Genevoix Maurice

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Son acte de naissances avec les mentions marginales

Une photo de son acte de naissance figure à droite de cette page.

Il est mort le 8 septembre 1980 à Alicante, en Espagne, il avait 89 ans.

Son entrée en guerre

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  • Maurice Genevoix, né à Decize le 29 novembre 1890, est normalien à Paris lors de la mobilisation. Il a consacré plusieurs ouvrages à la guerre qu'il a vécue d'août 1914 jusqu'à sa grave blessure en avril 1915.

L'air martial d'un officier.

  • Maurice Genevoix raconte comment il s'est fait tirer le portrait par un photographe de Verdun, pendant une permission.
« Je suis entré sans réfléchir : à peine avais-je frôlé la devanture, j'avais déjà poussé la porte et me trouvais gêné, parmi la foule menue, figée, niaisement souriante des portraits.
« Vous désirez, Monsieur ? »
Elle est très jeune, avec une poitrine plate d'androgyne, un doux visage moutonnier qui sourit comme ceux des portraits.
« Je désirerais me faire photographier. »
Elle me regarde, elle va dire quelque chose. Mais tout à coup, se retournant vers le fond de la petite boutique, elle appelle :
« Monsieur Anselme ! »
Les marches d'un escalier gémissent ; un gros homme à barbiche blanche apparaît, penché sur la rampe.
« Si vous voulez monter, lieutenant ? »
Et je monte ; et je pose, devant le rideau peint à l'huile, herbes vagues en camaïeu sous des nuages aux volutes harmonieuses.
« Levez la tête... Un peu en avant, la jambe gauche... L'air martial, que diable, lieutenant ! »[...]
Un déclic. J'ai pensé : « Je suis foutu » ; et, résigné, je pose pour la seconde fois.
« Je vous remercie, dit M. Anselme. Vous repasserez dans huit jours... A partir de huit jours, enfin... quand vous pourrez. »
Il est exquis, M. Anselme(1). »

Le Journal de Marche et des Opérations du 106e Régiment d'Infanterie.

  • Le premier cahier du J.M.O. du 106e R.I. consacré à la guerre couvre la période du 1er août au 18 octobre 1914. Page 16, il est fait mention, pour la première fois du sous-lieutenant de la 7e Compagnie Porchon, et du sous-lieutenant de réserve de la 7e Compagnie Genevois [sic]. Les deux jeunes hommes ont rejoint le régiment à Gercourt le 26 août, avec le 2e Bataillon, commandé par le capitaine Bord, un bataillon qui était jusque là resté en formation à Châlons-sur-Marne.
  • Les soldats appartenant au premier échelon sont embarqués le 1er août à Châlons ; le lendemain, ils descendent du train à Thiaucourt-Regniéville et s'installent dans le village de Saint-Benoît-en-Woëvre ; le 2e échelon les rejoint le 4 août. La frontière avec la Lorraine occupée est à quelques kilomètres.
  • Le lendemain, deux coups de canon sont entendus ; c'est une fausse alerte. L'ambiance est explosive : le 7 août, deux soldats sont blessés par des civils qui les ont pris pour cibles ; les agresseurs ont aussitôt disparu.
  • Du 10 au 15 août, le 106e marche vers le nord en longeant la frontière ; il bivouaque dans les villages de Nonsard, Viéville, Hattonville, Hannonville-sous-les-Côtes, Saux-en-Woëvre. Autant de villages d'où partiront les obus ennemis, quelques semaines plus tard.
  • Le 17 août, un biplan allemand lance 4 bombes qui ne font que des dégâts matériels. Le 18 août, la marche continue à étapes forcées vers Gouraincourt, Pierrepont, Ugny. Le 106e est maintenant tout près du camp retranché de Longwy et des frontières du Luxembourg et de la Belgique.
  • Les 22 et 23 août ont lieu les premiers engagements. Les soldats français doivent essuyer un tir d'artillerie et se replier sur le village d'Arrancy, près de Longuyon. Ils refoulent plusieurs attaques allemandes, mais ils doivent reculer vers le Bois Deffay et le village de Pillon. Dans un engagement, le colonel Collignon est grièvement blessé ; le commandement provisoire est confié au commandant Payard. Le second repli est beaucoup plus conséquent, puisque le régiment se retrouve à Forges-sur-Meuse, à près de 30 km à vol d'oiseau de son avancée extrême.
  • Le 2e Bataillon (auquel appartiennent Genevoix et Porchon) débarque du train le mercredi 26 août dans la petite gare de Charny, à quelques kilomètres au nord de Verdun. « Il est une heure du matin. Dans le tumulte, face aux portes des fourgons qui soufflent une haleine lourde, les sections se reconstituent. Et l'on se met en marche, lentement, pesamment. » Une marche qui conduit le bataillon sur la rive droite de la Meuse, à Bras, à Vachérauville, où Maurice Genevoix croise un convoi de réfugiés : « Midi. Au bas de la pente, sur la route, des voitures passent, grands chariots à quatre roues que traîne un cheval maigre et galeux. Des paniers d'osier, des ballots, des cages à lapins s'y entassent pêle-mêle ; par-dessus, des matelas, des oreillers, des édredons d'un rouge passé, en monceaux. Des femmes sont assises en haut, le dos étroit et minable, les mains jointes et pendantes, les yeux vagues. Elles semblent engourdies dans une songerie sans fin. Par-ci par-là, dans ce bric-à-brac lamentable, des têtes de mioches émergent, cheveux jaunes et mêlés, museaux morveux. Derrière le chariot, quelques vaches suivent, tirant du cou sur leur longe et meuglant. Un gars dégingandé, larges mains et vastes pieds, fouet au poing, les pousse à grands coups de pied dans les jarrets(2). » Peu de temps après cette rencontre, une fusillade est déclenchée en direction d'un ennemi imaginaire ; le 2e bataillon et ses chefs font preuve de nervosité.
  • Les étapes suivantes sont d'autres villages à moitié désertés et le bataillon retrouve le reste du régiment à Gercourt. Une cérémonie funèbre est organisée à la mémoire du colonel, mort des suites de ses blessures.
  • Le 106e est engagé trois jours plus tard à la lisière sud du bois de Septsarges, près de la Butte de Montfaucon. Des schrapnells, des obus allemands obligent les soldats à se terrer dans leurs premières tranchées.
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La retraite du 106e R.I., où il est sous-lieutenant. (J.M.O. du Régiment et souvenirs rédigés par Maurice Genevoix).

