Onlay
Situé dans les montagnes, à 12 kilomètres environ à l'est de Moulins Engilbert, la commune d'Onlay (Unliacum, Unlayum), jadis presque inaccessible, est heureusement sortie de son isolement au moyen de la nouvelle route qui traverse ces parages.
On y remarque des vestiges d'une ancienne voie romaine qui passait la petite rivière de Dragne au lieu dit les Gouttes du Pont.
Son territoire, formé de 2280 hectares, en compte 469 couverts par les forêts. La population est de 790 habitants (163 en 2011).
Onlay jouissait du titre de paroisse en 1030. le patronage de la cure appartenait au chapitre de Nevers qui le conserva jusqu'en 1789. Les dîmes se partageaient entre le curé et les seigneurs de La Montagne, hauts justiciers du clocher.
Le premier jouissait aussi d'une rente sur la paroisse de Villapourçon.
Au XIIIe siècle, le curé Humbert (presbyter de Unlayo), possédait selon l'usage du temps, un troupeau de porcs qu'il faisait pacager dans les forêts voisines.
Le village d'Onlay est assis sur un tertre au bas duquel coule un ruisseau, affluent de la Dragne. Il est petit, mais fort ancien.
On y voyait autrefois une magnifique villa romaine.
L'église paroissiale est dédiée à l'assomption de Notre Dame.
Au fond de la vallée, se trouve une source thermale ferrugineuse, analysée en 1843.
Le village d'Onlay formait un fief en toute justice, mouvant du château de La Montagne. Il a donné son nom à une ancienne famille éteinte depuis longtemps.
Boucher d'Onlay, damoiseau, le laissa à Robert, son fils qui en donna dénombrement en 1323.
Les fiefs
Niault, manoir seigneurial, dans une vallée, au nord est d'Onlay, a été reconstruit en partie au dernier siècle.
Tard ou Thars est un manoir seigneurial.
Le Vault, sur une hauteur, à l'ouest d'Onlay, a longtemps appartenu à la famille Sallonnyer. Jean, écuyer, sieur du Pavillon et juge ordinaire en la ville de Moulins Engilbert, le possédait en 1626. Le Vault, en 1867, est la propriété de Théodore Miron.
Le fief de Dennecy, au sud, était une dépendance de la seigneurie de La Montagne.
Celui d'Antrezy appartenait à la maison de Chargères.
Informations tirées de Le Morvand par Jean François Baudiau en 1867
