Suicides et tentatives

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1894 - Tentative de suicide à Decize

Une fille de mœurs légères nommée Augustine Hederel, âgée de 23 ans, se trouvant en état d'ivresse, a voulu se suicider, samedi dernier, à Decize. Elle se rendit sur les bords de la rivière Aron et, après avoir quitté presque tous ses vêtements, elle se jeta bravement à l'eau. Deux personnes qui se trouvaient à proximité, MM. Roy et Rouzeau, entendirent sa chute et la repêchèrent saine et sauve.

Cette femme fut conduite à l'hôpital. Elle est maintenant, paraît-il, hors de danger.

  • La Tribune Républicaine, 31 janvier 1894. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 19 janvier 2023 à 11:53 (CET)

1896 - La Loire, mon dernier séjour

Fourchambault. - On nous écrit :

« Un qui n'aime pas fêter le dieu Bacchus, c'est le sieur Dionnet Toussaint, habitant notre localité.

Hier, après de nombreuses libations à la suite desquelles il reçut quelques remontrances de sa ménagère, il se dirigea vers la Loire et s'écria en se jetant dans le fleuve : « Voilà mon dernier séjour. »

Par bonheur pour lui, des ouvriers de l'usine qui déchargeaient des bateaux purent repêcher à temps, à demi-noyé, notre trop fervent de la dive bouteille. X... »

  • La Tribune Républicaine, premier janvier 1896. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 21 janvier 2023 à 12:17 (CET)

1899 - Suicide à Champvoux

La Charité, 21 avril 1899 : Hier soir, Mme Laurent, née Simonnot, âgée de 47 ans, habitant les Quatre-Vents, commune de Champvoux, s'est suicidée en avalant un mélange de vitriol et d'eau-de-vie. Cette femme avait des idées de suicide depuis fort longtemps, elle avait été, du reste, 2 fois enfermée à l'asile d'aliénés de La Charité et n'en était sortie que depuis 15 jours.

  • Le Journal de la Nièvre - 22 avril 1899

1899 - Avec un rasoir

Saint-Léger-des-Vignes: le nommé Lazare Lebas, dit Jucrin, a tenté de se suicider avec un rasoir. Les voisins, prévenus à temps, sont arrivés pour l'empêcher de mettre son projet à exécution. Le manque de travail et la misère dans laquelle est plongée la nombreuse et malheureuse famille de cet homme sont les causes de son désespoir.

  • Le Journal de la Nièvre, 4 juillet 1889

1902 - Le suicidé d'Aunay

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Mercredi 26 novembre, dans la soirée, Mr Joseph Graillot, propriétaire cultivateur à Crieur, commune d'Aunay, se trouvant dans un bois dépendant de cette commune, a été trouvé pendu au faite d'un chêne, à une hauteur d'environ huit mètres, le cadavre d'un homme inconnu étranger au pays ; la corde ayant été coupée, le corps qui était encore vêtu d'un pantalon de velours noir, d'un gilet d'ouvrier de même couleur, et d'une casquette en drap noir, est tombé en putréfaction. Les brodequins du défunt étaient déposés au pied du chêne, ils étaient en bon état.

On a trouvé dans les vêtements, une carte d'électeur provenant de la mairie du dix-septième arrondissement de Paris et délivrée en vue des élections législatives de 1902, au nom de "Paul Trinquet", journalier à Paris, 51 rue Pouchet, né en 1869, originaire d'Arleuf. Il y avait également une montre en argent avec chaîne en métal, un porte-monnaie contenant 30 fr. 23, ainsi que divers papiers également au nom de Paul Trinquet.

On suppose que la mort qui ne peut être attribuée qu'au suicide, remonte à 3 ou 4 mois. Les restes de l'homme ont été transportés à Aunay pour y être inhumés, ses papiers et valeurs consignés à la mairie. A noter que l'acte d'état-civil rédigé ensuite indique que le défunt était fils de Lazare Trinquet et Jeanne Baptiste.

  • L'Echo du Morvan, 29 novembre 1902

1903 - Suicide à Alligny en Morvan

Le corps d'un chemineau a été trouvé pendu, mercredi dernier, sur le bord d'un chemin de la commune d'Alligny en Morvan.

On a trouvé, dans l'une des poches du suicidé, un papier portant les indications suivantes : Jules Mercier, né à Paris, le 10 octobre 1848.

  • Le Courrier de la Nièvre du 01/11/1903

1903 - Suicide à Bazoches

Dans la nuit de jeudi à vendredi, M. Nicolas Boussard, âgé de cinquante-quatre ans, boulanger et aubergiste à Bazoches, s'est suicidé en se coupant la gorge à l'aide d'un rasoir.
M. Boussard ne jouissait pas de la plénitude de ses facultés mentales.

  • Le Courrier de la Nièvre du 06/09/1903

1903 - Suicide à Tannay

Samedi dernier, M. Chapuis, âgé de 67 ans, propriétaire à Treigny, s'est suicidé en se plaçant sur les rails de la voie ferrée, au kilomètre 243/400, au passage du train qui arrive en gare de Flez-Cuzy-Tannay, à 6 h. 10 du matin. Ce suicide est attribué à une maladie incurable, la mort, a été instantanée.

  • Le Courrier de la Nièvre du 14/06/1903

1903 - Suicide au fusil

Samedi matin, Monsieur G..., fermier au Chêne, commune de Cervon, s'est tué en se tirant un coup de fusil dans la tète ; la mort a été instantanée.

