies, ont été arrêtés la semaine dernière, près de Tannay, et conduits à la prison de Clamecy.

  • Le Petit Journal du 24/10/1869

1874 - Incendie à Luzy

La foudre est tombée sur le clocher de l'église de Luzy et l'a réduit en cendres. Les cloches ont été fondues.

  • Le Petit Journal du 17/07/1874

1875 - Incendie à Luzy

Le 26 février dernier, le feu s'est déclaré à Luzy, dans le rez de chaussée d'une maison appartenant à M. Duvivier, artiste peintre à Paris et occupée par M. Vendelle, boulanger. Grâce aux secours organisés promptement par la gendarmerie, les sapeurs-pompiers et la compagnie de sauveteurs de Luzy, l'incendie qui menaçait d'étendre ses ravages, a pu être éteint, les dégâts s'élèvent à 450 fr. à peu près.

  • Journal de la Nièvre du 3 mars 1875

1875- Incendie à Arleuf

Un incendie dont la cause reste inconnue s'est déclaré dans la forêt du Saut commune d'Arleuf, appartenant à la Mr le marquis de Larochejaquelein. Vingt trois ares de taillis ont été brûlés.

  • Le Journal de la Nièvre du mercredi 12 mai 1875. Mcberton (discussion) 26 avril 2020 à 18:35 (CEST)

1876 - Ateliers en feu

Un immense incendie vient de détruire les ateliers d'ajustage des usines de Guérigny, appartenant à l'État. Les pertes sont évaluées à plus de 300.000 francs.

  • Le Petit Journal du 17/08/1876

1877 - Empury sous les flammes

Un incendie a éclaté jeudi soir à Empury, canton de Lormes, et a détruit 11 maisons, 7 granges et 9 écuries. Les pertes sont considérables ; plusieurs familles sont dans le dénuement le plus complet. Le préfet a demandé des secours au ministre de l'intérieur.

  • Le Petit Journal du 21/01/1877

1882 - Saint Eloi - Incendie en mars

Avant-hier soir, vers 9 heures et demie, un violent incendie prenait naissance dans un grand bâtiment faisant partie de la ferme de l'Orangerie, commune de Saint Eloi, appartenant à M. Ponceau (Marcel), propriétaire à Daine-le-Château (Allier), et exploitée par M. Lecourieux. Les flammes, alimentées par une grande quantité de fourrages, menaçaient d'envahir les constructions environnantes et une meule de foin. La gendarmerie de Nevers et d'Imphy, 50 hommes du 13ème de ligne, habilement commandés par leur capitaine, M. CLAIR, attaquèrent résolument le feu. Gendarmes et soldats, à cheval sur les poutres, n'ont cessé de faire preuve de courage et d'énergie pour combattre le fléau.

Néanmoins, une grange et 4 écuries ont été détruites. Dans l'une d'entre elles dormait un voyageur qui n'eût que le temps de sortir pendant que la toiture s'effondrait. Pertes, 20,000 fr. Le parquet s'est rendu hier sur les lieux et a commencé une enquête.

1885 - Vague d'incendies à Oussy (Montreuillon).

Le village d'Oussy, commune de Montreuillon, vient encore d'être incendié, et c'est la 2ème fois en 15 jours.

15 maisons ont brûlé cette fois, c'est à dire presque tout le village.

Le sinistre s'élevait en premier lieu à 15,000 francs, aujourd'hui il est estimé à 45,000.

Le feu a pris chez le même propriétaire et presque à la même heure que la première fois, chez M. le prince de Béarn.

A la première nouvelle, la gendarmerie de Chassy s'est transportée à la hâte sur les lieux, et n'a pas eu seulement à lutter contre l'incendie, mais encore contre une population affolée, qui ne pensait qu'à sauver son mobilier individuel, mais nullement à s'entendre pour combattre le fléau. Impossibilité de faire la chaîne. Aussi en moins d'une heure et malgré l'abondance de l'eau, tout était-il en feu.

