« Discussion:Bac à sable » : différence entre les versions

De Wiki58
Aller à la navigationAller à la recherche
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 26 : Ligne 26 :


Au moment de '''la Révolution'''''', elles sont au nombre de cinq, les grosses étaient Marie, Martine et Gabrielle. FOUCHE, en mission dans la Nièvre prescrit aux municipalités '''par arrêté du 5 Août 1793''', de faire descendre les cloches, sauf une, pour les convertir en canons. A Clamecy, les autorités connaissent l'attachement de la population à leurs cloches, font la sourde oreille !<br>
Au moment de '''la Révolution'''''', elles sont au nombre de cinq, les grosses étaient Marie, Martine et Gabrielle. FOUCHE, en mission dans la Nièvre prescrit aux municipalités '''par arrêté du 5 Août 1793''', de faire descendre les cloches, sauf une, pour les convertir en canons. A Clamecy, les autorités connaissent l'attachement de la population à leurs cloches, font la sourde oreille !<br>
Mais, le 15 Août suivant, '''Fouché''' arrive dans la ville et manifeste son mécontentement : " Le représentant du peuple requiert la '''municipalité de descendre promptement les cloches superflues qui sont dans les clochers. Elles ne font que fatiguer les oreilles des patriotes  
Mais, le 15 Août suivant, '''Fouché''' arrive dans la ville et manifeste son mécontentement : " Le représentant du peuple requiert la municipalité de descendre promptement les cloches superflues qui sont dans les clochers. Elles ne font que fatiguer les oreilles des patriotes  
Il vaut mieux les convertir en canons. Le son des cloches est le signal du fanatisme. Qu'elles soient transformées soudain, ainsi que l'airain et le bronze qui surchargent les temples de la Divinité, en tonnerre qui foudroye tous nos ennemis ".'''  ''Texte italique''
Il vaut mieux les convertir en canons. Le son des cloches est le signal du fanatisme. Qu'elles soient transformées soudain, ainsi que l'airain et le bronze qui surchargent les temples de la Divinité, en tonnerre qui foudroye tous nos ennemis ".

Version du 11 avril 2020 à 12:23


Eglise Saint Martin

L'église primitive, érigée en paroisse au commencement du 9ème siècle, fut probablement reconstruite dans un style roman au même emplacement, lorsqu'en 1075, Vuido ( ou Guy ), premier Vicomte de Clamecy fonde un collège de huit chanoines. Il vient aussi rehausser l'éclat des fêtes religieuses. le livre de Frabrique (la Fabrique étant l'ensemble des clercs et laïcs chargés d'administrer le fonds et revenus affectés à l'entretien d'une église ) au 96 articles spécifiques de cérémonies liturgiques à St martin, ainsi qu'un " Cérémonial " concernant les processions.br>

D'importants travaux furent effectués grâce " à la piété et la magnificience des seuls habitants de Clamecy ". La première pierre du portail actuel posée le 9 Juin 1515 ; à cette date, la Tour est déjà édifiée. La commémoration de l'évènement figurait autrefois, gravée sur un des piliers de l'ancien jubé : MIL cinq cents, moins trois seulement fut de la Tour de cette église, en avril, pris le fondement et la première pierre assise, laquelle Tour fut entreprise le lundiy de Pasques, la grande Vostre aulmône soit ici mise tant que puis vous le commande.


Pierre Cuvé ( ou Couvé ), maître tailleur de pierres, fut l'architecte de la Tour construite en pierres calcaires provenant des roches de Basseville. Il se serait tué en tombant de l'échafaudage de cette tour. Sa statue est bien connue des Clamecycois : En tenue au 15ème siècle, " il tient à la main droite un rouleau de papier en partie déployée sur lequel est placé un plan, vraisemblablement celui de l'église de l'église ".


Au 17ème siècle, les pluies et intempéries ayant érodé cette statue, les habitants de la ville voient qu'il s'agit de l'éffigie du Duc de Nevers, alors fort impopulaire, et le saluent ironiquement en criant " à bas le duc " expression qui devient dans le langage populaire " à baldu".br>

Ce chef d'oeuvre faillit disparaître durant la Terreur de 1793, sans scrupule, ayant ordonné de décapiter les clochers sous prétexte d'égalité, le " club des Jacobins " de la ville décide de sa destruction. mais les moyens d'assurer sa démolition s'avèrent difficiles. Née alors l'idée ingénieuse de briser les gouttières : " Les eaux n'ayant plus d'écoulements extérieurs s'inflirtreront dans la maçonnerie, la détruiront rapidement sans peine et sans frais ". Alors, on brisa les quarantes " chèvres " ou gargouilles et on mutila les statues...Après la Révolution, on remplaça les " chèvres " par des creneaux de fer blanc qui subsisteront jusqu'en 1840, où le célèbre architecte Violet-Le-Duc, entreprit la restauration du bâtiment.


LA TOUR : Son histoire ne manque pas d'anecdotes. L'un des plus dramatiques épisodes date du 17ème siècle. Les Clamecycois faisaient son ascension en pélérinage le 3 Décembre, jour le la Sainte Barbe. En 1634, un "plaisantin " sème des pois ronds sur les marches de l'escalier à vis ; cette farce stupide et dangereuse entraîna la chute de pélérins en si grand nombre qu'il y eut un amoncellement de bléssés entraînant la mort de plusieurs personnes par étouffements.


LES CLOCHES " Le troisième jour de septembre 1595, fut béniste et consacrée pour le service de Dieu et de son église, la grosse cloche de l'église St Martin de cette ville, en nombreuse et notable assistance du peuple et habitans dud. Clamecy et aultres circonvoisins pour moy soubzsigné Chantre - curé et Chanoine en l'église dud - Clamecy et fut nosmmée " Martine-Henriette ".Br>

Les registres baptistères de la paraoisse mentionnent à la suite les noms du parrain et des deux marraines. cette particularité des deux marraines pour une cloche est empruntée au cérémonial des baptêmes ordinaires, où il était alors l'usage de donner deux parrains pour un garçon et deux marraines pour une fille. Le livre de la Fabrique nous indique que le 18 Novembre 1778, deux grosses cloches sont baptisées à l'occasion de la visite du Duc et de la Duchesse de Nevers, parrain et marraine d'une nouvelle " Martine ".<br<


Au moment de la Révolution', elles sont au nombre de cinq, les grosses étaient Marie, Martine et Gabrielle. FOUCHE, en mission dans la Nièvre prescrit aux municipalités par arrêté du 5 Août 1793, de faire descendre les cloches, sauf une, pour les convertir en canons. A Clamecy, les autorités connaissent l'attachement de la population à leurs cloches, font la sourde oreille !
Mais, le 15 Août suivant, Fouché arrive dans la ville et manifeste son mécontentement : " Le représentant du peuple requiert la municipalité de descendre promptement les cloches superflues qui sont dans les clochers. Elles ne font que fatiguer les oreilles des patriotes Il vaut mieux les convertir en canons. Le son des cloches est le signal du fanatisme. Qu'elles soient transformées soudain, ainsi que l'airain et le bronze qui surchargent les temples de la Divinité, en tonnerre qui foudroye tous nos ennemis ".