  • Le Courrier de la Nièvre du 31/05/1903

1903 - Un cultivateur se pend

Le 19 juin dernier, vers 4 heures du soir, on a trouvé pendu dans son fenil, le cadavre de M. Pierre Meunier, âgé de 33 ans, cultivateur au Tremblay, commune de Chaulgnes.
M. Perdriat, médecin à La Charité, appelé à faire les constatations médico-légales, a déclaré que la mort remontait à une vingtaine d'heures et qu'on se trouvait en présence d'un suicide.

Des renseignements recueillis, il résulte que M. Meunier ne jouissait plus de toutes ses facultés mentales et son état n'avait fait que s'aggraver depuis la mort de son frère.

  • Le Courrier de la Nièvre du 28/06/1903

1903 - Suicide à Pougny

Un habitant de Pougny, M. Maurice Dault, âgé de 76 ans, s'est suicidé dans la nuit du 9 au 10 octobre en se tirant un coup de feu.

On attribue à des chagrins intimes cet acte de désespoir.

  • Le Courrier de la Nièvre du 18/10/1903

1903 - Suicide à Semelay

Un nommé Denis Daguin, âgé de 58 ans, s'est pendu dans son domicile, dans la soirée de dimanche dernier.

Daguin était veuf ; il laisse trois enfants.

On attribue ce suicide à une maladie incurable.

  • Le Courrier de la Nièvre du 07/06/1903

1903 - Suicide à Sichamps

Samedi dernier, vers huit heures du soir, le nommé Auguste Bossard, âgé de cinquante-cinq ans, journalier au hameau du Petit Sichamps, commune de Sichamps, s'est pendu à un arbre distant d'environ 600 mètres de son habitation.
On ignore les causes de ce suicide.

  • Le Courrier de la Nièvre du 28/06/1903

1903 - Pendu dans son jardin

M. Dominique Fabienne, chef de chantier sur la ligne de chemin de fer en construction de Corcelles à Château-Chinon, s'est pendu, lundi matin, dans son jardin.

M. Fabienne, qui se livrait à la boisson, avait déjà, à plusieurs reprises, manifesté son intention d'en finir avec la vie.

Âgé de 48 ans, il laisse une veuve et trois enfants.

  • Le Courrier de la Nièvre du 01/11/1903

1903 - Une femme se pend

Une dame Louise Vignol, âgée de 48 ans, s'est pendue, samedi dernier, à la ferme des Topeaux, commune de Lucenay.

  • Le Courrier de la Nièvre du 08/11/1903

1903 - Suicide d'un distillateur

Le nommé Joly, distillateur à Montigny-aux-Amognes, s'est suicidé, dans la nuit de samedi à dimanche, en se pendant sous un hangar voisin de son habitation.
On ignore les causes de ce suicide. Joly était âgé de 62 ans.

  • Le Courrier de la Nièvre du 11/10/1903

1903 - Suicide à Moulins Engilbert

M. Charles Lemaître, habitant aux Levées, à Moulins-Engilbert, s'est pendu chez lui dans la nuit du 13 au 14 courant.

Ce vieillard, âgé de 78 ans, ne jouissait plus de toutes ses facultés.

  • Le Courrier de la Nièvre du 18/10/1903

1903 - Suicide à Corbigny

Mardi matin, M. Auguste Bertin, âgé de soixante-cinq ans, propriétaire et représentant de commerce à La Chapelle-de-Sarre, commune de Corbigny, s'est pendu dans son grenier.

M. Bertin était veuf, sans enfants, et vivait seul ; on ignore les causes de ce suicide.

  • Le Courrier de la Nièvre du 22/11/1903

1913 - Sous le train

La même semaine, à La Machine, le jeune Gilbert Peyre, 17 ans, pupille de l'assistance publique, s'est jeté sous un train entre le puits Marguerite et l'atelier de lavage. Son corps a été traîné sur plus de cinquante mètres. Il a laissé une lettre d'adieux à ses parents adoptifs.

  • L'Observateur du Centre, 3 octobre et La Croix du Nivernais, 5 octobre 1913

1913 - Empoisonnement

Un jeune étranger, Joseph Weber, citoyen autrichien né à Vienne le 6 juin 1895, a été découvert dans un piteux état à Brain, le long de la route nationale. Il se tordait de douleur sous l'effet d'un poison. Sa vie a été sauvée de justesse grâce à l'intervention du docteur Dejean. M. Boigues, qui parle couramment l'allemand, l'a interrogé : il se rendait à pied de Paris à son pays. Il avait effectué une tentative de suicide aux motifs incompréhensibles.

  • L'Observateur du Centre, 3 octobre et La Croix du Nivernais, 5 octobre 1913

1920 - Suicide en prison à Château Chinon

Mardi dernier, vers 4h du soir, M. Cavana, gardien chef de la Maison d’Arrêt de Château Chinon, passait dans la cellule occupée par le nommé Besnier François, pour contrôler son travail de margotins.

Bernier était tranquille et semblait très empressé à lier son bois.

Une heure après, en lui apportant sa soupe, le gardien chef trouvait son prisonnier pendu à l’aide de sa serviette avec un morceau de bois qu’il avait glissé entre la fenêtre. Il s’empressa de le détacher mais la mort avait fait son œuvre.

On se souvient que le 7 juillet dernier, après une discussion futile avec sa belle sœur au sujet d’un terrain, Besnier, frappé d’un coup de parapluie, était allé chercher son fusil et avait tiré à bout portant sur sa belle sœur qui avait succombé peu après.

Besnier devait rendre compte de ce crime aux Assises de novembre.

  • AD 58 – Le Journal du Morvan 1920, page 82
  • Transcripteur : Marie Anne Balivet

Notes et références

Notes


References