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==Relevé dans la presse==
===Druy Parigny, du Moyen-Âge à la Seconde Guerre mondiale===
"Druy était le siège d'une des plus anciennes baronnies des évêques de Nevers, qui la tenaient d'une donation de 966, comprenant également la terre de [[Sougy sur Loire|<u>Sougy</u>]]. Ils y avaient implanté une maison forte, sans doute vers 1050, sur un mamelon d'où l'on pouvait surveiller la navigation sur la [[La Loire|<u>Loire</u>]]. "Il y avait probablement, dit Soultrait, un château-fort dès les premiers temps de la féodalité."Construit au XIIIe siècle par la famille de Thianges, ce château connut bien des malheurs. Après la défaite de Poitiers, il fut pris par les Anglais qui le démolirent en partie (1359). Il fut relevé en 1388 par son suzerain, Bureau de la Rivière, chambellan de Charles V, qui en fit ''"une belle et ample forteresse bien bastie et bien accomodée"''. Saccagé sous Charles VII par les routiers du sieur d'Egreville (1434), il fut rebâti par Jean d'Etampes. De nouveau pillé pendant les guerres de Religion, en 15672, remanié aux XVIIe et XIXe siècles par la gestion de la famille Marion, sous qui la seigneurie fut érigée en comté en 1658, le logis fut encore incendié avec une partie de ses dépendances et le village le 2 septembre 1944, dans une action retardatrice contre la retraite des Allemands, où fut fusillé Hubert comte de Maigret... Une demeure moderne d'un seul niveau a été érigée sur les infrastructures de l'ancienne, réduite pour l'essentiel à un ravelin et à un escalier d'honneur donnant sur un glacis" (''Paul de Loye, Camosine, Les Annales des Pays Nivernais, n°32, 1981, p. 10. Georges de Soultrait, Almanach de la Nièvre, 1849, pp. 38-42 et 48-49'').
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|[[Image:Druy Parigny château 01.jpg|thumb|center|250px|<center>Dessin</center>]]
|[[Image:Druy Parigny château 02.JPG|thumb|center|230px|<center>Vue actuelle en 2016</center>]]
|}


*Vol dans une église:<br>Un malfaiteur inconnu s'est introduit dans l'église de Druy-Parigny et a soustrait, à l'aide d'un bâton enduit de glu, le contenu d'une urne évalué à 50 francs environ. Une enquête est ouverte.
===Le massacre de Druy Parigny===
:(''Le Courrier de la Nièvre du 03/05/1903'')<br>
Voir la page spéciale consacrée à ce [[Le massacre de Druy-Parigny|massacre]]
*Accident mortel : <br>Dimanche dernier, M. Lazare Poitou, charretier à Mingot, commune de Druy, conduisait une voiture de charbon de bois, lorsqu'arrivé près du moulin d'Apilly, commune de Béard, il fut renversé par son cheval. Il tomba si malheureusement que les roues de la lourde voiture lui passèrent sur le corps. La mort fut instantanée.<br>Poitou n'était âgé que de trente-cinq ans.
 
:(''Le Courrier de la Nièvre du 18/10/1903'')
''Texte proposé par Pierre Volut et mis en page par [[Utilisateur:Mmirault|Michel Mirault]] le 18 janvier 2017




[[Catégorie:Villages]]
[[Catégorie:Villages]]
[[Catégorie:Histoire au fil des siècles]]

Version actuelle datée du 29 janvier 2019 à 21:35

Druy Parigny, du Moyen-Âge à la Seconde Guerre mondiale

"Druy était le siège d'une des plus anciennes baronnies des évêques de Nevers, qui la tenaient d'une donation de 966, comprenant également la terre de Sougy. Ils y avaient implanté une maison forte, sans doute vers 1050, sur un mamelon d'où l'on pouvait surveiller la navigation sur la Loire. "Il y avait probablement, dit Soultrait, un château-fort dès les premiers temps de la féodalité."Construit au XIIIe siècle par la famille de Thianges, ce château connut bien des malheurs. Après la défaite de Poitiers, il fut pris par les Anglais qui le démolirent en partie (1359). Il fut relevé en 1388 par son suzerain, Bureau de la Rivière, chambellan de Charles V, qui en fit "une belle et ample forteresse bien bastie et bien accomodée". Saccagé sous Charles VII par les routiers du sieur d'Egreville (1434), il fut rebâti par Jean d'Etampes. De nouveau pillé pendant les guerres de Religion, en 15672, remanié aux XVIIe et XIXe siècles par la gestion de la famille Marion, sous qui la seigneurie fut érigée en comté en 1658, le logis fut encore incendié avec une partie de ses dépendances et le village le 2 septembre 1944, dans une action retardatrice contre la retraite des Allemands, où fut fusillé Hubert comte de Maigret... Une demeure moderne d'un seul niveau a été érigée sur les infrastructures de l'ancienne, réduite pour l'essentiel à un ravelin et à un escalier d'honneur donnant sur un glacis" (Paul de Loye, Camosine, Les Annales des Pays Nivernais, n°32, 1981, p. 10. Georges de Soultrait, Almanach de la Nièvre, 1849, pp. 38-42 et 48-49).

Dessin
Vue actuelle en 2016

Le massacre de Druy Parigny

Voir la page spéciale consacrée à ce massacre

Texte proposé par Pierre Volut et mis en page par Michel Mirault le 18 janvier 2017