Nevers rue des Marmouzets

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RUE DES MARMOUZETS à NEVERS (Orthographié Marmousets par Victor Gueneau)

  • Débouchant par quatre marches dans la rue du Commerce(1), elle n'a que quatre numéros ; mais avant la création de la rue Impériale(2), 1865, elle descendait jusqu'à la rue de l'Oratoire.
    Elle tire son nom des marmousets, figures grotesques, qui décoraient les bouts de poutres d'une très ancienne maison en encorbellement qui se voyait il y a peu d'années encore à la place de celle qui porte aujourd'hui le n° 4.
    En 1607, on dit que la rue des Marmousetz est de la paroisse Saint-Arigle.
    La Tour Saint-Michel était derrière cette rue qui constituait sans doute le rebord de son fossé.
    En 1877, l'architecte Bouveault trouva dans la maison Dard l'inscription suivante :

Ludovico XIII régnante
Turris quondam Sti Michaëlis, intra
Vetustæ et almæ civitatis muros circumscripta
Mole suâ et vicinorum ruinis collapsa, XXII°
decembris 1629 : nunc demum sumptibus de
Philiberti Devaulx electorum prœsidis in
integrum restituta. - 1634
Decolons
1767(3)

  • Aux temps gallo-romains, l'une des deux portes de la Cité était vraisemblablement au carrefour des rues des Marmousets et des Ouches avec celle des Récollets. A l'angle opposé, sur la rue de l'Oratoire, on trouva, en 1837, des tronçons de colonnes avec feuilles d'acanthe et feuilles d'eau, un morceau de corniche, des briques à rebord, d'où l'on conclut qu'il y avait eu là un temple.

    (1) Actuelle rue François Mitterrand.
    (2) Partie inférieure de la rue du Commerce (actuelle rue François Mitterrand).
    (3) Sous le règne de Louis XIII, la tour autrefois de Saint-Michel, comprise dans les murs de la vieille et noble cité, fut renversée par son propre poids et l'écroulement des murailles voisines, le 22 décembre 1629 : à présent elle se trouve reconstruite intégralement aux frais de Philibert Devaulx, président de l'élection. - 1634. - Decolons 1767.



Note : Correction de Victor Gueneau : La porte de la Cité se trouvait non à l'extrémité de cette rue, mais au bas de la rue de la Cité.



Victor GUENEAU dans Mémoires de la Société académique du Nivernais – 1926/T28 et 1928/T30