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[[Catégorie: Aide]]
====Châtillon en Bazois - 1934====
---------------
 
__NOTOC__
Le Tribunal Civil de [[Château Chinon]] a rendu à la date du 19 avril 1943, le jugement dont la tenue suit :
==== Allez, on peut écrire ici... ====
 
REPUBLIQUE FRANCAISE, sur le rapport fait par M. Heimsch, Juge-commissaire, en la requête présentée par Maître Fouillet, avoué, et celui de<br>
Charles COLAS, journalier et Dame Anne-Baptistine VINCENT son épouse de lui autorisée, demeurant ensemble à Bernière, commune de [[Châtillon<br>
en Bazois]] ; Vu par le Tribunal ladite requête et les pièces jointes à l'appui ;<br>
Vu l'ordonnance de nomination du Juge-commissaire ; vu notamment l'acte d'adoption passé devant Maître Richard, notaire à [[Châtillon<br>
en Bazois]] à la date du 10 mars 1934, enregistré. Après avoir entendu M. le Juge-commissaire en son rapport, M. le Procureur de la <br>
République en ses conclusions et après en avoir délibéré conformément à la loi :
 
Homologue l'acte d'adoption sus-énoncé, passé devant Maître Richard, notaire à [[Châtillon en Bazois]] à la date du 10 mars 1934.
 
En conséquence dit qu'il y a lieu à adoption par les époux Colas-Vincent, sus-nommés, de Demoiselle Simone CHOUGNY, née à [[Alluy]] le 30<br>
mai 1930.
 
Dit que désormais, l'adoptée se nommera Chougny-Colas. Dit que dans un délai de 3 mois, le dispositif du présent jugement sera transcrit<br>
sur les registres des actes de naissances de la commune d'[[Alluy]] pour l'année courante et que mention en sera faite en marge de l'acte<br>
de naissance de l'adoptée conformément à la loi. Dit que les dépens seront supportés par les adoptants.<br>
Fait et jugé en l'audience publique du Tribunal Civil de 1ère instance de [[Château Chinon]], le jeudi 19 avril 1934, par MM. Heimsch,<br>
Président, Thuillard et Agnes, Juges au Tribunal Civil de [[Nevers]],juges délégués).
 
En présence de M. Bichot, substitut de M. le Procureur de la République à [[Nevers]] assistés de M. Poitoux, greffier en chef.<br>
La minute est signée : Heimsch, Poitoux<br>
Enregistré à [[Château Chinon]], le 5 mai 1934. Folio 562, Case 1216<br>
Reçu : 562 francs 50 centimes<br>
Le receveur : Signé : Castaing
 
*Source : AD 58 - L'Avenir du Morvan 1934<br>
*Transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 4 mars 2019 à 13:33 (CET)
 
 
====Gien sur Cure - 1938====
 
Suivant jugement sur requête rendu par le Tribunal Civil de [[Château Chinon]] le 19 février 1938, à la demande de Mme Marguerite BALTHASAR<br>
propriétaire demeurant à [[Gien sur Cure]], veuve en 1ères noces de M. Claude Thibault, et veuve en secondes noces de M. Philippe Primard,<br<
Ayant Maître Lepain pour avoué ; il a été statué ainsi qu'il suit :
 
LE TRIBUNAL ; Vu l'article 362 du Code Civil, homologue l'acte d'adoption reçu par Maître Fournier, notaire à [[Moux]] le 9 juin 1938,<br>
enregistré, et par lequel la Dame Marguerite Balthasar, a adopter Gisèle-Jeanne LEJOT, mineure demeurant à [[Gien sur Cure]].<br>
Dit qu'il y a lieu à adoption par Mme Marguerite Balthasar, veuve en 1ères noces de Claude Thibault et veuve en secondes noces de Philippe<br>
Primard, demeurant à [[Gien sur Cure]], de Gisèle-Jeanne Lejot, pupille de l'Assistance Publique de la Seine.<br>
Dit que désormais Gisèle-Jeanne Lejot portera le nom de Baltazar.<br>
Ordonne la transcription du dispositif d'un jugement sur les registres des naissances de l'année courante du 14ème arrondissement de Paris<br>
et dit que mention en sera faite en marge de l'acte de naissance de l'adoptée dressé à la mairie du 14ème arrondissement le 3 décembre 1922<br>
Dit que les dépens seront supportés par Mme Marguerite Balthasar<br>
Pour extrait conforme<br>
[[Château Chinon]], le 17 novembre 1938<br>
Signé : J. Lepain, avoué
 
*Source : AD 58 L'Avenir du Morvan - 1938, page 189<br>
*Transcripteur :[[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 4 mars 2019 à 13:33 (CET)
 
 
====Arleuf - 1930====
 
Il ne s'agit pas ici de l'immense fumisterie de Glozel, mais il convient de rappeler à l'attention de nos lecteurs, les patientes recherches<br>
de M. Pierre Brossard, cultivateur aux Brenets, commune d'[[Arleuf]].
 
