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====Le Couvent de Cordeliers, dit Maison du Beuvray====
====Le Couvent de Cordeliers, dit Maison du Beuvray====


D'après l'abbé Baudiau, sur le flanc septentrional du Beuvray, dan sla dépendance de la commune, se trouvait autrefois un couvent de Cordeleirs, ordre des Franciscains, connu sous le nom de Maison du Beuvray ou couvent de Bibracte
D'après l'abbé Baudiau, sur le flanc septentrional du Beuvray, dan sla dépendance de la commune, se trouvait autrefois un couvent de Cordeleirs, ordre des Franciscains, connu sous le nom de Maison du Beuvray ou couvent de [[Bibracte]], ''monasterium bibractense''.<br>
Il a été fondé au XIVème siècle par les hauts barons de La Roche-Millay. Il était entouré de fossés contre les pillards, que l'isolement du site pouvait attirer. Il fut détruite par un incendie en Janvier 1538, date à laquelle il comptait cinq religieux. Il fut reconstruit grâce à Charlotte de Boutillat, dame de La Bussière et mère du frère Jehan de Marry, novice du couvent. Cette dernière accorda la somme de cent livres à cet effet. Le couvent fut à nouveau détruit en 1570 par l'armée calviniste, d'après Baudiau. Au XVIIème siècle,

Version du 5 mai 2020 à 22:48

Prieuré de Bénédictins - 11ème siècle

Dans le bourg se trouvent les vestiges d'un ancien prieuré du 11ème siècle. Il fut fondé sous l'invocation de Notre Dame par Henry de Clamecy, seigneur du pays (qui le donna au monastère de La Charité sur Loire). Les moines asséchèrent les zones marécageuses et le site devint ensuite le bourg de Brassy. Une archive de 1165 cite un conflit, concernant un droit de propriété, entre les moines de Brassy et ceux de de St Germain de Monléon. Au 13ème siècle, c'était, selon l'abbé Baudiau, encore un bâtiment conventuel où vivaient plusieurs religieux. Puis l'église prieurale devint paroissiale et fut remaniée au 16ème siècle. Le prieuré n'est plus indiqué sur la carte de Cassini du 18ème siècle.
De ce monastère subsiste des vestiges dans des caves et des éléments de son emplacement, au nord, le long de l'église. dans deux caves, des piliers, voûtes etc...témoignent de son existence. Les arcs de granit tallé six faces démontrent une qualité et une aisance que seuls des religieux ou seigneurs pouvaient s'offrir.

  • Source : Patrimoine du Morvan



La Chapelle de Faubouloin

Dans les bois de Faubouloin, au nord-est du bourg, à proximité de la rencontre de plusieurs ruisseaux, se trouve la chapelle Notre Dame de Grâce, appelée aussi chapelle de Faubouloin ou chapelle du Frêne. Elle daterait du 11ème siècle, remaniée au XVI et XVIIèmes siècles.
La partie la plus ancienne est le choeur, la nef fut agrandie en 1558, date gravée sur le linteau, et le clocheton fut probablement érigé à la fin du XVIIème siècle lorsque la terre fut érigée en marquisat. Jean Simon cite le pavage de la nef vers 1881. La carte Cassini (XVIIIème siècle) la mentionne nettement et la chapelle est classée aux Momuments historiques depuis 1943.
La légende veut que cette chapelle (200m x 7m) fut érigée à proximité d'une pierre celtique et des sources sacrées. Sur le site, les rituels et dévotions s'attachent aux deux antiques tilleuls et aux trois fontaines (source Ste Marie, Ste Marguerite et du Frêne) et avec la chapelle. Ils furent longtemps l'objet de pélérinage et de rites thérapeutiques (fécondité, maladies, mariages, pluie...) tant paîen que chrétien. Longtemps, des messes et pélérinages eurent lieu à certaines époques de l'année, rassemblant les habitants des communes environnantes.
A l'intérieur, on peut admirer deux statues du XV et XVIIèmes siècles.

  • Source : Patrimoine du Morvan



Le Couvent de Cordeliers, dit Maison du Beuvray

D'après l'abbé Baudiau, sur le flanc septentrional du Beuvray, dan sla dépendance de la commune, se trouvait autrefois un couvent de Cordeleirs, ordre des Franciscains, connu sous le nom de Maison du Beuvray ou couvent de Bibracte, monasterium bibractense.
Il a été fondé au XIVème siècle par les hauts barons de La Roche-Millay. Il était entouré de fossés contre les pillards, que l'isolement du site pouvait attirer. Il fut détruite par un incendie en Janvier 1538, date à laquelle il comptait cinq religieux. Il fut reconstruit grâce à Charlotte de Boutillat, dame de La Bussière et mère du frère Jehan de Marry, novice du couvent. Cette dernière accorda la somme de cent livres à cet effet. Le couvent fut à nouveau détruit en 1570 par l'armée calviniste, d'après Baudiau. Au XVIIème siècle,