Decize avenue de Verdun

Faubourg Saint-Privé

• Une des artères les plus importantes de Decize, elle ouvre sur la route de Mâcon et celle de Luzy.
  Les vestiges historiques, très modifiés et sans grand intérêt, sont les suivants :
  

Emplacement de l'auberge « Au Dauphin », maisons rasées en 1990, à l'entrée du Quai de l'Europe.

Au n° 26, en retrait par rapport à l'alignement de la rue, ancienne église de la paroisse Saint-Privé, désaffectée et vendue 576 livres pendant la Révolution ; le clocher a été rasé, le bâtiment a été transformé en maison d'habitation ; l'ancien cimetière de Saint-Privé se trouvait autour de l'église.

Au n° 122, après l'embranchement de la rue de la Raie, ancienne chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, désaffectée elle aussi et vendue 648 livres lors de la dispersion des biens de la paroisse.

Le cimetière de Decize a été installé en 1776 sur un terrain appelé le « pâturail Bergeron ».

• La gendarmerie mobile
  La caserne a été construite en 1938-1939. Les premiers occupants ont été des soldats allemands.
  De 1945 à 1953, une usine aéronautique Voisin, devenue ensuite SNECMA, a été installée sur ce site ; un bureau d'études et de réalisation de prototypes y a regroupé une équipe d'ingénieurs et de techniciens allemands, venue de B.M.W., et des ouvriers decizois.
  La caserne a enfin été affectée à un escadron de gendarmes mobiles.
  
• L'usine céramique (U.C.D.)
  Créée par Joseph Boigues, en 1898, cette usine a exploité d'abord les terres argileuses des Pendants et de Brain ; une petite ligne de chemin de fer reliait la carrière à l'usine ; une autre ligne permettait la jonction avec la gare S.N.C.F. et le port de Saint-Thibault (voir le « chemin du Tacot »). Après plusieurs restructurations et la perte de nombreux emplois, l'Usine Céramique de Decize effectuait une production de carreaux de grès de qualité.
  
  Début : Place de la République.
  Fin : Patte d'oie, route nationale 81 vers Cercy et Luzy, et route départementale 889 vers Digoin et Mâcon.
  
  En 1941, il a été projeté de la nommer Avenue Pétain.
  
  

• Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 75