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Le 30 Mars 1789, le Bureau que l'on convoquera pour décider à l'assemblée générale avec les habitants pour délibérer sur les questions suivantes :<br>
Le 30 Mars 1789, le Bureau que l'on convoquera pour décider à l'assemblée générale avec les habitants pour délibérer sur les questions suivantes :<br>
1°) le pot de vin de l'entreprise de l'horloge.<br>
1°) le pot de vin de l'entreprise de l'horloge.<br>
2°) le timbre pour faire sonner les heures de l'horloge lequel sera requis au Bureau par le nombre d'habitants.
2°) le timbre pour faire sonner les heures de l'horloge lequel sera requis au Bureau par le nombre d'habitants.<br>
Nous n'avons pas pu savoir à quelle date l'horloge a été mise en place : mais ce fut sans doute vers le le mois de Mai 1789, car le 27 Mai de cette année, le Bureau de la ville prend la délibération suivante :<br>
 
''Ce jourd'hui, mercredi 27 Mai 1789, le Bureau assemblé à la manière accoutumée en la salle de l'Hôtel de Ville de cette communauté, il a été observé où il était indispensable de préposer quelqu'un pour la conduire de la nouvelle horloge et éviter par là, les dégradations qui pourraient y survenir ; et le Bureau ayant considéré qu'il n'y avait personne en cette ville plus capable de s'en charger que le sieur Toussaint Nicols Boudard horloger demeurant en cette ville, qui lui-même a été chargé de sa construction ; en conséquence, ledit sieur Boudard mandé, et après en avoir conféré avec lui, il a déclaré que par le désir qu'il a que l'entretien de la dite horloge ne passe pas en d'autres mains que dans les siennes, comme étant l'auteur, il se soumet de l'entretien et fournir tout ce qui sera nécessaire pour ledit entretien et les réparations ; pourvu toutefois qu'elles n'excèdent point la somme de 24 livres et de la monter régulièrement, le tout moyennant la somme de 80 livres par an ; laquelle proposition a été accpetée par le Bureau sous le bon plaisir de Monsieur l'Intendant de cette généralité, auquel il sera écrit pour demander son autorisation, à l'effet de traiter avec ledit Boudart aux conditions ci-dessus.''<br>
 
Signé : ''Bourlet de Bèze, horloger - Heulard d'Arzy - Duviquet - D? Brugier Depouilly, secrétaire - Toussaint Nicolas Boudard''.<br>

Version du 12 avril 2020 à 17:21


L'horloge de la Tour de la Collégiale Saint Martin

(d'après les recherches faites par Messieurs Forestier et Rélu)

Extraits.

Il nous a semblé que ce quelque chose qui nous manquait, que cette vieille horloge dont on déplorait le silence et l'absence, méritait mieux qu'un simple regret, fut-il momentané, et qu'il était utile d'en donner l'origine et d'en faire l'histoire. D'autant plus que cette horloge est une oeuvre clamecycoise, qu'elle a été faite par un artisan de la ville et qu'elle est plus que séculaire.br>

Mais les recherches n'ont pas été faciles ; et les chroniqueurs locaux qui ont parlé avec détails de l'Eglise, de la Tour et des cloches, n'ont rien dit de l'Horloge. Dans ses "Ephémérides", Sonnié Moret dit ceci à propos des horloges de la Ville :

1786-18-Janvier - Délibération du Bureau de la ville pour le remplacement de la vieille horloge restant de le Tour de l'Eglise, et la suppression de son cadran à l'extérieur."
1786-14-Juin - Les officiers municipaux revenant sur le même sujet reçoivent en assemblée générale des habitants, l'autorisation de traiter au prix de trois mille livres, l'acquisition d'une nouvelle horloge ; mais ce n'était pas le dernier mot, ni de l'achat, ni du prix."

Edmé Courot, grand-père de Rolland Romain, dans les " annales de Clamecy ", dit à peu près de même.