Dans un site sauvage, à 700 mètres d'altitude, M. Brossard a découvert, lui cet humble paysan, un des plus primitifs domaines de l'humanité.
 
A l'époque des cavernes, une peuplade quelconque, aussi ambulante que la chasse aux fauves le permettait, s'est fixée aux forêts, près des<br>
Brenets, en communication avec d'autres peuplades dont le siège reste à fixer. Et là, cet ancêtre chevelu et barbu, couvert de peaux, a vécu<br>
la triste vie des premiers hommes ; et là, il y a laissé des traces de son passage que M. Brossard, instinctif savant, a découvertes et<br>
réunies chez lui.
 
Il possède la preuve de la pierre taillée, du silex décoré d'images, des pointes de flèches, une meule visiblement fait pour des usages<br>
domestiques, une massue entière munie d'un marteau. <br>
M. Brossard a réuni tous ces objets précieux en un modeste musée que les amateurs pourront visiter à toute heure ; ils pourront aussi<br>
contempler , ceux qui sont avertis par la science, le panorama des lieux où nos pères antédiluviens ont vécu, parmi les bêtes féroces, armés seulement pour leurs défenses de pauvres silex qu'ils taillaient eux-mêmes au prix de leur sang.
 
*Source : AD 58 - Le Journal du Morvan 1930, page 103<br>
*Transcripteur :[[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 4 mars 2019 à 14:05 (CET)
 
 
====Château Chinon - 1930====
 
Par arrêté du 16 octobre 1930 de M. le Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, La porte Notre - Dame à [[Château Chinon]] est<br>
inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
 
Rappelons que cette porte fut construite en 1561 avec les matériaux de démolition de l'ancien château.
 
*Source : AD 58 - Le Journal du Morvan 1930, page 181<br>
*Transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 4 mars 2019 à 14:32 (CET)
 
 
====Pannecière - 1938====
Près de 400 ouvriers sont actuellement occupés aux travaux préliminaires à la construction de la digue du réservoir de Pannecière. Le canal de dérivation de l'Yonne est complètement percé et l'on achève l'approfondissement pour permettre à l'eau de prendre son chemin détourné.
 
Les routes sont en voie d'achèvement, notamment celle qui traversera la digue à l'altitude de 55 mètres au-dessus du niveau actuel de l'Yonne. le pont de 100 mètres de long, d'une seule arche, qui sera édifié sur le ruisseau de Miniage, sera commencé cette année, mais les travaux dureront assez longtemps, en raison des difficultés d'exécution.
 
Beaucoup de maisons d'habitation, formant une Cité sur le versant de Bonin et en bordure de la route, s'élèvent rapidement ; ce sont de belles constructions d'une architecture gracieuse et moderne.
 
Le beau temps qui a régné au début de ce mois a permis de bien commencer l'année des travaux d'approche à la construction de la digue, le morceau le l'entreprise.
 
D'après les renseignements que nous avons recueillis, 3 années seront nécessaires pour terminer ces travaux gigantesques. En 1941, l'Yonne aura une barrière infranchissable et ses eaux réunies à celles de l'Houssière, s'accumuleront pendant de longs mois pour former le superbe lac dont les contours découpés, aux berges abruptes, formera un ensemble d'un pittoresque charmant, digne d'attirer une foule de visiteurs inconnue jusqu'à ce jour en Morvan.
 
*Source : AD 58 - L'avenir du Morvan 1938, page 43
*Transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 4 mars 2019 à 15:15 (CET)
 
 
 
 
'''CEREMONIE TRADITIONNELLE DES FIANCAILLES EN MORVAN'''
''Ce qu'il en reste en 1964''
 
 
Nous avons en Morvan, des témoignages de premières importance sur les cérémonies ancestrales des fiançailles et du mariage. Le plus ancien<br>
document et le plus complet est celui de M. A. Duvivier, narration recueillie par notre ami regretté Gautron du Coudray. Il nous donne une<br>
description complète des cérémonies des fiançailles et du mariage en Morvan, telles qu'elles existaient encore vers le milieu du XIXème<br>
siècle.
 