  • Le 106e est engagé à la lisière sud du bois de Septsarges, près de la Butte de Montfaucon. Des shrapnells, des obus allemands obligent les soldats à se terrer dans leurs premières tranchées. Les Allemands se font de plus en plus menaçants : ils ont franchi la Meuse et bousculent les défenses françaises. Commence alors une longue marche de retraite « loin de l'ennemi » selon les termes employés par l'État-Major. Du 3 au 6 septembre, le 106e se replie vers le sud sur une distance d'environ 40 kilomètres. Une position plus sûre est trouvée entre le Signal de Beauzée et le village de Sommaisne. Les officiers lancent une attaque vers le village de Pretz, mais l'ennemi est en nombre ; une violente fusillade éclate, certaines unités françaises se disloquent et refluent en désordre. Une nouvelle position est tenue le long d'une ligne de chemin de fer, qu'il faut protéger à tout prix.
  • « Le six septembre, ce furent les balles. Une brise tiède courait dans les avoines. Si une bataille réelle a ressemblé un jour à celles que j'avais pu imaginer, je consens que ce soit celle-là, du moins en ses toutes premières heures.
    Devant nous, en avant de Sommaisne, les obus éclataient sur les toits de Pretz-en-Argonne. La fusillade crépitait de toute part, dense, par instant frénétique, mais concevable et, si j'ose dire, banale. Nous étions pourtant engagés, et à plein. La ressemblance s'affirmait : nous progressions, déployés en tirailleurs. Je pouvais voir, jusque loin à ma gauche dans la plaine, de minces lignes de soldats bleus et rouges, les unes collées au sol, les autres semblant glisser latéralement, très vite, vers les Allemands encore invisibles. Ainsi avancions-nous, « par bonds ».
    Un geste de mon bras droit soulève les hommes autour de nous. Nous courons, j'entends le martèlement des pas, le froissement des épis foulés, les grosses détonations des lebels qui tirent derrière nous. A chaque bond je cherche des yeux le talus, le pli du terrain, le fusil déjà prêt, épaulé. Mon képi levé à bout de bras, je fais signe à l'autre demi-section. Et aussitôt elle est debout, elle s'élance, nous rejoint, nous dépasse, tandis qu'autour de moi les lebels crachent leur magasin.
    Cet allant, cet entrain, cette perfection manœuvrière m'emplissent le cœur d'admiration et, par conséquent, d'enthousiasme. Étions-nous au champ de manœuvres ? Je pensais à la cour de notre caserne bordelaise, trois ans plus tôt, aux assauts dérisoires que nous y avions menés, aux cartouches en bois qu'à grand cliquetis de culasses nous éjections dans la poussière. Mais cette fois, me disais-je, je me bats, c'est sérieux(3). »
  • La bataille rangée, c'est autre chose que l'exercice ; l'avance en bon ordre, l'enthousiasme du sous-lieutenant qui fait progresser sa section ne durent que quelques minutes. Maurice Genevoix entend parfois à ses côtés un « cri rauque, étranglé », il entend « le choc des balles qui entraient dans les corps » ; dans sa course, il dépasse un mort, un deuxième, d'autres... Au rapport du lendemain matin, il doit annoncer 21 hommes tués ou blessés sur un effectif de 60 ; et encore, sa section est-elle la moins éprouvée de la compagnie.
