Saincaize Meauce château
Le château de Meauce, sur les rives de l’Allier, à Saincaize, sort de 50 ans d'abandon, depuis le 3 juillet 2016, jour où il a changé de mains. Sa restauration est en cours au début du 21àme siècle.
Le “roi de trèfle”
La particularité de ce château, joyau architectural du XIIIe siècle, à la jonction du Cher et de la Nièvre, est sa forme ronde qui le rend unique. Il est construit sur l’emplacement d’une ancienne motte féodale qui dominait l’Allier et dont il a emprunté la structure. Meauce au-delà d’être un des plus anciens, est aussi un des plus étranges châteaux du Nivernais.[1]
Le petit château est constitué par une enceinte sub-circulaire à l'intérieur de laquelle se pressent des logis autour d'une petite cour, se refermant sur une grosse tour d'escalier classique.[2]
1070
Une première citation à faire état des seigneurs de Meauce remonte à 1070. Cette année-là, le fief de Meauce est inféodé au comte de [[Nevers. L’architecture actuelle est plus récente avec trois grandes époques de construction et d’aménagement successifs qui remontent au XIVème, XVIème et XVIIIème siècles.
Mises à part les ouvertures d’une époque plus récente, son enceinte ronde qui coiffe l’éperon rocheux n’a rien perdu de son caractère défensif du Moyen-Âge. Plus tard, à partir du XVIe les douves ont été partiellement comblées, et de grandes dépendances, dont une à la Mansard témoignent du destin agricole du château à partir du XVIIe siècle.
Compléments
Édifié sur le rocher de Rochefort, le château de Meauce paraît avoir été construit au XIIIe siècle par l'un des membres de la famille de ce nom qui détenait le fief depuis le XIe siècle. En partie détruit au cours des premiers épisodes de la guerre de Cent Ans par les Anglais qui ravagèrent la région entre les années 1360 et 1370, il fut reconstruit par les Roffignac aux environs de 1383. Entourés de fossés alimentés par les eaux de l'Allier et fortifié d'une enceinte circulaire, le château de Meauce constituait un point stratégique que se disputèrent l'armée royale et les Anglo-Bourguignons. Les Roffignac le conservèrent jusqu'à sa vente par décret, en 1690 à l'épouse de J.B. Mérigot intendant du duc de Nevers. Il fut à nouveau vendu, en 1772, à B. Moreau des Marets, maître de forges.[3]
Notes et références
Notes