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<big><font color=red>Cette page permet de tester tout ce que l'on veut publier. Bref, on peut y faire toutes les bêtises possibles avant de publier définitivement sur Wiki58</font></big>
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[[Catégorie: Aide]]
====Gien sur Cure - 1938====
---------------
 
__NOTOC__
Suivant jugement sur requête rendu par le Tribunal Civil de [[Château Chinon]] le 19 février 1938, à la demande de Mme Marguerite BALTHASAR
==== Allez, on peut écrire ici... ====
propriétaire demeurant à [[Gien sur Cure]], veuve en 1ères noces de M. Claude Thibault, et veuve en secondes noces de M. Philippe Primard,
Ayant Maître Lepain pour avoué ; il a été statué ainsi qu'il suit :
 
LE TRIBUNAL ; Vu l'article 362 du Code Civil, homologue l'acte d'adoption reçu par Maître Fournier, notaire à [[Moux]] le 9 juin 1938,
enregistré, et par lequel la Dame Marguerite Balthasar, a adopter Gisèle-Jeanne LEJOT, mineure demeurant à [[Gien sur Cure]].
Dit qu'il y a lieu à adoption par Mme Marguerite Balthasar, veuve en 1ères noces de Claude Thibault et veuve en secondes noces de Philippe
Primard, demeurant à [[Gien sur Cure]], de Gisèle-Jeanne Lejot, pupille de l'Assistance Publique de la Seine.<br>
Dit que désormais Gisèle-Jeanne Lejot portera le nom de Baltazar.<br>
Ordonne la transcription du dispositif d'un jugement sur les registres des naissances de l'année courante du 14ème arrondissement de Paris
et dit que mention en sera faite en marge de l'acte de naissance de l'adoptée dressé à la mairie du 14ème arrondissement le 3 décembre 1922<br>
Dit que les dépens seront supportés par Mme Marguerite Balthasar<br>
Pour extrait conforme<br>
[[Château Chinon]], le 17 novembre 1938<br>
Signé : J. Lepain, avoué
 
*Source : AD 58 L'Avenir du Morvan - 1938, page 189<br>
*Transcripteur :[[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 4 mars 2019 à 13:33 (CET)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
'''CEREMONIE TRADITIONNELLE DES FIANCAILLES EN MORVAN'''
''Ce qu'il en reste en 1964''
 
 
Nous avons en Morvan, des témoignages de premières importance sur les cérémonies ancestrales des fiançailles et du mariage. Le plus ancien
document et le plus complet est celui de M. A. Duvivier, narration recueillie par notre ami regretté [[Gautron du Coudray]]. Il nous donne une
description complète des cérémonies des fiançailles et du mariage en Morvan, telles qu'elles existaient encore vers le milieu du XIXème
siècle.
 
A peine sorti du hasard et des épreuves de la conscription, le Morvandiau se cherche une compagne, et son choix fait, il charge son père, un
de ses parents ou une personne âgée de sa connaissance, de ''boulayer'' pour lui, de demander pour lui la jeune fille en mariage. Puis la
proposition agréée, il se rend, endimanché et accompagné de son boulayeur, chez le père de celle qui l'aime.<br>
Ils ont grand soin de remarquer ce qui se passe autour d'eux, à leur arrivée. Si on trace des croix dans les cendres avec des pincettes,
c'est de mauvais augure : on ne servira que à déjeuner que du caillé et des crapiaux, du fromage et des oeufs délayés avec de la farine ; à
leur départ, on dressera en l'air les tisons du feu, ce qui signifie de ne point revenir. Mais, si au contraire, leur démarche est
accueillie avec empressement, le succès de leur démarche est est assurée ; on se met en cuisine, on sert l'omelette au lard, la tranche de
de jambon, le fromage à la crème et le vin des jours de fête : puis, quelques paroles échangées, on passe à table. Le futur beau-père fait
placer à dessein les deux jeunes gens l'un près de l'autre.<br>
Cet accueil bienveillant et cordial du chef de famille, ces apprêts extraordinaires du repas, ces regards de la jeune fille, tout cela est de bon augure, tout cela remue profondément l'âme du jeune homme ; mais rien ne lui dit encore qu'il est aimé. Pour le savoir, il remplit son
verre à pleins bords ; il boit, puis il le passe à la jeune fille à moitié bu. Si la jeune fille consent à boire le reste du verre, si elle
le met à sec, il est heureux, il est aimé.<br>
Avant de se quitter, on convient de tout :  on remet au dimanche suivant l'écrit des bans et l'achat des habits de noce.
 
