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| ====Les métiers ambulants en Morvan====
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| <u>Les colporteurs</u> : ou porteballesétaient désignés sous les noms de ''marcelots'', ''marciers'', ''bizouards'' ou ''dauphinés''. Ils vendaient de menus articles de mercerie, de bijouterie, de coutellerie, des tabatières, des pipes, des peignes, des images de piété, des almanachs, des petits livres de de colportage, des complaines.
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| Certains d'entre eux écoulaient en fraude du sel (au temps de la gabelle), des livres de magie, etc... des allumettes de contrebande ; ces dernières, de qualité supérieure à celle de la Régie et de prix infime, étaient très recherchées. La police n'ignorait pas ces pratiques, mais les colporteurs étaient passés maîtres dans l'art de dissimuler les objets interdits. Les "dauphinés" ou marchands de toile firent leur apparition dans la seconde moitié du 19ème siècle, au moment où l'industrie familiale du chanvre commença à décliner. Ils surent habilement tier parti de la situation et gagnèrent la sympathie des populations. Beaucoup d'entre eux, étaient originaires du Dauphiné, mais au début du 20ème siècle, un grand nombre d'entre eux venaient d'Auvergne.<br>
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| Les colporteurs vivaient modestement, échangeant souvent de la marchandise contre de la nourriture, couchant dans les fenils, les écuries ou les granges.<br>
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| <u>Les ferblantiers et les rémouleurs</u> : On donnait le nom de "migniens" ou encore "bijilis", aux ferblantiers-étameurs ambulants. Dans quelques régions du [[Morvan]], le nom de "bijilis" s'appliquait plutôt aux rémouleurs (probablement par analogie au bruit que faisait le repassage d'un couteau sur la meule). Ces artisans, presque tous d'origine d'Auvergne, s'installaient sur la place du village, allaient chercher chez les particuliers les objets à remettre en état, et les reportaient après réparation.<br>
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| <u>Autres métiers ambulants</u> : Les villages recevaient de temps à autre des vanniers, des fabricants et rempailleurs de chaises, des sassiers qui réparaient les tamis et les sacs.<br>
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| <u>Les amuseurs</u> : Les "comédiens", les acrobates, les baladins et montreurs d'ours, étaient souvent désignés, surtout lorsqu'ils vivaient dans des roulottes, sous la même appelation de "camp-volants" ou "cavolants".
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