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Il suivit avec honneur et distinction sur la fin du règne de François 1er, sous ceux d'Henri II et de Charles IX. C'est par une grande inadvertance, que M. Gillet, copiant Dauvigny, raconte qu'il se trouva au tournoi de Lyon, en 1494, et qu'il eut l'honneur de vaincre l'illustre chevalier Bayard.<br>
Il suivit avec honneur et distinction sur la fin du règne de François 1er, sous ceux d'Henri II et de Charles IX. C'est par une grande inadvertance, que M. Gillet, copiant Dauvigny, raconte qu'il se trouva au tournoi de Lyon, en 1494, et qu'il eut l'honneur de vaincre l'illustre chevalier Bayard.<br>


En 1545, Brissac et Bourbillon, rivaux de gloire, entrèrent les premiers dans le fort de Marcq, près de Calais, emporté d'assaut sur les Anglais. Après avoir donné ensuite d'autres preuves de sa bravoure, il fut crée maréchal de camp en 1552, et parut en cette qualité au siège de Metz, où il commandait plusieurs compagnies de chevau-légers. Il accompagna aussi le duc de Nevers, chargé, dans la même année de ravitailler Marienbourg. En 1554, il chassa les ennemis des environs de Mézières. l'année suivante, il reprit le château de Frument, et réduisit quelques places sur les frontières de la Champagne, où il était alors lieutenant du roi. Plus tard, il parut aux états généraux, assemblés à Paris, ensuite il alla commencer le siège de Thionville qui fut conquise. Il fut envoyé en Allemagne pour assister à la diète d'Augsbourg, y renouveler l'alliance des Français avec l'empire en 1559. La même année, Charles IX l'envoya commander en Piémont et ce fut, malgré son opposition et remontrances, qu'on rendit en 1559, au duc de Savoie, le marquisat de Saluce, Turin ; toujours en 1559, il fut honoré de la dignité de maréchal de France, à la place du marquis de Saint André qui venait de mourir., et en cette qualité, il assista au lit de justice tenu par Charles IX le 27 JUin 153. En Juillet suivant, il se signala au siège du Havre, pris sur les Anglais. En 154, il fut envoyé en Guyenne pour apaiser quelques troubles entre les catholiques et les protestants.<br>
En 1545, Brissac et Bourbillon, rivaux de gloire, entrèrent les premiers dans le fort de Marcq, près de Calais, emporté d'assaut sur les Anglais. Après avoir donné ensuite d'autres preuves de sa bravoure, il fut crée maréchal de camp en 1552, et parut en cette qualité au siège de Metz, où il commandait plusieurs compagnies de chevau-légers. Il accompagna aussi le duc de Nevers, chargé, dans la même année de ravitailler Marienbourg. En 1554, il chassa les ennemis des environs de Mézières. l'année suivante, il reprit le château de Frument, et réduisit quelques places sur les frontières de la Champagne, où il était alors lieutenant du roi. Plus tard, il parut aux états généraux, assemblés à Paris, ensuite il alla commencer le siège de Thionville qui fut conquise. Il fut envoyé en Allemagne pour assister à la diète d'Augsbourg, y renouveler l'alliance des Français avec l'empire en 1559. La même année, Charles IX l'envoya commander en Piémont et ce fut, malgré son opposition et remontrances, qu'on rendit en 1559, au duc de Savoie, le marquisat de Saluce, Turin ; toujours en 1559, il fut honoré de la dignité de maréchal de France, à la place du marquis de Saint André qui venait de mourir, et en cette qualité, il assista au lit de justice tenu par Charles IX le 27 JUin 153. En Juillet suivant, il se signala au siège du Havre, pris sur les Anglais. En 154, il fut envoyé en Guyenne pour apaiser quelques troubles entre les catholiques et les protestants.<br>


Il mourut à Fontainebleau le 4 Avril 157 sans laisser de postérité des deux femmes qu'il avait épousé. La première, Claude ou Claudine de Damas, veuve de Girard, seigneur de la Madeleine et de Ragny, fille de Charles de Damas, seigneur de [[Brèves]]. La seconde, Françoise de Birague, fille unique de René de Birague, lieutenant général au gouvernement du Lyonnais et chancelier de France.
Il mourut à Fontainebleau le 4 Avril 157 sans laisser de postérité des deux femmes qu'il avait épousé. La première, Claude ou Claudine de Damas, veuve de Girard, seigneur de la Madeleine et de Ragny, fille de Charles de Damas, seigneur de [[Brèves]]. La seconde, Françoise de Birague, fille unique de René de Birague, lieutenant général au gouvernement du Lyonnais et chancelier de France.

Version du 29 avril 2020 à 19:42

Imbert de la Platière

Seigneur de Bourdillon, Frasnay, Montigny, Saint Aubain, Saint Sulpice et Espasses, fut plus connu sous le nom de maréchal de Bourbillon, car il n'y eut que lui de maréchal de France dans cette famille.
Gentilhomme du Nivernais, issu d'une ancienne et illustre famille, qui posséda longtemps le château des Bordes, près de Nevers, celui de Prye et la terre d'Imphy. Il était le fils puîné de Philibert II de la Platière, seigneur des Bordes, en son vivant bailli et capitaine de Mante ou Meulan, près de Parsi, d'Anne de Jaucourt.
Il suivit avec honneur et distinction sur la fin du règne de François 1er, sous ceux d'Henri II et de Charles IX. C'est par une grande inadvertance, que M. Gillet, copiant Dauvigny, raconte qu'il se trouva au tournoi de Lyon, en 1494, et qu'il eut l'honneur de vaincre l'illustre chevalier Bayard.

En 1545, Brissac et Bourbillon, rivaux de gloire, entrèrent les premiers dans le fort de Marcq, près de Calais, emporté d'assaut sur les Anglais. Après avoir donné ensuite d'autres preuves de sa bravoure, il fut crée maréchal de camp en 1552, et parut en cette qualité au siège de Metz, où il commandait plusieurs compagnies de chevau-légers. Il accompagna aussi le duc de Nevers, chargé, dans la même année de ravitailler Marienbourg. En 1554, il chassa les ennemis des environs de Mézières. l'année suivante, il reprit le château de Frument, et réduisit quelques places sur les frontières de la Champagne, où il était alors lieutenant du roi. Plus tard, il parut aux états généraux, assemblés à Paris, ensuite il alla commencer le siège de Thionville qui fut conquise. Il fut envoyé en Allemagne pour assister à la diète d'Augsbourg, y renouveler l'alliance des Français avec l'empire en 1559. La même année, Charles IX l'envoya commander en Piémont et ce fut, malgré son opposition et remontrances, qu'on rendit en 1559, au duc de Savoie, le marquisat de Saluce, Turin ; toujours en 1559, il fut honoré de la dignité de maréchal de France, à la place du marquis de Saint André qui venait de mourir, et en cette qualité, il assista au lit de justice tenu par Charles IX le 27 JUin 153. En Juillet suivant, il se signala au siège du Havre, pris sur les Anglais. En 154, il fut envoyé en Guyenne pour apaiser quelques troubles entre les catholiques et les protestants.

Il mourut à Fontainebleau le 4 Avril 157 sans laisser de postérité des deux femmes qu'il avait épousé. La première, Claude ou Claudine de Damas, veuve de Girard, seigneur de la Madeleine et de Ragny, fille de Charles de Damas, seigneur de Brèves. La seconde, Françoise de Birague, fille unique de René de Birague, lieutenant général au gouvernement du Lyonnais et chancelier de France.