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==Description de Dun sur Grand Ry en 1827==
==Description de Dun sur Grand Ry en 1827==
[[Image:Dun sur Grandry Cassini.jpg|thumb|center>Dun sur Grand Ry sur la carte de Cassini</center>]]
[[Image:Dun sur Grandry Cassini.jpg|thumb|<center>Dun sur Grand Ry sur la carte de Cassini</center>]]
*Commune du canton de [[Châtillon en Bazois|<u>Châtillon</u>]], située en effet dans un pays découvert, bien arrosé et susceptible de culture, sur un ruisseau qui se grossit de plusieurs autres, et tombe dans l'<u>[[Aron]]</u>, à 1 myriamètre 5 kilomètres de [[Châtillon en Bazois|<u>Châtillon</u>]], 1 myriamètre 3 kilomètres de <u>[[Château Chinon]]</u> et à 6 myriamètres 5 kilomètres de <u>[[Nevers]]</u>. On évalue sa population à 544 habitants, réunis pour le culte avec ceux de <u>[[Saint Péreuse]]</u> dont l'[[Saint Péreuse église|<u>église</u>]] a un [[Saint Péreuse curés|<u>desservant</u>]].
*Commune du canton de [[Châtillon en Bazois|<u>Châtillon</u>]], située en effet dans un pays découvert, bien arrosé et susceptible de culture, sur un ruisseau qui se grossit de plusieurs autres, et tombe dans l'<u>[[Aron]]</u>, à 1 myriamètre 5 kilomètres de [[Châtillon en Bazois|<u>Châtillon</u>]], 1 myriamètre 3 kilomètres de <u>[[Château Chinon]]</u> et à 6 myriamètres 5 kilomètres de <u>[[Nevers]]</u>. On évalue sa population à 544 habitants, réunis pour le culte avec ceux de <u>[[Saint Péreuse]]</u> dont l'[[Saint Péreuse église|<u>église</u>]] a un [[Saint Péreuse curés|<u>desservant</u>]].
*Elle est éloignée de [[Dun les Places|<u>D'hun les Places</u>]] qui est dans le canton de <u>[[Lormes]]</u>. Aucun lien ne les unit.<br>
*Elle est éloignée de [[Dun les Places|<u>D'hun les Places</u>]] qui est dans le canton de <u>[[Lormes]]</u>. Aucun lien ne les unit.<br>
:(''Source : Mémoires pour servir à l'histoire du département de la Nièvre par JF Née de la Rochelle – 1827'')<br>
:(''Source : Mémoires pour servir à l'histoire du département de la Nièvre par JF Née de la Rochelle – 1827'')<br>
:Note : 1 myriamètre = 10 kilomètres<br>
:Note : 1 myriamètre = 10 kilomètres
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==Description de Dun sur Grand Ry en 1867==
==Relevé dans la presse==
Dun sur Grandy (Dunum) est la seule commune sur les 15, du canton de <u>[[Châtillon en Bazois]]</u>, sur le sol granitique du Morvan, encore est-elle unie, par le spirituel, au doyenné de <u>[[Château Chinon]]</u>.<br>
*La femme d'un cultivateur de Dun-sur-Grandry, Marie Lavalette, âgée de vingt-trois ans donnait depuis quelque temps des signes d'aliénation mentale.<br>Il y a plusieurs jours, à la suite d'une futile querelle de ménage, elle quitta sa demeure, emmenant ses deux enfants, et se dirigea vers un étang voisin. Deux petits garçons qui gardaient des troupeaux près de cet étang la virent tout à coup se débattre au milieu de l'eau.<br>Ils essayèrent vainement de lui tendre une perche qu'elle ne put ou ne voulut saisir, et lorsque des habitants de la commune, attirés par les cris des victimes, arrivèrent sur le théâtre de l'accident, ils ne purent retirer des flots qu'un corps inanimé auquel étaient cramponnés les cadavres de ses deux enfants, âgés de deux et de trois ans.<br>(la consultation des registres indique qu'elle se nommait Marie Fontaine dite Philippine, née à Tannay ; ses deux enfants décédés, Françoise et Pierre, étaient âgés respectivement de 2 ans et de 3 semaines ; les trois décès ont été enregistrés le 18 novembre)
 
:(''Le Petit Journal du 28/11/1873'')
[[Image:Dun_sur_Grandry_Village.jpg|thumb]] Située au nord de St Péreuse, la commune de Dun sur Grandry est peu importante. Sa population est de 775 habitants (150 en 2010), connus par leur esprit religieux. Son territoire, très découvert, est traversé par la route de Moulins Engilbert à Chassy, et par celle de Château Chinon à Aunay. Il est arrosé par la rivière de Venon, qui l'enveloppe dans une sorte de demi cercle. On y récolte un peu de vin.<br>
 
La paroisse, jadis de l'archiprêtré de Châtillon en Bazois, est très ancienne. Le patronage de la cure appartenait à l'abbesse de <u>[[Nevers]]</u>, et les dîmes en partie étaient perçues par le curé.<br>
Elle comprend, outre le chef lieu, divers hameaux, savoir : Montchougny, Champausserain, Creuzeverne, Courcelles, Mésière, Grandry, Vausegré et Verpoux.<br>
Dun sur Grandry relevait autrefois, au civil, de la châtellenie de <u>[[Montreuillon]]</u>. Il fit partie, pendant dix ans, du canton qui avait été créé en ce bourg en 1790.<br>
 