  • Le soir du 10 septembre, les Allemands lancent une attaque nocturne ; le 106e a de nombreux tués et blessés. Maurice Genevoix se bat sur la butte de la Vauxmarie. Il est soudain entouré d'Allemands. Il leur échappe en coiffant un casque à pointe et en criant le mot d'ordre qu'il a surpris : Heiligthum (Sainteté). Il doit aussi abattre au revolver trois fantassins ennemis. « Ils se sont effondrés avec le même cri étouffé. Cela a été la première occasion, - la seconde et dernière aux Eparges, le 18 février au matin, - où j'ai senti en tant que telles la présence et la vie des hommes sur qui je tirais. Heureusement, ces occasions étaient rares, et, lorsqu'elles survenaient, elles n'admettaient guère qu'un réflexe à défaut de retour sur soi-même : il s'agissait de tuer ou d'être tué(3). »
  • Le régiment se reconstitue progressivement près du village des Marats. L'avance allemande a été brisée plus à l'ouest, sur la Marne. Un mouvement de contre-attaque s'ébauche : le 106e remonte vers le nord. Il lui est imparti de dégager Verdun. Le 15 septembre, à Louvemont, il reçoit le renfort de 505 réservistes.
  • Le second bataillon contourne Verdun par l'ouest, il arrive le 17 septembre au Bois des Caures, puis il longe à nouveau la ligne de front, passant par les forts de Vaux, Douaumont et Tavannes. D'autres unités sont chargées de la défense de ces sites stratégiques. Le 106e se regroupe à nouveau le 22 septembre à Rupt. C'est un secteur qui deviendra vite familier à Maurice Genevoix et à ses compagnons : Mouilly, Saint-Rémi, les Eparges, la cote 304, la tranchée de Calonne, la ferme d'Amblonville seront pendant un an leurs cantonnements ; beaucoup d'entre eux y seront blessés, tués.
  • Le 24 septembre, le second bataillon monte en première ligne. L'offensive est un échec ; des fuyards du régiment voisin, le 288e, entraînent plusieurs éléments du 106e. Un corps à corps assez confus s'engage dans un bois touffu. Ce jour-là, Maurice Genevoix connaît quelques minutes d'affolement : « Un choc au ventre, à hauteur de ceinture, m'avait plié en deux, genoux fauchés, souffle coupé. En pleine mêlée, presque au contact (le son aigre des fifres allemands déjà proche et distinct à travers le vacarme d'une fusillade acharnée), je me suis jugé perdu. Et aussitôt, tandis que mes doigts, fébrilement, débouclaient mon ceinturon, ouvraient à l'aveuglette mes vêtements, cherchaient en tâtonnant ma plaie, de tout mon être aussi, ce jour-là, j'ai senti physiquement les « affres de la mort » fondre sur moi et me saisir(4). [...] Je regarde mon ventre d'un air stupide ; mon doigt va et vient machinalement dans le trou de ma capote... Et soudain la clarté surgit, tout mon abrutissement dissipé d'un seul coup » : la balle a frappé le bouton métallique qu'elle a arraché, puis le choc a été amorti par le ceinturon de cuir. Maurice Genevoix n'a aucune blessure.
  • Des journées de repos à Mouilly et de demi-repos dans les abris de la tranchée de Calonne alternent avec de rudes journées de guet sur la croupe 372, dans le Bois Loclont : un assaut allemand est repoussé le 4 octobre ; le régiment reçoit en renfort un nouveau détachement venu du dépôt.
  • Du 10 au 12 octobre, avec l'aide du génie, le régiment parvient à faire progresser de 50 mètres les tranchées avancées ; malgré un intense bombardement ennemi, il effectue un nouveau bond de 105 mètres. Le 18 octobre, il occupe le village désert des Eparges.


