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Le mois dernier, un chien mordait un jeune homme domestique de la ferme de Choulot, commune de [[Beaumont la Ferrière]], et deux génisses appartenant au fermier. Celui-ci abattit immédiatement son chien. Dans les premiers jours de juin courant, les deux génisses étant tombées subitement malades, le fermier fit appeler un vétérinaire qui déclara que les bêtes étaient atteintes de la rage ; elles ne tardèrent pas à succomber.<br>M. le maire de Beaumont-la Ferrière, prévenu, a aussitôt pris les dispositions nécessaires pour faire conduire le jeune domestique à l'Institut Pasteur.
Le mois dernier, un chien mordait un jeune homme domestique de la ferme de Choulot, commune de [[Beaumont la Ferrière]], et deux génisses appartenant au fermier. Celui-ci abattit immédiatement son chien. Dans les premiers jours de juin courant, les deux génisses étant tombées subitement malades, le fermier fit appeler un vétérinaire qui déclara que les bêtes étaient atteintes de la rage ; elles ne tardèrent pas à succomber.<br>M. le maire de Beaumont-la Ferrière, prévenu, a aussitôt pris les dispositions nécessaires pour faire conduire le jeune domestique à l'Institut Pasteur.
*Le Courrier de la Nièvre du 14/06/1903
*Le Courrier de la Nièvre du 14/06/1903
===1903 - Animal tué par la foudre===
Jeudi soir, au cours de l'orage, un châtron estimé 350 francs, a été tué par la foudre dans un pré dépendant de la ferme de Martigny, commune de [[Cercy la Tour]], et exploitée par M. Bondoux, fermier.
*Le Courrier de la Nièvre du 28/06/1903


===1910 - L'affaire du porc tuberculeux===
===1910 - L'affaire du porc tuberculeux===
*Une affaire bizarre a opposé un éleveur au vétérinaire Garcin. Le 31 décembre 1909, celui-ci avait refusé la vente de la viande d'un porc tuberculeux. Le propriétaire a porté l'affaire en justice, en plaidant que le vétérinaire avait commis un excès de zèle : seule la partie avariée de l'animal aurait dû être retirée de la vente. Or l'expertise commandée par l'éleveur n'a pas été effectuée dans les formes légales. En conséquence, le juge a débouté les deux plaideurs et les a condamnés conjointement aux dépens.
Une affaire bizarre a opposé un éleveur au vétérinaire Garcin. Le 31 décembre 1909, celui-ci avait refusé la vente de la viande d'un porc tuberculeux. Le propriétaire a porté l'affaire en justice, en plaidant que le vétérinaire avait commis un excès de zèle : seule la partie avariée de l'animal aurait dû être retirée de la vente. Or l'expertise commandée par l'éleveur n'a pas été effectuée dans les formes légales. En conséquence, le juge a débouté les deux plaideurs et les a condamnés conjointement aux dépens.
 
*Le Journal de la Nièvre, 6 février 1910.
Le Journal de la Nièvre, 6 février 1910.




[[Catégorie: Faits divers]]
[[Catégorie: Faits divers]]
[[Catégorie: Vie locale, moeurs]]
[[Catégorie: Vie locale, moeurs]]

Version du 19 mars 2021 à 16:47

1903 - Les chiens enragés

Le mois dernier, un chien mordait un jeune homme domestique de la ferme de Choulot, commune de Beaumont la Ferrière, et deux génisses appartenant au fermier. Celui-ci abattit immédiatement son chien. Dans les premiers jours de juin courant, les deux génisses étant tombées subitement malades, le fermier fit appeler un vétérinaire qui déclara que les bêtes étaient atteintes de la rage ; elles ne tardèrent pas à succomber.
M. le maire de Beaumont-la Ferrière, prévenu, a aussitôt pris les dispositions nécessaires pour faire conduire le jeune domestique à l'Institut Pasteur.

  • Le Courrier de la Nièvre du 14/06/1903

1903 - Animal tué par la foudre

Jeudi soir, au cours de l'orage, un châtron estimé 350 francs, a été tué par la foudre dans un pré dépendant de la ferme de Martigny, commune de Cercy la Tour, et exploitée par M. Bondoux, fermier.

  • Le Courrier de la Nièvre du 28/06/1903

1910 - L'affaire du porc tuberculeux

Une affaire bizarre a opposé un éleveur au vétérinaire Garcin. Le 31 décembre 1909, celui-ci avait refusé la vente de la viande d'un porc tuberculeux. Le propriétaire a porté l'affaire en justice, en plaidant que le vétérinaire avait commis un excès de zèle : seule la partie avariée de l'animal aurait dû être retirée de la vente. Or l'expertise commandée par l'éleveur n'a pas été effectuée dans les formes légales. En conséquence, le juge a débouté les deux plaideurs et les a condamnés conjointement aux dépens.

  • Le Journal de la Nièvre, 6 février 1910.