Billardon André
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- Il naît à Monceaux-le-Comte le 22 octobre 1940 dans une famille rurale modeste. Il est le fils d’Albert Billardon et de Lucienne Seguin et fait ses études primaires à l’école publique du village. L’instituteur conseillera à ses parents de lui faire poursuivre des études. En 1951, il accède à la classe de 6ème du cours complémentaire de Corbigny en qualité d’interne. Il passe le CEP et le BEPC puis double sa classe de 3ème afin de passer le concours d’entrée à l’École Normale de Guéret (Creuse) qu’il réussit en 1957.
Son souhait de devenir professeur de mathématiques le conduit à poursuivre ses études à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), avant de rejoindre le lycée Chaptal à Paris pour faire, après le bac, l’année de « Maths Sup ». Après cette année, il passe le concours des Instituts Pédagogiques de l’Enseignement Secondaire tout en restant sous contrat avec l’Éducation Nationale afin de poursuivre des études à la faculté.
Après l’obtention du CAPES en 1965, la rentrée 1966 le voit nommé professeur de mathématiques à Villemomble (Seine-Saint-Denis).
Ses droits à sursis étant épuisés, il effectue à partir de septembre 1967 son service militaire comme professeur à l’école militaire d’Autun (Saône et Loire) (aujourd’hui lycée militaire). À la fin de son service militaire et pour des raisons familiales, il reste professeur détaché de l’Éducation Nationale auprès du Ministère de la Défense. Il quitte l’enseignement et le lycée militaire à son élection comme député en 1978.
Dès son entrée à l’Éducation Nationale, il se syndique à la FEN sans exercer de responsabilités.
Il mènera de front sa vie d’étudiant et sa vie de militant s’engageant très fortement en faveur de l’indépendance de l’Algérie. Aux côtés des étudiants communistes et du PSU, il participera à toutes les actions pour la paix en Algérie : la mobilisation contre le putsch des généraux du 21 avril 1961, la manifestation au métro Charonne du 8 février 1962, la protection nocturne de sites privés ou publics menacés par l’OAS dans le cadre de l’organisation FUA (Front universitaire antifasciste). - La fréquentation des établissements de formation des enseignants, la syndicalisation précoce, l’attachement au service public et à l’ascenseur social que représentait l’école pour un jeune d’origine très modeste le conduisent assez naturellement à l’engagement politique.
L’approche du PSU sera rapidement interrompue, la proximité avec le PCF n’ira pas jusqu’à l’adhésion, le laissant longtemps indécis.
Son engagement définitif sera plus tardif. L’échec de François Mitterrand à l’élection présidentielle de 1974 en sera le déclencheur et à partir de 1978, année de son élection comme député, il mène de pair les responsabilités au sein du PS et les mandats électifs. Dès lors, son « mitterrandisme » sera indéfectible.
Mandats, anciens mandats et fonctions à l'Assemblée Nationale
- Élu le 19/03/1978
- Mandat du 03/04/1978 (élections générales) au 22/05/1981 (fin de législature)
- Mandat du 03/04/1978 (élections générales) au 22/05/1981 (fin de législature)
- Réélu le 14/06/1981
- Mandat du 02/07/1981 (élections générales) au 01/04/1986 (fin de législature )
- Mandat du 02/07/1981 (élections générales) au 01/04/1986 (fin de législature )
- Réélu le 16/03/1986
- Mandat du 02/04/1986 (élections générales) au 14/05/1988 (fin de législature)
- Mandat du 02/04/1986 (élections générales) au 14/05/1988 (fin de législature)
- Réélu le 05/06/1988
- Mandat du 06/06/1988 (élections générales) au 02/11/1992 (nomination comme membre du gouvernement)
- Mandat du 06/06/1988 (élections générales) au 02/11/1992 (nomination comme membre du gouvernement)
- Réélu le 01/06/1997
- Mandat du 01/06/1997 (élections générales) au 18/06/2002 (fin de législature)
- Bureau de l'Assemblée 8ème législature
- Vice-Président de l'Assemblée Nationale du 04/04/1986 au 01/04/1988
- Vice-Président de l'Assemblée Nationale du 04/04/1986 au 01/04/1988
- Bureau de l'Assemblée 9ème législature
- Vice-Président de l'Assemblée Nationale du 24/06/1988 au 01/04/1992
- Vice-Président de l'Assemblée Nationale du 24/06/1988 au 01/04/1992
- Commission de la production et des échanges
- Membre (04/04/1986 – 14/05/1988)
- Membre (04/04/1986 – 14/05/1988)
- Commission des affaires étrangères
- Membre (23/06/1988 – 03/04/1989)
- Membre (05/04/1989 – 02/11/1992)
- Membre (13/06/1997 – 18/06/2002)
- Membre (23/06/1988 – 03/04/1989)
- Commission des finances, de l'économie générale et du plan
- Membre (04/04/1989 – 04/04/1989)
- Membre (04/04/1989 – 04/04/1989)
- Commission d'enquête relative aux avènements de novembre et décembre 1986
- Membre (18/12/1986 – 16/06/1987)
- Membre (18/12/1986 – 16/06/1987)
- Commission d'enquête sur les conditions dans lesquelles ont été effectuées les opérations de privatisation d'entreprises et de banques appartenant au secteur public depuis le 6 août 1986
- Membre (04/05/1989 – 28/10/1989)
- Membre (04/05/1989 – 28/10/1989)
- Délégation de l'Assemblée Nationale pour l'Union Européenne
- Membre (20/06/1997 – 31/03/1998)
- Bureau de l'Assemblée 8ème législature
- Mandat du 01/06/1997 (élections générales) au 18/06/2002 (fin de législature)
- Élu le 19/03/1978
Anciens mandats nationaux ou fonctions ministérielles
- Ministre délégué à l'énergie (auprès de l'industrie et du commerce extérieur) (Gouvernement Bérégovoy 1) du 02/10/1992 au 29/03/1993
- Ministre délégué à l'énergie (auprès de l'industrie et du commerce extérieur) (Gouvernement Bérégovoy 1) du 02/10/1992 au 29/03/1993
- André Billardon exercera également des mandats politiques sur le plan municipal, cantonal et régional.
Élu conseiller municipal du Creusot en 1989 il en deviendra le maire en 1995. Fin 2015 il met fin à son mandat pour des raisons personnelles. En 1975 il est élu au conseil général du canton d’Autun Nord. Réélu, il exercera ses fonctions jusqu’en 1985. Devenu président de la Communauté Urbaine Creusot Monceau, il ne se représenta pas en 1992.
De 1979 à 1982 il sera président du conseil général de Saône-et-Loire. Il siégera au conseil régional de Bourgogne jusqu’en 1986 puis de 1992 à 1997.
Sources : Site de l’Assemblée Nationale,
Notice de Pierre Chaumont.
Martine NOËL (discussion) 28 juillet 2019 à 16:06 (CEST)