Comme nous le disions tout à l'heure et comme deux lettres que nous citons plus bas l'attestent, la conduite de cette gendarmerie de Chassy a été admirable. Venus sur les lieux, vers midi, le 29 janvier, ces braves militaires ne quittèrent que le lendemain à quatre heures, après que tout fut fini.

  • L'Echo du Morvan, 5 février 1885.

1885 - Des incendies criminels

En octobre 1885, le feu prend dans une péniche appartenant à la Compagnie Le Havre- Lyon-Méditerranée. Les gendarmes de Decize arrêtent une jeune fille de 29 ans qui aurait perdu l'esprit...

L'année suivante, un individu étranger au pays entre dans une grange de Sougy pour s'abriter d'une forte averse. La pluie cesse, l'homme sort et traverse précipitamment le village. Au même moment de grandes flammes embrasent le toit de la grange. Le maire de Sougy se lance à la poursuite de l'incendiaire, avec l'aide de plusieurs habitants, il le maîtrise. L'homme s'appelle Antoine Franc ; c'est un tailleur sans domicile fixe, originaire de la Loire et âgé de 52 ans ; il est conduit à la gendarmerie de Decize. L'incendie qu'il a allumé a ravagé plusieurs bâtiments agricoles et la demeure de M. Leblanc.

  • Le Journal de la Nièvre, 10 octobre 1886.

1898 - Brûlée vive dans un incendie

Dépêche d'un correspondant :

« Hier soir vendredi, vers huit heures, les habitants du village d'Eugnes, commune de Chaulgnes, voyant des flammes s'élever de la maison appartenant à Mme veuve Minchin et occupée par elle, accoururent aussitôt pour porter des secours.

En cherchant à pénétrer dans la maison, on aperçut à l'intérieur le cadavre de la veuve Minchin déjà en partie consumé.

Il n'a pas été possible de se rendre compte de la façon dont cet accident s'est produit.

L'habitation ainsi que le mobilier sont détruits. Les dommages, non encore évalués, sont couverts par une assurance à la compagnie l'Union. »

  • Le Journal de la Nièvre, 25 décembre 1898. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 6 février 2023 à 15:17 (CET)

1898 - Ivrognesse brûlée dans une geôle

On nous écrit de Cosne, 25 décembre :

« Hier soir samedi, vers sept heures, les agents de police de Cosne, rencontrant une femme étrangère à la localité, en état d'ivresse, la mirent au violon ; ils fermèrent la porte et s'en allèrent dîner.

Une demi-heure après, M. André, concierge de la mairie, aperçut de la fumée dans le couloir donnant accès à la geôle municipale ; le violon était en feu. Ne pouvant ouvrir la porte, le concierge alla chercher l'agent Gagnepain qui accourut au plus vite.

Malheureusement il était trop tard, la femme était à demi asphyxiée par la fumée et avait la tête carbonisée.

Ils prirent des seaux d'eau et, avec l'aide d'un sergent du 85e, éteignirent la paille de la literie.

M. le commissaire de police informé fit transporter la femme à l'hospice, mais elle rendit le dernier soupir pendant le trajet.

M. le maire de Cosne a félicité le concierge André, l'agent Gagnepain et le sergent du 85e de leur zèle de leur dévouement dans cette circonstance : sans eux, l'immeuble municipal aurait ou être détruit. »

  • Le Journal de la Nièvre, 27 décembre 1898. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 6 février 2023 à 15:25 (CET)

1903 - Grains et fourrages

Un incendie a détruit, la semaine dernière, dans la commune d'Avrée, un bâtiment contenant des grains et des fourrages appartenant à MM. Simon Mathray et Claude Moine.
Les pertes, évaluées à 7.800 fr. sont couvertes par des assurances.

  • Le Courrier de la Nièvre du 25/10/1903

1903 - Ecuries et granges

Lundi dernier, vers une heure du matin, un incendie s'est déclaré à Arthel et a détruit un corps de bâtiment composé de sept écuries et trois granges, appartenant à M. le lieutenant-colonel Guillot, chef du génie à Maubeuge, et loué à Mme veuve Maupetit, fermière.
Les pertes évaluées à 50.000 francs sont assurées.

