« Dupin Philippe Simon » : différence entre les versions
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*Fils de [[Politiques Dupin Charles André|<u>Charles André Dupin</u>]], frère d'André Dupin dit Dupin Aîné (1783-1865) et de [[Politiques Dupin Pierre Charles François|<u>Pierre Charles François Dupin</u>]] (1784-1873), il fait ses études au collège de Clamecy et se destine, lui aussi, au barreau. | *Fils de [[Politiques Dupin Charles André|<u>Charles André Dupin</u>]], frère d'[[Politiques Dupin Aîné|<u>André Dupin</u>]] dit Dupin Aîné (1783-1865) et de [[Politiques Dupin Pierre Charles François|<u>Pierre Charles François Dupin</u>]] (1784-1873), il fait ses études au collège de Clamecy et se destine, lui aussi, au barreau. | ||
*Inscrit comme avocat à Paris en 1816, il entre dans le cabinet de son frère, déjà célèbre, y acquiert la connaissance des affaires et débute bientôt avec succès. | *Inscrit comme avocat à Paris en 1816, il entre dans le cabinet de son frère, déjà célèbre, y acquiert la connaissance des affaires et débute bientôt avec succès. | ||
*Il plaide un certain nombre d'affaires retentissantes : l'affaire du faux comte de Sainte-Hélène, celle du chevalier Desgraviers, prétendu créancier de Louis XVIII, etc. Il est aussi chargé des intérêts du duc d'Aumale, légataire universel du dernier duc de Bourbon : ce procès surtout fait grand bruit. | *Il plaide un certain nombre d'affaires retentissantes : l'affaire du faux comte de Sainte-Hélène, celle du chevalier Desgraviers, prétendu créancier de Louis XVIII, etc. Il est aussi chargé des intérêts du duc d'Aumale, légataire universel du dernier duc de Bourbon : ce procès surtout fait grand bruit. | ||
*En 1821, il épouse Marie Anne Rosalie de Courvol. | *En 1821, il épouse Marie Anne Rosalie de Courvol. | ||
*Élu député, le 28 octobre 1830, par le collège de département de la Nièvre, avec 248 voix (468 votants, 692 inscrits), contre 216 à M. Bogne de Faye, ancien député, il quitte la Chambre en 1831, après avoir soutenu de ses votes le gouvernement de Louis-Philippe. | *Élu député, le 28 octobre 1830, par le collège de département de la Nièvre, avec 248 voix (468 votants, 692 inscrits), contre 216 à M. Bogne de Faye, ancien député, il quitte la Chambre en 1831, après avoir soutenu de ses votes le gouvernement de Louis-Philippe. | ||
*Il rentre au parlement le 9 juillet 1842, comme député du 2<sup>e</sup> collège de l'Yonne (Avallon), élu par 137 voix sur 236 votants et 273 inscrits. Il siège cette fois encore dans la majorité dévouée au pouvoir; mais il n'a pas le temps de donner beaucoup de preuves de son talent de tribune, car il meurt le 14 février | *Il rentre au parlement le 9 juillet 1842, comme député du 2<sup>e</sup> collège de l'Yonne (Avallon), élu par 137 voix sur 236 votants et 273 inscrits. Il siège cette fois encore dans la majorité dévouée au pouvoir; mais il n'a pas le temps de donner beaucoup de preuves de son talent de tribune, car, arrivé à Pise le 27 janvier 1846, il y meurt le 14 février suivant, avant la fin de la session. Il est remplacé par M. Garnier. | ||
*Il était officier de la Légion d'Honneur. | *Il était officier de la Légion d'Honneur. | ||
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Version actuelle datée du 6 novembre 2013 à 09:39
Philippe Simon DUPIN (1795-1846)
- Il naît le 7 octobre 1795 à Varzy.
- Fils de Charles André Dupin, frère d'André Dupin dit Dupin Aîné (1783-1865) et de Pierre Charles François Dupin (1784-1873), il fait ses études au collège de Clamecy et se destine, lui aussi, au barreau.
- Inscrit comme avocat à Paris en 1816, il entre dans le cabinet de son frère, déjà célèbre, y acquiert la connaissance des affaires et débute bientôt avec succès.
- Il plaide un certain nombre d'affaires retentissantes : l'affaire du faux comte de Sainte-Hélène, celle du chevalier Desgraviers, prétendu créancier de Louis XVIII, etc. Il est aussi chargé des intérêts du duc d'Aumale, légataire universel du dernier duc de Bourbon : ce procès surtout fait grand bruit.
- En 1821, il épouse Marie Anne Rosalie de Courvol.
- Élu député, le 28 octobre 1830, par le collège de département de la Nièvre, avec 248 voix (468 votants, 692 inscrits), contre 216 à M. Bogne de Faye, ancien député, il quitte la Chambre en 1831, après avoir soutenu de ses votes le gouvernement de Louis-Philippe.
- Il rentre au parlement le 9 juillet 1842, comme député du 2e collège de l'Yonne (Avallon), élu par 137 voix sur 236 votants et 273 inscrits. Il siège cette fois encore dans la majorité dévouée au pouvoir; mais il n'a pas le temps de donner beaucoup de preuves de son talent de tribune, car, arrivé à Pise le 27 janvier 1846, il y meurt le 14 février suivant, avant la fin de la session. Il est remplacé par M. Garnier.
- Il était officier de la Légion d'Honneur.
- Une rue de Nevers l'associant à ses deux frères porte son nom.
- Source : Dictionnaire des parlementaires français de Robert, Bourloton et Cougny.
- Image : Généanet
--m mirault 28 septembre 2012 à 15:16 (CEST)