(1) Les Eparges, p. 537.
(2) Sous Verdun, p. 14.
(3) Extrait de La Mort de près, Almanach du Combattant, 1974, p. 9-10.
(4) Sous Verdun, p. 44, texte et notes de l’édition de 1949.
(5) Trente mille jours, p. 155-156 et Sous Verdun, p. 94-95.


De cette terrible épreuve naît une œuvre considérée aujourd’hui comme un des plus grands témoignages de la Première Guerre Mondiale: Ceux de 14, composé de cinq volumes:

  • Sous Verdun (1916)
  • Nuits de guerre (1917)
  • Au seuil des guitounes (1918)
  • La Boue (1921)
  • Les Éparges (1923), inspiré de la bataille pendant laquelle il est très grièvement blessé de trois balles le 25 avril 1915. Il sera réformé avec un taux d'invalidité de 70% pour avoir perdu l'usage de la main gauche.

L'après-guerre

Puis, la paix revenue, son œuvre change de direction et de sujet pour se consacrer avant tout à la description de la nature - paysages, champs et forêts - et de la vie des habitants de son Val de Loire natal.

Ses oeuvres

Parmi ses ouvrages les plus célèbres, on peut citer Raboliot, pour lequel il reçoit le prix Goncourt en 1925, l’Assassin (1932), La Dernière Harde (1938), L’Hirondelle qui fit le printemps (1941), Routes de l’aventure (1959), La Loire, Agnès et les garçons (1962), Derrière les collines (1963), Beau Français (1965), La Forêt perdue (1967), Tendre bestiaire (1969), Un jour (1976), Loreleï (1978), Trente mille jours (1980), etc

Il a été élu à l’Académie Française en 1946, en est devenu Secrétaire Perpétuel en octobre 1958 et a rompu à la tradition qui veut, à l'instar des papes, qu'on ne démissionne pas. Il reprend sa liberté en janvier 1974 pour écrire... encore.

Timbre émis en 1990 pour le centenaire de sa naissance

La cité scolaire de Decize porte son nom désormais.

--Patrick Raynal 24 novembre 2013 à 10:23 (CET)
Complété par un texte de Pierre Volut http://histoiresdedecize.pagesperso-orange.fr/index.htm mis en page par --Mnoel 13 août 2014 à 15:36 (CEST)

Comment lui rendre hommage ?

Les personnalités locales attachées à Maurice Genevoix sont d’accord sur le principe de rendre hommage à l’écrivain soldat né à Decize. Statue, buste, fresque… Une réflexion est engagée dans sa ville natale pour savoir comment lui rendre hommage, en cette année de centenaire de la Grande Guerre.

Aujourd'hui, Maurice Genevoix, à Decize, c'est une plaque sur sa maison natale, avenue du 14-Juillet, et le nom de la cité scolaire, route d'Avril.

De retour du voyage des lycéens à Verdun en mars dernier, dans le cadre du Centenaire de la Guerre 14-18, le professeur de Français qui les accompagnaient a suggéré l'idée d'ériger une statue ou un buste à sa mémoire. « Les commémorations de la Première Guerre mondiale pourraient être l'occasion d'une juste reconnaissance rendue à ce « jeune homme » né à Decize et lancé dans la tourmente des effroyables années de guerre. Toute sa vie, il a écrit pour témoigner, pour transmettre la mémoire, pour qu'on n'oublie jamais. »

Aux Halles, sur le mur du lycée...
Pour ce professeur de Français, l'idée serait d'amener Maurice Genevoix dans la ville, dans un lieu stratégique : « Je ne pense pas que la cité scolaire soit un site judicieux car elle porte déjà son nom. Pourquoi pas dans un lieu symbolique à Decize, comme la promenade des Halles, les remparts… »

Interrogées sur le sujet, d'autres personnalités locales sont plutôt d'accord sur le principe, mais leurs choix ne se portent pas forcément sur une statue.

L'une d'elle verrait davantage « son profil, en peinture, sur une façade : sur le mur de sa maison natale, avec l'accord des propriétaires bien sûr, ou au lycée qui porte son nom ».

Une fresque apparaît également plus appropriée à une autre, car « avec la statue se poserait la question de savoir où la mettre. Place de la mairie, il y a déjà celle de Guy-Coquille et place de l'ancienne fontaine, le buste de Saint-Just. De plus, une statue coûte relativement cher [...]. »

Une autre enfin, pense qu'ériger une statue est une affaire délicate, « car il faut vraiment que ce soit ressemblant. Il faut trouver un sculpteur de qualité. De plus, ce genre de projet est assez coûteux. Peut-être qu'un portrait placé à la cité Maurice-Genevoix serait plus approprié. »

Une statue… aux Éparges.
En attendant, un « bel hommage » sera déjà rendu à Maurice Genevoix avec l'exposition qui devrait se tenir à Decize, en octobre ou novembre 2014, dans le cadre du centenaire de la Guerre.

« Son petit-fils, Julien Larere-Genevoix, a également exprimé son intention de venir à Decize pour faire une conférence sur ce soldat et écrivain. D'autre part, une statue de Maurice Genevoix sera inaugurée en avril 2014 au site des Éparges(1). »

Si, aujourd'hui, tous sont disposés à rendre hommage à Maurice-Genevoix, il restera encore à définir comment. De son côté, le maire de la cité decizoise, « trouve l'idée très intéressante de vouloir identifier davantage Decize à Maurice Genevoix. La municipalité est prête à accompagner financièrement ce genre d'initiative. »

(1) Lieu de mémoire, dans la Meuse, où Maurice Genevoix a été blessé.


Source : D'après l'article de Estelle Pion, Journal du Centre du 8 avril 2014