  • Le Courrier de la Nièvre du 04/10/1903

1903 - Feu d'écuries

Lundi, vers quatre heures du matin, un incendie s'est déclaré dans une écurie dépendant de la ferme de M. Lucas, à Cercy la Tour, et dans un groupe de trois meules de paille pesant 50.000 kilos.
La paille a été complètement consumée ; on a pu éteindre rapidement l'incendie dans l'écurie.

On croit, que ces incendies ont été allumés par un vagabond qui avait couché deux nuits de suite dans l'écurie et qui a disparu au moment où le feu s'est déclaré.

La gendarmerie a ouvert une enquête ; les pertes sont évaluées à 1.200 francs.

  • Le Courrier de la Nièvre du 30/08/1903

1903 - Incendie dans une ferme

Un incendie a éclaté le 8 juin 1903, vers 10 h. 1/2 du soir, au Petit-Bois, commune de Charrin dans un bâtiment appartenant à M. Morin Benoît.

Les pertes consistent en un bâtiment comprenant : deux chambres à feu, une grange, deux écuries, 250 kilos de foin et paille, et le mobilier. Les pertes évaluées 3.500 francs sont couvertes par une assurance.

  • Le Courrier de la Nièvre du 14/06/1903

1903 - Autre incendie dans une ferme

Dans la nuit de dimanche à lundi, un incendie s'est déclaré dans un bâtiment, sis au hameau du Petit-Bois, commune de Charrin, appartenant à M. Loriot et occupé par M. Cochet, journalier.

Les pertes, comprenant, outre le bâtiment, des outils, du linge et des récoltes, sont évaluées à 1.650 fr. et couvertes par des assurances.

  • Le Courrier de la Nièvre du 01/11/1903

1903 - Incendie par la foudre

Samedi dernier, vers minuit, un incendie occasionné par la foudre a détruit une grange et une écurie situées au hameau de Maré-de-Bas, commune de Cervon et appartenant à M. Raboeuf, tisserand.

Les pertes évaluées à 1.400 francs sont assurées.

  • Le Courrier de la Nièvre du 07/06/1903

Vendredi matin, la foudre est tombée à Forges, commune de Saint Eloi, sur un ormeau et sur un poteau de télégraphe. Le fluide a suivi les fils et sur un long parcours a fait éclater plusieurs autres poteaux, tout en en épargnant un d'entre eux.

  • Le Courrier de la Nièvre du 05/07/1903

1903 - Feu à Chaulgnes

Le 13 septembre dernier, vers midi et demie, un incendie s'est déclaré au hameau de Langle, commune de Chaulgnes, dans un corps de bâtiment composé d'une écurie et de deux chambres, servant d'habitation, appartenant à M. Louis Simonet, habité par M. Antoine Vacher, scieur de long. Le feu a détruit complètement deux chambres et du mobilier.

Les pertes, qui s'élèvent à 3.100 francs, sont assurées.

  • Le Courrier de la Nièvre du 20/09/1903

1903 - Le feu dans un magasin d'étoffes

Dans la nuit de dimanche à lundi dernier, un incendie s'est déclaré dans le magasin de M. Paul Joux, épicier et marchand d'étoffes à Chiddes.

Les pertes évaluées à 2.500 francs sont assurées.

  • Le Courrier de la Nièvre du 26/07/1903

1903 - Meule incendiée

24.000 gerbes d'avoine réunies en meule, appartenant à M. Alexandre Salmon, fermier à Villegeai, ont été détruites par le feu dimanche soir, 1er novembre. Une assurance couvre les pertes qu'on évalue à 6.000 francs.

  • Le Courrier de la Nièvre du 08/11/1903

1903 - Incendie à Devay

Un incendie a détruit, la semaine dernière, au hameau de Chez-Foulet, commune de Devay, un grand corps de bâtiment contenant maison d'habitation, grange et écurie, appartenant à MM. Pesson et Lepère.
Outre les bâtiments, des instruments agricoles et des récoltes, appartenant à MM. Fr. Girard et JB. Deschaux, ont été également la proie des flammes.
Les pertes, évaluées à 4.000 fr., ne sont qu'en partie couvertes par des assurances.

