La Charité-sur-Loire rue de Bourgogne

Ce nom lui a été donné en 1975. La Charité se devait de rendre hommage à la Bourgogne, actuelle région administrative dont la Nièvre fait partie.

Le Nivernais fut marqué de l'empreinte de la Bourgogne : Eudes de Bourgogne a été comte de Nevers de 1250 à 1269. Philippe le Hardi réunit le Comté de Nevers à celui de Bourgogne en 1384.

Précédemment, la rue de Bourgogne était la rue des Fossés prolongée. Elle est construite en bordure des fossés orientaux de la ville qui allaient de la porte Saint-Pierre (avenue Gambetta) à la porte de la Brèche (rue des Peyronnies).

On distingue encore très nettement les traces de ces fossés profonds et des remparts auxquels sont adossées des maisons. Comme son nom l'indiquait, elle était le prolongement de la rue des Fossés, au-delà de l'avenue Gambetta, en direction du sud.

Dans la rue de Bourgogne le cinéma « Crystal Palace » a succédé au « Cinéma Olympia » créé au même endroit en 1943.

C'est au cours des années 1970-1971 qu'ont été édifiés les deux bâtiments collectifs de la « Résidence de Bourgogne » dans un espace allant jusqu'à la rue des Basses-Cours.

Précédemment, cet espace avait une vocation industrielle. Vers les années 1910-1920, M. Mazille y installa une scierie mécanique avec commerce de bois sciés. Cette entreprise a été cédée à la Société Anonyme d'Entreprises de Constructions et de Travaux Publics d'Arras, en 1918. Puis, en avril 1946, la Société Charlois en fit l'acquisition et y exploita jusqu'en 1965 une importante scierie.

• Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 81