Nevers Passage de la Douare

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PASSAGE DE LA DOUARE à NEVERS

  • Ce passage allait de la rue du Rivage à la Nièvre
  • Une porte s'ouvrant dans le fond, à droite, permet de pénétrer dans les maisons qui sont construites le long des anciens remparts et qui, au moyen de ponts, communiquent avec la rue des Pâtis.
    On devrait écrire Doëre.
  • Par ordonnance du comte de Nevers, du 25 mars 1461, le marché aux aulx, oignons, se tenait « au carroge faisant le coing de la Doère, en tirant le long de la rue aux Boyaulx (Ferdinand-Gambon). » En 1464, à l'entrée de Jacqueline d'Ailly, il y avait, devant la Douère, l'ystoire de sainte Suzanne richement et noblement faite. »
  • En 1598, la ville fait nettoyer les immondices qui étaient devant la duère de la Nièvre, derrière chez feu M. François de Beaulieu, par où passe la procession générale du jour de la Fête-Dieu(1).
  • Douëre, en vieux français, veut dire : fossé, canal.
  • Cette impasse est l'extrémité inférieure de l'ancien égout conduisant à la Nièvre les eaux qui descendaient du château par les anciens fossés (rue des Ouches), la place de la Revenderie (aujourd'hui Mancini) et la petite rue de Baillecon (aujourd'hui Petite rue du Rivage).

(1) La poudrière a occupé successivement cette tour, puis le couvent de Saint-Gildard, ensuite la Tour-Neuve (près du Parc), la Porte-du-Croux, la maison des Ignorantins (Tour Saint-Laurent), un pavillon en haut du Parc, enfin la rue de l'Asile.

Note : Une rue de la Douare est aujourd'hui répertoriée sur le plan de Nevers. Elle part toujours de la rue du Rivage mais n'arrive plus à la Nièvre

Victor GUENEAU dans Mémoires de l'Académie du Nivernais - 1925/T27