« Brigandages » : différence entre les versions

De Wiki58
Aller à la navigationAller à la recherche
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 18 : Ligne 18 :
*Cote 1 B 106. Texte communiqué par Pierre Volut
*Cote 1 B 106. Texte communiqué par Pierre Volut
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 6 avril 2023 à 16:00 (CEST)
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 6 avril 2023 à 16:00 (CEST)
==1722 - Voies de fait et vol sur ses bateaux à [[Decize]]==
Plainte de Hillier Boullier, voiturier par eau de Jargeau (1722) :
« Ce jourd'huy environ les sept à huit heures du matin, les nommés Julien Gombeaux, journalier demeurant au lieu des âlles [''sic'' pour les Halles] de cette ville, le nommé Toussaint, manœuvre du faubourg de Saint-Privé, Pierre Le Rat, aussi manœuvre de cette ville, François Priot, vigneron aussy de cette ville, le nommé Gaillard, tonnelier de la paroisse de [[Decize Saint Aré|Saint-Aré de Decize]], sont venus à ses bateaux qui sont au port de Cacrez [''sic'' pour Caqueret] pour y travailler et aider à charger les bateaux du complaignant de bois charnier qui estoit sur ledit port, auquel ouvrage ils ont travaillé avec autres jusqu'à l'heure de midy, qu'ils ont parachevé ledit ouvrage et, comme le complaignant s'est voulu mettre en estat de leur payer leur travaille [''sic''] à raison de douze sols chacun suivant la convention faitte avec eux et avec les autres ouvriers, mais les cy-dessus nommés, voyant que ledit complaignant avoit pris dans son coffre, estant dans un de ses bateaux, une somme considérable qui montoit à la somme de six cents livres pour porter en cette ville et payer les marchands desquels il avoit acheté lesdittes marchandises, ils l'avoient attendu à la sortye de la maison du nommé Chevrier et n'a pas esté cytos dans les verdiaux pour joindre une petite toux [toue] qu'il y avoit pour passer la rivière du costé des alles pour venir en cette ville... que lesdits Gombeaux, Toussaint, Le Rat, Priot et Gaillard qui estoient retranchés dans lesdits verdiaux qui sont assez touffus... ils estoient armez chacun d'une buche de bois de moulée à deux coches... ils se seraient jettez sur ledit complaignant, l'auroient pris au collet, l'auroient beaucoup viollenté, donné des coups, terrassé par terre, pris sur luy tout son argent, l'auroient laissé sur la place mort et mesme le vouloient traîner en eau pour le faire noyer, s'ils n'avoient aperçu des gens qui leur ont crié de cesser leurs violences. »
*Texte communiqué par Pierre Volut
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 30 avril 2023 à 16:38 (CEST)


{{N&R}}
{{N&R}}
[[Catégorie:Vie locale, moeurs]]
[[Catégorie:Vie locale, moeurs]]
[[Catégorie:Criminalité]]
[[Catégorie:Criminalité]]

Version du 30 avril 2023 à 16:38

1710 - Vol de bestiaux

Le procureur du Roy contre Pierre Dumonceau, manœuvre de la paroisse de Charrin : vol de bestiaux (10 juin).

Sentence condamnant Dumonceau à servir le roi dans ses troupes pendant neuf ans, à ses frais (9 mars 1711).

1710 - Enlèvement d'une bourrique

Marie-Anne Delaroche, femme du sieur Charles Moreau, cavalier au régiment de Lalande, étant au service du roi, Contre Benoît Delaval, boulanger de la ville de Saint Saulge : enlèvement d'une bourrique bâtée appartenant à ladite Delaroche, qui allait avec ses deux enfants en pèlerinage à Sainte-Reine, en exécution d'un vœu (28 septembre).

1713 - Vol nocturne de blé

Le 6 mai 1713, François Belin, vagabond, accusé de vol nocturne de blé avec effraction chez Guiot à Decize est condamné à être battu et fustigé de verges puis flétri aux deux épaules et banni cinq ans.

  • Cote 1 B 106. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 6 avril 2023 à 16:00 (CEST)

1722 - Voies de fait et vol sur ses bateaux à Decize

Plainte de Hillier Boullier, voiturier par eau de Jargeau (1722) :

« Ce jourd'huy environ les sept à huit heures du matin, les nommés Julien Gombeaux, journalier demeurant au lieu des âlles [sic pour les Halles] de cette ville, le nommé Toussaint, manœuvre du faubourg de Saint-Privé, Pierre Le Rat, aussi manœuvre de cette ville, François Priot, vigneron aussy de cette ville, le nommé Gaillard, tonnelier de la paroisse de Saint-Aré de Decize, sont venus à ses bateaux qui sont au port de Cacrez [sic pour Caqueret] pour y travailler et aider à charger les bateaux du complaignant de bois charnier qui estoit sur ledit port, auquel ouvrage ils ont travaillé avec autres jusqu'à l'heure de midy, qu'ils ont parachevé ledit ouvrage et, comme le complaignant s'est voulu mettre en estat de leur payer leur travaille [sic] à raison de douze sols chacun suivant la convention faitte avec eux et avec les autres ouvriers, mais les cy-dessus nommés, voyant que ledit complaignant avoit pris dans son coffre, estant dans un de ses bateaux, une somme considérable qui montoit à la somme de six cents livres pour porter en cette ville et payer les marchands desquels il avoit acheté lesdittes marchandises, ils l'avoient attendu à la sortye de la maison du nommé Chevrier et n'a pas esté cytos dans les verdiaux pour joindre une petite toux [toue] qu'il y avoit pour passer la rivière du costé des alles pour venir en cette ville... que lesdits Gombeaux, Toussaint, Le Rat, Priot et Gaillard qui estoient retranchés dans lesdits verdiaux qui sont assez touffus... ils estoient armez chacun d'une buche de bois de moulée à deux coches... ils se seraient jettez sur ledit complaignant, l'auroient pris au collet, l'auroient beaucoup viollenté, donné des coups, terrassé par terre, pris sur luy tout son argent, l'auroient laissé sur la place mort et mesme le vouloient traîner en eau pour le faire noyer, s'ils n'avoient aperçu des gens qui leur ont crié de cesser leurs violences. »

Notes et références

Notes


References