  • Le Courrier de la Nièvre du 08/11/1903

1903 - Le hameau de Vouchet brûle

Vendredi, soir, vers trois heures, un incendie a détruit au hameau de Vouchet, commune de Corancy, un bâtiment d'exploitation appartenant à Mme veuve Frossard et loué à M. Barret, fermier.
Les pertes évaluées à 2.400 fr. sont assurées.

  • Le Courrier de la Nièvre du 07/06/1903

1903 - Incendie de ferme

La semaine dernière, un incendie s'est déclaré au hameau de la Creuse, commune de Saint-Hilaire, dans un bâtiment contenant des grains et instruments agricoles, appartenant à Mlle de Lafoulotte et au fermier, M.Geste.

Les pertes, environ 1.700 francs, sont couvertes par des assurances.

  • Le Courrier de la Nièvre du 22/11/1903

1903 - Incendie à Limon

Dimanche soir, vers une heure, un incendie s'est déclaré aux Perrins, commune de Limon, dans un bâtiment d'exploitation composé d'une grange et de deux écuries faisant partie de la réserve du garde de M. Pinet de Maupas, M. François Maniquaire.

Le bâtiment a été réduit en cendres, ainsi que les récoltes qu'il contenait, composées de foin, blé, paille, avoine et vesce, estimées à la somme de 640 francs pour le garde et 2.000 francs pour M. Pinet.

Les pertes sont assurées.

  • Le Courrier de la Nièvre du 22/11/1903

1903 - Incendie d'une maison

Samedi dernier, vers midi, un incendie s'est déclaré au hameau du Crot, commune de Glux et a détruit une maison d'habitation appartenant à M. Philippe Damon.

Les pertes évaluées à 1.750 francs sont assurées en partie.

  • Le Courrier de la Nièvre du 07/06/1903

1903 - Incendie de ferme

Le 27 octobre, dans la soirée, un incendie, dont les causes sont inconnues, a complètement détruit un corps de bâtiment comprenant grange, écurie, hangar et toits à porcs, situé à Marigny-sur-Yonne et appartenant à M. Claude Thépénier.

Les pertes, bâtiments et récoltes, sont évaluées à 11.000 francs et couvertes par une assurance.

  • Le Courrier de la Nièvre du 01/11/1903

1903 - Incendie à Luzy

Au cours de l'orage qui a éclaté, dans la nuit de samedi à dimanche, la foudre est tombée sur un bâtiment d'exploitation situé aux Bonnots commune de Luzy, appartenant à M. de Corbalon et loué à M. Rançon. L'immeuble a été complètement détruit ; les pertes, évaluées à 10.000 francs sont couvertes par une assurance.

  • Le Courrier de la Nièvre du 07/06/1903

1904 - Incendie à Alligny en Morvan

Samedi dernier un incendie s'est déclaré vers midi et demi dans une maison servant d'atelier et de chambre à four appartenant à M. Thibault, sabotier à Fétigny, commune d'Alligny en Morvan.

Le four avait été chauffé le matin et on suppose que le feu a pris après le manteau de la cheminée, qu'il se sera communiqué au plancher sur lequel il y avait de la paille puis à la toiture de chaume.

En raison de la sécheresse le feu s'est propagé avec une effrayante rapidité sur corps de bâtiment et un instant après les deux bâtiments voisins également couverts en chaume flambaient à leur tour, malgré les efforts des habitants.

Les trois bâtiments comprenaient six maisons, trois granges, trois écuries et un toit à porcs, grains et fourrages, objets mobiliers, linge, etc.

Au cours des opérations de sauvetage, une jeune fille de seize ans, Mlle Alice Chirol, a été frappée d'insolation ; elle est restée. treize heures sans connaissance et son état inspire toujours de sérieuses inquiétudes.

Les pertes générales s'élevant approximativement à 17.050 francs sont assurées.

  • Le Courrier de la Nièvre du 21/08/1904

Source

Notes et références

Notes


References