Decize place Guy Coquille

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Place Guy Coquille

Centre-Ville

  • Les limites actuelles de la place Guy-Coquille ont été tracées au début du XXe siècle, après la démolition du vieil hôpital Saint-Jacques (vers 1900) et la construction de l'Hôtel de Ville (1912).

  • La Tour de l'horloge.
    La ville possédait un beffroi à la fin du Moyen Âge. Une première reconstruction a eu lieu au début du XVIIe siècle. Le voyageur alsacien Elie Brackenhoffer témoigne de cette seconde tour de l'horloge ; « Sur une tour, près d'une horloge, est écrit : quid datur a Divis foelici optatique hora ? (quel est le cadeau des dieux meilleur et plus heureux que l'heure ?) Au-dessous, sont les armes de la ville, un lion de sable sur champ d'or. Auprès est écrit : Hostibus horrendus leo, sed mansuetus amicis (le lion est terrible aux ennemis et doux aux amis) »(1).
    À cette seconde tour étaient accolées deux chapelles, l'une fondée par la famille Coquille, l'autre par la famille Sallonyer, remplacées plus tard par des échoppes. En 1848, le conseil municipal présidé par François Tresvaux de Berteux décida de faire raser les anciennes constructions et d'élever la tour actuelle.

  • Guy Coquille.
    « Cette nouvelle tour nous deviendrait également chère en servant, pour ainsi dire, de piédestal à la statue de Guy Coquille, né à Decize le 11 novembre 1523, Coquille gloire de notre ville et de la France, Coquille trois fois député aux États-Généraux d'Orléans et de Blois et procureur général à Nevers, Coquille historien, poète, légiste, surnommé par ses contemporains le sage, le judicieux »(2). La statue en fonte est due à Louis Rochet.

    Accès à partir de cette place : Rue de la République, rue J.J. Rousseau.

    (1) Elie Brackenhoffer, « Voyage en France », traduit par Henry Lehr, 1925, Berger-Levrault, Cf également Pierre Volut « Decize en Loire Assise », pp. 78 et 79.
    (2) Discours de François Tresvaux de Berteux, 14 mai 1847, Registre des délibérations municipales n° 7. Cf Pierre Volut, « Decize en Loire Assise » pp. 48-54
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  • Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 75