En réalité, cette question de remplacement de l'horloge est antérieure à 1786. En effet, il y a le 10 Juillet 1785, une délibération importante sur ce sujet, et nous la transcrivons parce qu'elle marque le point de départ d'une discussion qui va durer plusieurs années, les délibérations précédentes n'étant en somme consacrées qu'à des pourparlers.br>

"Ce jourd'hui, dimanche 10 Juillet 1785, quatre heures de relevée en la salle de l'hôtel de ville, le Bureau assemblé extraordinairement, est comparu le sieur Caffard Delong, adjudicataire des réparations de la ville et canton dud Clamecy, lequel a dit que pour satisfaire à l'article deux du devis qui porte qu'il sera fait achat d'une horloge du prix de 2200 livres en la présence et du consentement des officiers municipaux, et offre présentement la somme de 2200 livres pour le prix de la dite horloge pour obvier à tous inconvénients et à toutes difficultés à la charge de Messieurs les officiers municipaux de faire poser ladite horloge et le cadran de la manière qu'ils doivent l'être entendant le sieur ledit Delong, que les frais de la pose doivent être compris dans le prix de 2200 livres, et soutenant en outre que la vieille horloge doit lui appartenir comme démolition suivant l'article 54 du dit devis. Le Bureau au contraire prétend que n'y ayant pas lieu à démolition, l'ancienne horloge doit lui appartenir, soit qu'il accepte la somme de 2000 livres, soit qu'il oblige l'adjudication a en fournir une à ce prix ; 1°) parce qu'on ne peut pas dire que la vieille horloge soit une démolition,
2°) parce qu'il est naturel que le prix de cet ancien horloge serve à faire transporter et poser la nouvelle ; d'autant mieux que l'article 2 porte en termes formels qu'il sera fourni une horloge de 2200 livres.
En attendu que les parties sont divisées sur ce sujet, elles sont convenues de s'en rapporter à l'avis de Monsieur le Grand Maître auquel il serz envoyé des mémoires respectifs dans la huitaine pour avoir sa réponse le plutôt que faire se pourra attendre le besoin de la communauté"

A ledit sieur Delong, signé et s'est retiré''

Dans la délibération du 11 Janvier 1786, on vote l'addition d'un cadran du côté du Marché ; puis constatant que la flèche qui traversera la Tour pour faire mouvoir l'aiguille du cadran pourra être endommagée par les sonneries des cloches à cause du frottement des cordes, on vote la suppression du cadran le 18 Janvier.

Le 14 Juin 1786, le prix de 3000 livres est accepté en supprimant la sonneries des quarts.

Le 30 Mars 1789, le Bureau que l'on convoquera pour décider à l'assemblée générale avec les habitants pour délibérer sur les questions suivantes :
1°) le pot de vin de l'entreprise de l'horloge.
2°) le timbre pour faire sonner les heures de l'horloge lequel sera requis au Bureau par le nombre d'habitants.

Nous n'avons pas pu savoir à quelle date l'horloge a été mise en place : mais ce fut sans doute vers le le mois de Mai 1789, car le 27 Mai de cette année, le Bureau de la ville prend la délibération suivante :

Ce jourd'hui, mercredi 27 Mai 1789, le Bureau assemblé à la manière accoutumée en la salle de l'Hôtel de Ville de cette communauté, il a été observé où il était indispensable de préposer quelqu'un pour la conduire de la nouvelle horloge et éviter par là, les dégradations qui pourraient y survenir ; et le Bureau ayant considéré qu'il n'y avait personne en cette ville plus capable de s'en charger que le sieur Toussaint Nicols Boudard horloger demeurant en cette ville, qui lui-même a été chargé de sa construction ; en conséquence, ledit sieur Boudard mandé, et après en avoir conféré avec lui, il a déclaré que par le désir qu'il a que l'entretien de la dite horloge ne passe pas en d'autres mains que dans les siennes, comme étant l'auteur, il se soumet de l'entretien et fournir tout ce qui sera nécessaire pour ledit entretien et les réparations ; pourvu toutefois qu'elles n'excèdent point la somme de 24 livres et de la monter régulièrement, le tout moyennant la somme de 80 livres par an ; laquelle proposition a été accpetée par le Bureau sous le bon plaisir de Monsieur l'Intendant de cette généralité, auquel il sera écrit pour demander son autorisation, à l'effet de traiter avec ledit Boudart aux conditions ci-dessus.

Signé : Bourlet de Bèze, horloger - Heulard d'Arzy - Duviquet - D? Brugier Depouilly, secrétaire - Toussaint Nicolas Boudard.