« Discussion:Bac à sable » : différence entre les versions

De Wiki58
Aller à la navigationAller à la recherche
 
Ligne 1 : Ligne 1 :


====SERMAGES - 1935====
Le tribunal civil de [[Château Chinon]] a rendu à la date du 21 Février 1935, le jugement dont la teneur suit ;<br>
République Française : Sur rapport fait par M. Letenneur, juge commissaire, en cette partie de la requête, présentée par Maître Fouillet,<br>
avoué, et celui de : Mme Marie DEVOUCOUX, propriétaire, demeurant à la Grange Montée, commune de [[Sermages]], veuve en premières noces et<br>
non remariée de M. Albert PEULVEY. vu par le tribunal ladite requête et l'ordonnance de nomination du juge commissaire.<br>
Le tribunal : Vu notamment l'acte d'adoption passé devant Maître Thirault, notaire à [[Moulins Engilbert]], le 29 Décembre 1934, enregistré,<br>
après avoir entendu Monsieur le Procureur de la République et après en avoir délibéré, conformément à la loi, homologue l'acte d'adoption<br>
reçu par Maître Thirault, notaire à [[Moulins Engilbert]], le 29 Décembre 1934, enregistré.<br>
En conséquence, dit qu'il y a lieu à adoption par Mme Marie Devoucoux, veuve Peulvey, de la mineure Paulette Louise Marcelle FRANCHET, née à<br>
Paris, 10ème, le 2 Août 1922, ordonne la transcription du présent jugement sur les registres courants de l'état civil du 10ème arrondissement<br>
de Paris et dit que mention en sera faite en marge de l'acte de naissance de l'adoptée inscrit sur lesdits registres à la date du 2 Août 1922<br>
dit que les dépens seront supportés par la demanderesse.<br>
Fait et jugé en l'audience publique du tribunal civil de première instance de [[Château Chinon]], le jeudi 21 Février 1935, par M.M. Thuilard<br>
juge délégué du tribunal de [[Nevers]] faisant fonction de président, Letenneur juge résidant et, Bordier, juge du tribunal civil de [[Nevers]]<br>
En présence de M. Bichot, substitut de M. le Procureur de la République à [[Nevers]], assistés de M; Poitoux, greffier en chef.<br>
La minute est signée : Thuilard, Poitoux.<br>
Enregistré à [[Château Chinon]], le 13 Mars 1935, folio 10, case 94<br>
Reçu 562 francs 50. Le receveur, signe : illisible.<br>
Pour copie conforme.<br>
Signé : Cl Fouillet<br>
* Source : AD58 - l'Avenir du Morvan<br>
* transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]])
====NEVERS - 1794====
Un prêtre sans la grâce de Dieu<br>
A quelques minutes près, il aurait pu être sauvé...<br>
30 Mars 1794. [[Nevers]] est en fête, aujourd'hui on guillotine un prêtre. La veille, après un procès  mené à charges, Philippe LEVACQ,<br>
l'aumonier du couvent du Réconfort à [[Saizy]] a été condamné à mort. Certes, comme tous les écclésiastiques, il aurait dû être jugé à Paris<br>
mais on s'est arrangé. le peuple veut un condamné. Il en aura un ! Accusé de manoeuvres antirévolutionnaires, mais aussi d'avoir dépouillé le<br>
couvent devenu Bien National, Philippe Levacq subira le même sort que les nobles honnis : la guillotine. Digne jusqu'au bout, malgré les cris<br>
de la populace, le prêtre monte sur l'estrade poisseuse de sang. Sans ménagement, il est basculé sous la lame et tandis que le silence se fait<br>
le bourreau Jean Tisserand lâche la corde. La tête de Philippe Levacq tombe dans le panier. Tisserand s'en empare et la brandit, le peuple<br>
exulte sa joie mauvaise. Comme il a trouvé une tabatière dans la poche de Levacq, le bourreau s'ingénie même à en fourrer les narines du<br>
supplicié. Mais, tandis que l'on s'esclaffe, deux hommes, porte-parole du tribunal révolutionnaire fendent la foule et hurlent : Arrêtez tout<br>
cet homme est innocent ! Il s'en est fallu de quelques minutes et Philippe Levacq, blanchi par le tribunal, aurait eu la vie sauve mais à<br>
l'homme de Dieu, il a manque cette ultime grâce de Dieu.<br>
* Source : Koikispass - Crimes dans la Nièvre<br>
* transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]])
SERMAGES - 1935 Le tribunal civil de Château Chinon a rendu à la date du 21 Février 1935, le jugement dont la teneur suit ; République Française : Sur rapport fait par M. Letenneur, juge commissaire, en cette partie de la requête, présentée par Maître Fouillet, avoué, et celui de : Mme Marie DEVOUCOUX, propriétaire, demeurant à la Grange Montée, commune de Sermages, veuve en premières noces et non remariée de M. Albert PEULVEY. vu par le tribunal ladite requête et l'ordonnance de nomination du juge commissaire. Le tribunal : Vu notamment l'acte d'adoption passé devant Maître Thirault, notaire à Moulins Engilbert, le 29 Décembre 1934, enregistré, après avoir entendu Monsieur le Procureur de la République et après en avoir délibéré, conformément à la loi, homologue l'acte d'adoption reçu par Maître Thirault, notaire à Moulins Engilbert, le 29 Décembre 1934, enregistré. En conséquence, dit qu'il y a lieu à adoption par Mme Marie Devoucoux, veuve Peulvey, de la mineure Paulette Louise Marcelle FRANCHET, née à Paris, 10ème, le 2 Août 1922, ordonne la transcription du présent jugement sur les registres courants de l'état civil du 10ème arrondissement de Paris et dit que mention en sera faite en marge de l'acte de naissance de l'adoptée inscrit sur lesdits registres à la date du 2 Août 1922 dit que les dépens seront supportés par la demanderesse. Fait et jugé en l'audience publique du tribunal civil de première instance de Château Chinon, le jeudi 21 Février 1935, par M.M. Thuilard juge délégué du tribunal de Nevers faisant fonction de président, Letenneur juge résidant et, Bordier, juge du tribunal civil de Nevers En présence de M. Bichot, substitut de M. le Procureur de la République à Nevers, assistés de M; Poitoux, greffier en chef. La minute est signée : Thuilard, Poitoux. Enregistré à Château Chinon, le 13 Mars 1935, folio 10, case 94 Reçu 562 francs 50. Le receveur, signe : illisible. Pour copie conforme. Signé : Cl Fouillet Source : AD58 - l'Avenir du Morvan transcripteur : Mabalivet (discussion)

Version actuelle datée du 22 juin 2020 à 13:50