« Rixes » : différence entre les versions

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*Texte communiqué par Pierre Volut
*Texte communiqué par Pierre Volut
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 29 avril 2023 à 13:18 (CEST)
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 29 avril 2023 à 13:18 (CEST)
==1720 -Bagarre entre plusieurs boulangers==
François Brezault rapporte que, le samedi 12 du mois, environ onze heures du soir, sa maison a été assiégée par Michel Dumas et Jean Camuzat, tous deux maîtres boulangers, accompagnés de leurs femmes. Ils frappent aux fenêtres et crient des insultes : « Sors donc bougre de chien, valet de bourreau, bancroutier [''sic''], avec ta putain de femme qui a eu des bâtards de monsieur Parent chez la grande menteuse d'[[Alixand]]. » Jurant de Saint Nom de Dieu, ils défoncent le mur de la bassée et renversé la vaisselle... » Selon Marguerite Gourjon, femme de Jean Camuzat, Brezault lui aurait jeté un pot d'eau à la tête et il aurait traité Camuzat de larron de chevaux. Elle n'a pas entendu les injures contre Brézault...
Une autre plainte en justice sera déposée par Jean-Baptiste Brézault, fils de François et boulanger, en novembre 1771, toujours pour des insultes qu'il aurait subies de la part de voisins, le terme bancroutier revient dans la déposition.
*Texte communiqué par Pierre Volut
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 30 avril 2023 à 14:50 (CEST)


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Version du 30 avril 2023 à 14:50

1705 - Rixe au cimetière de la paroisse Saint-Jean de Nevers au sujet de la possession d'un drap mortuaire et des cierges

17 mai, Nevers

Charles Guyot, sacristain, François Bazin et Antoine Batailler, coutres[not 1], contre Maître François Flamen, prêtre, curé de la paroisse Saint-Jean, et Claude Quartier son beau-frère, conseiller du Roy et contrôleur des deniers patrimoniaux de la ville de Nevers.

« Le corps estant prest de la fosse et le sieur Flamen ayant commencé les prières et mis au mesme instant la main sur le drap qui estoit sur le cercueil, le dit sieur Claude Quartier se seroit jetté en mesme temps sur ledit drap pour l'enlever de force et de violence, et lesdits sacristains et coutres, pour la conservation de leurs droits, ayant voulu prendre ledit drap, il les auroit insultés, eux qui estoient en surplis et qui sont bénéficiers de lad église, en leur disant qu'ils n'estoient que des valets et des loups garoux, à quoy son fils, qui estoit là par son ordre pour le soutenir dans la violence, adjouta qu'ils eussent à sortir du cimetière, qu'il n'y avoient que faire et qu'ils n'auroient point le drap et ledit sieur Quartier se conduisit avec tant d'emportement dans cette occasion que l'un de ses pieds entra dans la fosse et se jetta avec tant de force sur le cercueil que ledit cercueil s'entrouvrit, au grand scandal des assistants. »

  • A.D.N. Affaires criminelles, cote 1B/98. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 11 mars 2023 à 11:49 (CET)

1706 - Des pêcheurs contre des mariniers

François-Louis et Guy Coquille, sieurs de la Mamussière et de Pallut, demeurant en la paroisse d’Uxeloup, contre les nommés Bernard et Dubuisson, voituriers par eau, et autres, vol d’habits et rixe entre les Coquille, qui pêchaient dans un crot de la Loire, et les bateliers (16 août 1706).

« Les 14 et 15 juillet, les nommés Bernard et Dubuisson, voituriers par eau et autres particuliers inconnus passant sur la rivière de Loire se seroient advisés de vouloir arracher de force et de voler du poisson que les supplians avoient pesché et, comme les suppliants estoient toujours dans l’eau, lesdits particuliers auroient pris et enlevé leurs habits qui estoient sur le bord du crot où ils peschoient, à eux appartenans, ce qui auroit donné lieu à une rixe, où les suppliants auroient été grièvement maltraitez. »

Une seconde rixe éclate le lendemain 15 juillet, lorsque les frères Coquille veulent récupérer leurs habits. Ils sont agressés par dix à douze personnes.

  • Cote : 1B/99. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 19 mars 2023 à 10:56 (CET)

1711 - Lettres de grâce

Annet Boizard, meunier du moulin de Luzy, contre Lazare Repoux, étudiant en philosophie, fils de maître Lazare Repoux, bourgeois de Luzy : rixe dans laquelle Huguette Lanoizelée, femme dudit Boizard, fut tuée d'un coup de bâton (29 avril).

  • Cote 1 B 104. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 6 avril 2023 à 14:50 (CEST)

1712 - Rixe auprès de la chapelle de Pitié (23 mars)

Pierre Milassier, laboureur, maître et chef de sa communauté, demeurant en la paroisse de Saint Loup sur Abron, contre Jean Brelin, laboureur au village de Chevanne, paroisse de Saint-Aré de Decize, et ses gendres. Milassier convoyait des bovins. Il est attaqué par Brelin. Plusieurs témoignages confirment sa plainte, dont celui du sieur Claudy, fermier de Pitié.

Certificat du chirurgien Bernard, qui a examiné Milassier, « estant dans son lict » : plusieurs graves meurtrissures sur le dos et la clavicule, fièvre, ne peut se soustenir et ne pourra estre guéri d'un mois.