Une trentaine d'années plus tard (1865), MM. Collin et Charleuf nous donnent les détails suivants :<br>
Un mariage demande des préliminaires assez compliquées. Il faut tout d'abord le ''peut homme''qui entame les négociations et aplanisse les
voies : le prétendant et son mentor s'abouchent ensuite avec le père de la prétendue. Cette première rencontre a lieu un dimanche, toujours
au cabaret. La politesse commande d'offrir du vin, tant qu'on en pourra boire ; d'aventure, si la jeune fille est présente, on demandera
elle du vin sucré. Vient l'entrevue officielle ; nul n'est éconduit d'emblée ; telle fille honnête compte autant de prétendants que feu dame
Pénélope ; qui pourrait dire combien de duels au bâton résultent de ces compétitions amoureuses !<br>
A la fin de la première visite, il est point capital à observer : le feu s'éteint rarement dans nos chaumières morvandelles ; quand un
galant parle de se retirer, la mère de famille s'avance vers l'âtre ; si les tisons sont rapprochés, ravivés, le jeune homme n'a point déplu
si'ils sont écartés, plantés à droite et à gauche du foyer, il reste au soupirant peu de chances de succès ; néanmoins la maison ne lui est
est point fermée ; permis à lui de revenir autant qu'il le voudra.<br>
Ces assiduités durent des mois, quelquefois des annnées ; la jeune fille pendant ce temps a su encourager celui que son coeur désire et lui
apprendre qu'elle n'en aura jamais d'autre ; d'ordinaire, cette promesse est fidèlement gardée. La conscription vient-elle enlever l'ami du
coeur, sa promise l'attendra sans désespérer personne.
 
En 1883, le Docteur Bogros, dans son ouvrage ''A travers le Morvan'', nous redonne le témoignage qui suit :<br>
M. Guizot (''histoire de France racontée à mes petits enfants'') fait au Morvan l'honneur d'avoir conservé l'usage celtique qui voulait
qu'une jeune fille à marier ne parut qu'à la fin des banquets, tenant à la main une coupe pleine, et que celui à qui elle la présentait
devint l'époux de son choix. Cette coutume n'existe plus aujourd'hui, que nous sachions, en aucun point du Morvan (1883).
Cependant les négociations ont abouti, et le repas des accordailles a lieu. Tous les proches parents y sont conviés et le croque-avoine y
occupe dignement une place honorable, juste récompense de ses bons offices. Ce repas ne se distingue guère que par la qualité prodigieuse
de vin sucré qui absorbe la partie féminine de la réunion, notamment la future, qui mesure volontiers l'ardeur dont elle est l'objet au
degré d'édulcoration de sa boisson. Au dessert, on donne des noix et des noisettes ; ce qui pourrait bien être une tradition plutôt qu'une
économie. ( les noix étaient chez les Romains, l'emblème du mariage, en raison de la double enveloppe qui renferme son fruit).
Enfin l'heure du berger va sonner, les bans sont publiés, les habits achetés, ''c'est demain qu'on se marie'', les voisins aidant, on a fait
pour la noce d'énormes préparatifs.  
 
*Source : Le Morvan Coeur de la France, Tome II, Folklore<br>
*Transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 5 mars 2019 à 16:53 (CET)

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