Jousselin Armand

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JOUSSELIN Armand Paul (1869-1942)

  • Il nait le 15 mai 1869 à Paris.
  • Ingénieur des Arts et Manufactures et licencié en droit, il est industriel et négociant. Il dirige une affaire de ciment et chaux à La Charité-sur-Loire.
  • Il se présente aux élections législatives du 24 avril 1910 à Cosne contre le député sortant Claude Goujat. Dans sa profession de foi électorale il se déclare adversaire du monopole étatique de l'enseignement, mais défenseur résolu des lois laïques. Il est un partisan sincère de l'amélioration du sort des classes laborieuses ; à ce propos, il condamne la loi sur les retraites ouvrières récemment votée parce qu'elle ne crée pas une caisse autonome distincte des caisses de l'État. Par ailleurs, il demande la réduction de l'indemnité parlementaire à 900.000 F, la suppression des fonds secrets - cause d'arbitraire et de scandale - les réductions d'emplois dans les ministères, le rétablissement du scrutin de liste et de la répartition proportionnelle.
  • Après avoir devancé son concurrent de 758 voix au premier tour, il est élu au deuxième tour par 11.149 voix sur 17.951 votants, contre 6.553 voix au député sortant.
  • A la Chambre des députés, il s'inscrit au groupe de la gauche démocratique, est élu président du 7ème bureau et fait partie des commissions des travaux publics, des mines, puis de celle des octrois. Au cours de la législature il dépose plusieurs propositions de loi (dont une sur la pêche fluviale et une autre tendant à réglementer le travail des garçons de café) et plusieurs rapports sur des problèmes ferroviaires d'intérêt local.
  • II se résout à voter le budget de 1911 bien que celui-ci ne comporte pas, selon lui, suffisamment d'économies. Il vote dans les mêmes conditions les budgets de 1912 et 1913. Il intervient également en 1914, dans le débat sur le projet de loi tendant à assurer la fréquentation scolaire et la défense de l'école laïque, pour regretter la suppression des commissions scolaires qui auraient dû, selon lui, être maintenues au moins comme juridiction du premier degré et dont le rôle aurait dû être de faire connaître la loi aux parents et de leur faire comprendre leurs devoirs.
  • Sollicitant le renouvellement de son mandat les 26 avril et 10 mai 1914, il ne recueille au deuxième tour que 7.389 voix sur 16.663 votants, contre 9.047 à M. Laurent, alors qu'il était en tête au premier tour avec 558 voix d'avance sur celui qui devait le battre.
  • Retiré de la vie politique, il meurt à Suresnes le 9 mars 1942, à l'âge de 72 ans.






Sources :
Dictionnaire des Parlementaires français, Robert et Cougny
Dictionnaire des Parlementaires français, Jean Jolly
Site de l'Assemblée Nationale
--m mirault 18 juillet 2011 à 18:35 (CEST)