  • Cote 1B 105. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 6 avril 2023 à 15:35 (CEST)

1712 - Rixe à propos de tripes

Jean Salas, manœuvre, et Françoise Carrion, sa femme, demeurant en la ville de Saint Pierre le Moûtier, contre Pierre Pinot, boucher en la même ville :

« Supplient humblement Jean Sallas, manœuvre demeurant en cette ville, et Françoise Carrion sa femme, disant que ayant pris les tripes des bestes que le nommé Pinot boucher devoit tuer jusqu'au Carnaval et rendre à leurs éleveurs le jour d'hier environ les six heures du soir, affin de prendre les tripes des bestes que ledit Pinot avoit tuées à la manière accoutumée, estant dans la tuerye, ledit Pinot les repoussa et leur dit qu'ils ne les auroient pas et les mit hors dans la cour, tenant un baston à sa main, et estant dans ladite cour il leur dit de se retirer, puis ensuitte de quoy il se jetta sur eux donnant plusieurs coups de son baston. »

  • Cote 1B 105. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 6 avril 2023 à 15:38 (CEST)

1714 - Bataille dans l'église de Billy

Le curé de Billy, déclenche une bataille rangée dans son église le 1er avril 1714 contre l’avocat Jean Régnier. Ce dernier veut faire placer un banc dans l’église, pour lui et sa famille ; cela n’a pas l’heur de plaire au curé, Nazaire Gourleau.

« Ledit sieur Gourleau et sa sœur, la demoiselle Barbe Gourleau, estant sortis de la cure et venus dans ladite église de Billy, auroient pris au collet le suppliant [Régnier], luy ont jeté sa perruque par terre, l’ont foulée aux pieds en l’appelant : Chien, fripon, banqueroutier […] et ledit Gourleau et sa sœur, plus animés qu’auparavant, coururent à la croix de l’église. Ledit curé s’estant saisy du baston d’icelle et en ayant porté un coup sur la teste du suppliant, lequel il para ; mais ayant redoublé en disant : Je te casserai la teste et te turai [sic], aussitôt par un coup qu’il luy porta sur la teste du costé gauche, qui atteignit le suppliant d’une si grande force qu’il a l’œil du mesme costé presque hors de la teste, duquel coup il a perdu beaucoup de sang, est au lit malade avec une grosse fièvre et en danger de la vie. »

Témoignage de Claude François Mitier, maître chirurgien demeurant à Billy : quatre ou cinq jours avant la fête de Pâques, le sieur Régnier est allé chez le sieur Gourloux, curé, pour demander l'autorisation de se confesser à un autre prêtre, le curé a refusé « ce qui fait que le sieur Régnier avoit toujours de la rancune contre luy au sujet de différends qu'ils avoient ensemble... »

  • Cote 1 B 107. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 6 avril 2023 à 16:56 (CEST)

1715 - Querelle entre buveurs

Au seuil de la mort, Louis XIV, malade et politiquement affaibli, semble avoir eu plus de compassion pour des sujets certes délinquants ou meurtriers, mais le plus souvent misérables :
1 - André Dautruy, François Cuellin et Jean Renault, valets de rouliers conduisaient chacun leurs charrettes de la ville de Lyon à la ville d'Orléans, le 21 septembre suivant leur route ; passant par la ville de Nevers, ils furent logés chez la nommée Hud à l'hostellerie où pend pour enseigne la Fleur de Lys.
Après le repas, le valet de la maison leur demande de payer leur chopine de vin et tous les quatre ils vont chez la nommée Manon, cabaretière, où ils restent de dix à onze heures du soir. Entrent deux paysans dont l'un se dit nommer Antoine Gille, pionnier. Il boit avec les rouliers. Une querelle éclate, les buveurs s'échauffent et se battent à coups de bâton. Le paysan est frappé sur la tête. Il décède peu après.
2 - Lettre de rémission pour François Charnier, valet du logis de la Fleur de Lys et pour la nommée Manon, cabaretière, disculpés de cette rixe.

1716 - Une rixe au cabaret

Le 25 octobre 1716, François Brière, charpentier en bateaux, dîne au logis de Jean Paneçot, cabaretier, avec Jean Lefranc, laboureur de Champvert. Ils commencent le repas. Surviennent plusieurs personnes pour aussi boire et manger ; comme la table n'était pas de longueur pour contenir les convives, Brière se plaint. Paneçot lui donne un soufflet, ils se tirent les cheveux, donnent des coups de pied. Brière est presque mort.

1720 -Bagarre entre plusieurs boulangers

François Brezault rapporte que, le samedi 12 du mois, environ onze heures du soir, sa maison a été assiégée par Michel Dumas et Jean Camuzat, tous deux maîtres boulangers, accompagnés de leurs femmes. Ils frappent aux fenêtres et crient des insultes : « Sors donc bougre de chien, valet de bourreau, bancroutier [sic], avec ta putain de femme qui a eu des bâtards de monsieur Parent chez la grande menteuse d'Alixand. » Jurant de Saint Nom de Dieu, ils défoncent le mur de la bassée et renversé la vaisselle... » Selon Marguerite Gourjon, femme de Jean Camuzat, Brezault lui aurait jeté un pot d'eau à la tête et il aurait traité Camuzat de larron de chevaux. Elle n'a pas entendu les injures contre Brézault...

Une autre plainte en justice sera déposée par Jean-Baptiste Brézault, fils de François et boulanger, en novembre 1771, toujours pour des insultes qu'il aurait subies de la part de voisins, le terme bancroutier revient dans la déposition.

Notes et références

Notes

  1. Les coûtres, parfois appelé custodes, font partie, au Moyen Âge, du personnel intérieur de la communauté ecclésiastique des cathédrales et collégiales, principalement chargés de garder l'église pendant la nuit et le trésor de la cathédrale.

References