Le chef lieu est bâti sur le flanc nord ouest d'une montagne, dont le sommet compte 375 mètre au dessus du niveau de la mer. Son nom, que l'on écrit vulgairement D'hun, mais à tort, est celtique et signifie hauteur, montagne. Trompé par cette orthographe vicieuse, un écrivain moderne a cru rencontrer là, comme à <u>[[Dun les Places]]</u>, un souvenir du passage des Huns. Son surnom vient d'un hameau, situé au nord, dont nous parlerons plus bas. On y remarque quelques belles maisons.<br>
 
L'<u>[[Dun sur Grandry église|église]]</u> se trouve, avec le presbytère, en dehors du village, à l'est. Elle est dédiée à St Jean Baptiste, dont la fête se célèbre le 29 août.<br>
C'est un édifice de petite dimension et qui n'a rien de remarquable. Le chœur, seul voûté, rappelle le style du 12e siècle. Sur le milieu du toit s'élève le clocher, renfermant deux petites cloches.<br>
 
'''Champausserain''', bâti sur le flanc méridional de la montagne, possède un castel du 16e siècle. Il formait un fief mouvant de la châtellenie de <u>[[Moulins Engilbert]]</u> et devait, chaque année, une rente de 22 sous tournois, 8 gelines, bonnes et suffisantes, payables au jour et feste de Monsieur St Estienne, à l'abbaye de Bellevaux.<br>
 
'''Creuzeverne''', à l'est, fut incendié en 1847, en même temps que St Péreuse, par des flammèches portées par le vent.<br>
 
'''Grandry''', Magnus rivus, bâti sur le bord d'un gros ruisseau, d'où lui est venu son nom, possédait autrefois un manoir seigneurial, dont on reconnaît encore l'emplacement. Ce hameau, avec ses dépendances, formait une terre en toute justice, mouvante du comté de <u>[[Château Chinon]]</u> et de la châtellenie de Montreuillon. Il fut le berceau d'une noble famille de même nom. Cette famille acquit, au commencement du 16e siècle, la seigneurie de <u>[[Saint Honoré les Bains château|La Montagne]]</u>, près de <u>[[Saint Honoré les Bains|St Honoré]]</u>, puis celle de <u>[[Saint Péreuse]]</u>, où nous la voyons fixer sa demeure.<br>
 
Grandry est à 274 mètres seulement au dessus du niveau de la mer.<br>
 
 
Informations tirées de '''Le Morvand''' par [[Dun les Places curés|Jean François Baudiau]] en 1867




[[Catégorie:Villages]]
[[Catégorie:Villages]]
[[Catégorie:Histoire au fil des siècles]]
[[Catégorie:Histoire au fil des siècles]]

Version actuelle datée du 20 janvier 2014 à 21:51

Description de Dun sur Grand Ry en 1827

Dun sur Grand Ry sur la carte de Cassini
  • Commune du canton de Châtillon, située en effet dans un pays découvert, bien arrosé et susceptible de culture, sur un ruisseau qui se grossit de plusieurs autres, et tombe dans l'Aron, à 1 myriamètre 5 kilomètres de Châtillon, 1 myriamètre 3 kilomètres de Château Chinon et à 6 myriamètres 5 kilomètres de Nevers. On évalue sa population à 544 habitants, réunis pour le culte avec ceux de Saint Péreuse dont l'église a un desservant.
  • Elle est éloignée de D'hun les Places qui est dans le canton de Lormes. Aucun lien ne les unit.
(Source : Mémoires pour servir à l'histoire du département de la Nièvre par JF Née de la Rochelle – 1827)
Note : 1 myriamètre = 10 kilomètres


Relevé dans la presse

  • La femme d'un cultivateur de Dun-sur-Grandry, Marie Lavalette, âgée de vingt-trois ans donnait depuis quelque temps des signes d'aliénation mentale.
    Il y a plusieurs jours, à la suite d'une futile querelle de ménage, elle quitta sa demeure, emmenant ses deux enfants, et se dirigea vers un étang voisin. Deux petits garçons qui gardaient des troupeaux près de cet étang la virent tout à coup se débattre au milieu de l'eau.
    Ils essayèrent vainement de lui tendre une perche qu'elle ne put ou ne voulut saisir, et lorsque des habitants de la commune, attirés par les cris des victimes, arrivèrent sur le théâtre de l'accident, ils ne purent retirer des flots qu'un corps inanimé auquel étaient cramponnés les cadavres de ses deux enfants, âgés de deux et de trois ans.
    (la consultation des registres indique qu'elle se nommait Marie Fontaine dite Philippine, née à Tannay ; ses deux enfants décédés, Françoise et Pierre, étaient âgés respectivement de 2 ans et de 3 semaines ; les trois décès ont été enregistrés le 18 novembre)
(Le Petit Journal du 28/11/1873)