Désertions
1652 - Arrestation de déserteurs
28 avril : Le procureur du roi au présidial contre les nommés Claude Verdon dit La Verdure, trompette des compagnies de chevau-légers et gendarmes de M. le comte de Saint-Géran, Jean Courtois et René Villeneau, cavaliers desdites compagnies, déserteurs : arrestation des déserteurs, saisie et inventaire de leurs chevaux, armes et bagages.
Lettre autographe de Roger de Bussy-Rabutin, lieutenant-général au gouvernement de Nivernais, adressée par erreur aux maire et échevins de la ville de Saint Pierre le Moûtier : « De Nevers, ce premier may 1652. Messieurs, je viens d'apprendre que vous avés arreté quelques cavaliers des troupes de Monseigneur de Saint-Géran qui désertoient. Je vous en suis très obligé ; c'est un service considérable que vous rendés au roi. Je vous prie de me les envoier icy seurement et promptement, et de croire que je suis, Messieurs, votre très-affectionné serviteur. Bussy-Rabutin. » Envoi des prisonniers à Nevers pour être remis entre les mains de M. de Bussy-Rabutin.
- Cote 1 B 43
- Texte communiqué par Pierre Volut
- Transcripteur Martine NOËL (discussion) 29 août 2024 à 11:59 (CEST)
1679 - Recherche d'un déserteur
11 avril : Maître Guillaume Delespinasse, conseiller du roi, président au présidial de Saint Pierre le Moûtier, Claude Challemoux, lieutenant particulier, Charles Berthelon, conseiller, François Desprez conseiller du roi et avocat, contre des cavaliers du régiment de Puységur. « Estant environ les huit heures et demie du matin, en l'églize de Saint-Pierre de cette ville, où nous entendions la messe qui a accoutumé de se célébrer à ladite heure, avant l'entrée du palais, et qui estoit célébrée par le sous-prieur des Bénédictins, seroit survenu un homme dont ils ne peuvent faire la figure, qui, nud teste, a traversé ladite églize à grande course, et en mesme temps a esté suivy de neuf ou dix cavaliers qui, le mousqueton à la main, et tout à cheval, vouloient entrer dans ladite églize, dans le moment que le Saint-Sacrement estoit prest à lever, ce qui nous auroit obligés d'accourir à la porte de ladite églize, qui répond dans le cimetière, où ayant demandé auxdits cavaliers pour quelle raison ils vouloient entrer dans ladite églize et violer le respect qui est deu à un si saint, ils nous auroient dict qu'ils couroient après un déserteur de leur compagnie qui s'estoit sauvé dans ladite églize. »
- Cote 1 B 71
- Texte communiqué par Pierre Volut
- Transcripteur Martine NOËL (discussion) 17 septembre 2024 à 10:31 (CEST)
Notes et références
Notes