Novembre 1914

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Informations générales et locales du mois de novembre 1914.

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  • Dimanche 1er novembre :
    Sus aux espions !
    Témoignage d'un Alsacien : les soldats allemands sont affamés, ils ne reçoivent qu'un tiers de pain par jour et un peu de café(1).
    Les colonies allemandes tombent une à une : les Samoa, la Rhodésie, le Cameroun...
  • Lundi 2 novembre :
    La guerre : nous progressons toujours.
    M. Poincaré sur le front à Furnes et à Dunkerque.
    Crue de la Loire : 2,90 m à Decize.
  • Mercredi 4 novembre :
    Les Prussiens et les Wurtembergeois ne s'entendent plus.
    Le froment manque en Allemagne.
  • Jeudi 5 novembre :
    Les Peaux-Rouges entrent en ligne : 120 hommes venus de la réserve indienne de Brantford, Canada.
  • Vendredi 6 novembre :
    Le général Von Kluck serait mort.
  • Samedi 7 novembre :
    Quelle sera la durée de cette horrible guerre ?
    À La Machine, une bagarre oppose deux veuves, mesdames G... et M..., pour une question de volailles ; elles se lancent réciproquement des tuiles et des pierres ; les gendarmes les séparent.
  • Dimanche 8 novembre :
    Déroute autrichienne en Galicie.
    M. Francis Laur a mené une étude sur la durée mathématique de la guerre ; selon lui, l'Allemagne est ruinée, elle a déjà perdu un million et demi d'hommes en six mois.
  • Mercredi 10 novembre :
    Bataille des Flandres autour d'Ypres.
    Les Japonais prennent aux Allemands la ville de Tsing Tao.
    La Cour d'Assises de la Nièvre a condamné à 5 ans de réclusion et à la déchéance paternelle le nommé Léonard Léchenault, voiturier à Cercy-la-Tour, coupable d'attentats à la pudeur sur sa propre fille ; il avait déjà été condamné pour viol.
  • Mercredi 11 novembre :
    Les Turcs en déroute.
    La Cour d'Assises de la Nièvre a condamné à deux ans de prison le dénommé Jean Vioux, de Decize, âgé de 42 ans, coupable d'attentat à la pudeur sans violence sur une jeune fille de onze ans.
  • Vendredi 13 novembre : Nous reprenons à l'Allemagne nos anciennes possessions du Congo, la région de la Sangha.
  • Dimanche 15 novembre :
    Jusqu'au bout, l'effort suprême.
    Échec d'une attaque des Allemands à La Bassée.
    Décès à l'Hôpital des Dames Françaises de Decize du soldat Boutsoque, du 47e R.I.T.
  • Mercredi 17 novembre :
    Arrivée à Nevers de 600 réfugiés du Nord et de Belgique.
  • Jeudi 19 novembre :
    Le conseil municipal adresse au roi Albert Premier « l'hommage de la population decizoise et l'expression des souhaits ardents de tous pour que sonne bientôt pour la noble Belgique l'heure des légitimes réparations. » Hommage est rendu à une famille patriotique de Decize : Michel Argence, qui a obtenu la médaille de 1870, a cinq fils et quatre gendres qui combattent actuellement. Pierre, ancien spahi, est au 59e R.A.C. ; François soldat au 37e R.A.C. ; Louis adjudant au 16e B.C.P. ; Adolphe maréchal des logis au 16e B.C.P. ; Marius soldat au 134e R.I. ; Pierre Joly mobilisé dans la section des ouvriers militaires de Nevers ; Étienne Cambou caporal au 11e R.I. ; Charles Cortet postier mobilisé ; Louis Morin sergent au 134e R.I.
    À La Machine, quatre vagabonds sont arrêtés ; ils sont incarcérés à Moulins.
  • Dimanche 22 novembre :
    Leur impuissance s'accuse. Notre victoire se prépare.
    Arrestation à Decize du colporteur Georges Émile Amstoutz, pour vagabondage.
  • Jeudi 26 novembre :
    La guerre dans les airs.
    Un soulèvement a été réprimé à Khenifra, Maroc.
    Des nouvelles de soldats prisonniers : René Lemaître, de Decize, est soigné à Schabak ; Henri Fort, de Lucenay-les-Aix, vient d'écrire du camp de Benediktbeuren, il est bien traité et en bonne santé.
  • Vendredi 27 novembre :
    La flotte anglaise bombarde Zeebrugge.
  • Samedi 28 novembre :
    Le Conseil de Guerre siégeant à la caserne de Decize a condamné à cinq ans de travaux publics le soldat Lucien Brize, convoyeur dans le service auxiliaire pour refus de prendre une livraison de viande, prétendant que sa voiture était suffisamment chargée ; il aurait en outre refusé de servir une compagnie, saisi un couteau en criant « Bande de vaches ! », mordu le sergent Blanc, refusé d'obéir au lieutenant Rameau.
  • Dimanche 29 novembre :
    Un article de la Tribune Républicaine dénonce les embusqués.

(1) Le bourrage de crânes continue...

Texte de Pierre Volut http://histoiresdedecize.pagesperso-orange.fr/index.htm et http://lesbleuetsdecizois.blogspot.fr/ mis en page par --Mnoel 11 novembre 2014 à 08:37 (CET)