Discussion:Bac à sable

Chiddes - Disparition de Madeleine Laudet, Nivernaise engagée au chevet des malades et blessés de guerre, et Chevalier de la Légion d'honneur.

Une femme au parcours exceptionnel, infirmière-anésthésiste.

Lundi 15 Avril 2019, Madeleine Laudet s'est éteinte.

Au service de la France, des hommes et des femmes meurtris par les guerres et affectés par le chagrin, mais fière de son parcours.
En effet, rien de prédisposait celle qui était née sous X le 10 Octobre 1923 et reconnue à l'âge de trois ans par son père Edouard Bessière, négociant en vins à Paris.

Le salut était venu de là où tout à commencer, de l'Assistance Publique où Madeleine effectua des études d'infirmière, et obtint son diplôme en 1947. De là, elle s'engagea à coeur perdu dans une carrière, et même une vocation d'infirmière, puis d'infirmière-anésthésiste, à soigner et soulager les maux et les souffrances des soldats pendant la guerre d'Indochine, des patients des armées et des civils admis dans les hôpitaux militaires en Allemagne, au Maroc, en Algérie et enfin à Aix en Provence et à Briançon où elle termina sa carrière en 1972, en tant qu'infirmière première catégorie, échelon exceptionnel et grade d'adjudant-chef.

Reconnue grande invalide de guerre à 85%, à la suite de maladies contractées en Indochine, Madeleine a été décorée de la Légion d'honneur en 2017 et promue Chevalier, une reconnaissance de la Nation à son dévouement.

L'existance de Madeleine n'a pas été dépourvue d'amour, puisque Madeleine Bussière était devenue Madeleine Laudet en épousant Jean Paul Laudet en 1962, rencontré à Constantine, lui-même Attaché de défense à l'état-major de l'armée, puis des armées.

• Source : Le Journal du Centre (extraits) publié le 22 04 2019
  
• Transcripteur : Mabalivet (discussion) 5 mai 2020 à 14:09 (CEST)