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==Chroniques judiciaires sous l'ancien Régime==
La justice et les lettres de rémission.<br>
1402 : Le seigneur Hugues de Saint Aubin réclamait en vain la location qui lui était due. Son page, Jean Petit, aidé de ses camarades, entreprend une expédition punitive au cours de laquelle un homme est tué. Le seigneur est innocenté et le page bénéficie d'un appui de poids : "notre chier et amé oncle, le duc de Bourgogne". René Lépinasse qui rapporte ces faits, en conclut : "Avec la protection d'un seigneur de cette importance, l'escalade sanglante du jeune page devait défier les rigueurs de la justice".<br>
* Source : Chroniques judiciaires au XIV,XV,XVIèmes siècles et lettres de rémission - Jacquie Bernard<br>
* Transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 20 avril 2020 à 15:48 (CEST)
==Relevé dans la presse==
==Relevé dans la presse==
*Accident:<br>Dimanche soir, vers 7 heures, M. Gobet, fermier au Pontot, commune de Cervon, quittait Lormes en voiture, accompagné de son domestique, Jean Petit, qui était assis à l'arrière de la voiture.<br>Dans le bois de Narvau, le cheval prit peur et partit à toute vitesse. Petit eut l'idée de sauter de voiture, mais, dans ce mouvement, sa blouse s'accrocha et le retint suspendu. Le cheval continua sa course sur un assez long parcours, malgré les efforts que faisait M. Gobet pour le maîtriser, et ce n'est qu'après avoir sauté de voiture et avoir saisi l'animal aux naseaux qu'il put s'en rendre maître et l'arrêter avant d'arriver à un ravin où il se dirigeait à toute allure.<br>Le malheureux Petit fut alors délivré et transporté à Lormes à la pharmacie Focard. Il était couvert de meurtrissures aux bras et aux.jambes, mais son état n'est pas désespéré.
*Accident:<br>Dimanche soir, vers 7 heures, M. Gobet, fermier au Pontot, commune de Cervon, quittait Lormes en voiture, accompagné de son domestique, Jean Petit, qui était assis à l'arrière de la voiture.<br>Dans le bois de Narvau, le cheval prit peur et partit à toute vitesse. Petit eut l'idée de sauter de voiture, mais, dans ce mouvement, sa blouse s'accrocha et le retint suspendu. Le cheval continua sa course sur un assez long parcours, malgré les efforts que faisait M. Gobet pour le maîtriser, et ce n'est qu'après avoir sauté de voiture et avoir saisi l'animal aux naseaux qu'il put s'en rendre maître et l'arrêter avant d'arriver à un ravin où il se dirigeait à toute allure.<br>Le malheureux Petit fut alors délivré et transporté à Lormes à la pharmacie Focard. Il était couvert de meurtrissures aux bras et aux.jambes, mais son état n'est pas désespéré.

Version du 20 avril 2020 à 15:49

Chroniques judiciaires sous l'ancien Régime

La justice et les lettres de rémission.

1402 : Le seigneur Hugues de Saint Aubin réclamait en vain la location qui lui était due. Son page, Jean Petit, aidé de ses camarades, entreprend une expédition punitive au cours de laquelle un homme est tué. Le seigneur est innocenté et le page bénéficie d'un appui de poids : "notre chier et amé oncle, le duc de Bourgogne". René Lépinasse qui rapporte ces faits, en conclut : "Avec la protection d'un seigneur de cette importance, l'escalade sanglante du jeune page devait défier les rigueurs de la justice".

  • Source : Chroniques judiciaires au XIV,XV,XVIèmes siècles et lettres de rémission - Jacquie Bernard
  • Transcripteur : Mabalivet (discussion) 20 avril 2020 à 15:48 (CEST)


Relevé dans la presse

  • Accident:
    Dimanche soir, vers 7 heures, M. Gobet, fermier au Pontot, commune de Cervon, quittait Lormes en voiture, accompagné de son domestique, Jean Petit, qui était assis à l'arrière de la voiture.
    Dans le bois de Narvau, le cheval prit peur et partit à toute vitesse. Petit eut l'idée de sauter de voiture, mais, dans ce mouvement, sa blouse s'accrocha et le retint suspendu. Le cheval continua sa course sur un assez long parcours, malgré les efforts que faisait M. Gobet pour le maîtriser, et ce n'est qu'après avoir sauté de voiture et avoir saisi l'animal aux naseaux qu'il put s'en rendre maître et l'arrêter avant d'arriver à un ravin où il se dirigeait à toute allure.
    Le malheureux Petit fut alors délivré et transporté à Lormes à la pharmacie Focard. Il était couvert de meurtrissures aux bras et aux.jambes, mais son état n'est pas désespéré.
(Le Courrier de la Nièvre du 31/05/1903)
  • L'orage :
    Samedi dernier, la foudre est tombée sur une grange, au fourneau de Cuzy, exploitée par M. Raffaitin, fermier, et appartenant à M. le comte de Chabannes de Gabriac.
    Tout l'ensemble a été détruit ; les pertes, évaluées à 7.000 francs sont assurées.
    Vers la même heure, la foudre a tué dans le pré de la Billery, une jument estimée à 1.000 francs appartenant à M. Cotenot.
(Le Courrier de la Nièvre du 07/06/1903)
  • Incendie :
    Mercredi dernier, un incendie s'est déclaré à la Grand-Journeau près de Lormes, dans un corps de bâtiment appartenant à M. Chalumeau. Tout l'immeuble a été détruit, un âne et une chèvre ont péri dans les flammes.
    Ces bâtiments détruits appartenaient à M. Merlin. Les pertes évaluées à 6.000 francs sont assurées.
(Le Courrier de la Nièvre du 22/11/1903)

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