A peine sorti du hasard et des épreuves de la conscription, le Morvandiau se cherche une compagne, et son choix fait, il charge son père, un<br>
de ses parents ou une personne âgée de sa connaissance, de ''boulayer''pour lui, de demander pour lui la jeune fille en mariage. Puis la<br>
proposition agréée, il se rend, endimanché et accompagné de son boulayeur, chez le père de celle qui l'aime.<br<
Ils ont grand soin de remarquer ce qui se passe autour d'eux, à leur arrivée. Si on trace des croix dans les cendres avec des pincettes,<br>
c'est de mauvais augure : on ne servira que à déjeuner que du caillé et des crapiaux, du fromage et des oeufs délayés avec de la farine ; à<br>
leur départ, on dressera en l'air les tisons du feu, ce qui signifie de ne point revenir. Mais, si au contraire, leur démarche est<br<
accueillie avec empressement, le succès de leur démarche est est assurée ; on se met en cuisine, on sert l'omelette au lard, la tranche de<br>
de jambon, le fromage à la crème et le vin des jours de fête : puis, quelques paroles échangées, on passe à table. Le futur beau-père fait<br>
placer à dessein les deux jeunes gens l'un près de l'autre.<br>
Cet accueil bienveillant et cordial du chef de famille, ces apprêts extraordinaires du repas, ces regards de la jeune fille, tout cela est de bon augure, tout cela remue profondément l'âme du jeune homme ; mais rien ne lui dit encore qu'il est aimé. Pour le savoir,il remplit son<br>
verre à pleins bords ; il boit, puis il le passe à la jeune fille à moitié bu. Si la jeune fille consent à boire le reste du verre, si elle<br>
le met à sec, il est heureux, il est aimé.<br>
Avant de se quitter, on convient de tout :  on remet au dimanche suivant l'écrit des bans et l'achat des habits de noce.
 
Une trentaine d'années plus tard (1865), MM. Collin et Charleuf nous donnent les détails suivants :<br>
Un mariage demande des préliminaires assez compliquées. Il faut tout d'abord le ''peut homme''qui entame les négociations et aplanisse les<br>
voies : le prétendant et son mentor s'abouchent ensuite avec le père de la prétendue. Cette première rencontre a lieu un dimanche, toujours<br>
au cabaret. La politesse commande d'offrir du vin, tant qu'on en pourra boire ; d'aventure, si la jeune fille est présente, on demandera<br>
elle du vin sucré. Vient l'entrevue officielle ; nul n'est éconduit d'emblée ; telle fille honnête compte autant de prétendants que feu dame<br>
Pénélope ; qui pourrait dire combien de duels au bâton résultent de ces compétitions amoureuses !<br>
A la fin de la première visite, il est point capital à observer : le feu s'éteint rarement dans nos chaumières morvandelles ; quand un<br>
galant parle de se retirer, la mère de famille s'avance vers l'âtre ; si les tisons sont rapprochés, ravivés, le jeune homme n'a point déplu<br>
si'ils sont écartés, plantés à droite et à gauche du foyer, il reste au soupirant peu de chances de succès ; néanmoins la maison ne lui est<br>
est point fermée ; permis à lui de revenir autant qu'il le voudra.<br>
Ces assiduités durent des mois, quelquefois des annnées ; la jeune fille pendant ce temps a su encourager celui que son coeur désire et lui<br>
apprendre qu'elle n'en aura jamais d'autre ; d'ordinaire, cette promesse est fidèlement gardée. La conscription vient-elle enlever l'ami du<br>
coeur, sa promise l'attendra sans désespérer personne.
 
En 1883, le Docteur Bogros, dans son ouvrage ''A travers le Morvan'', nous redonne le témoignage qui suit :<br>
M. Guizot (''histoire de France racontée à mes petits enfants'') fait au Morvan l'honneur d'avoir conservé l'usage celtique qui voulait<br>
qu'une jeune fille à marier ne parut qu'à la fin des banquets, tenant à la main une coupe pleine, et que celui à qui elle la présentait<br>
devint l'époux de son choix. Cette coutume n'existe plus aujourd'hui, que nous sachions, en aucun point du Morvan (1883).<br>
Cependant les négociations ont abouti, et le repas des accordailles a lieu. Tous les proches parents y sont conviés et le croqu-avoine y<br>
occupe dignement une place honorable, juste récompense de ses bons offices. Ce repas ne se distingue guère que par la qualité prodigieuse<br>
de vin sucré qui absorbe la partie féminine de la réunion, notamment la future, qui mesure volontiers l'ardeur dont elle est l'objet au<br>
degré d'édulcoration de sa boisson. Au dessert, on donne des noix et des noisettes ; ce qui pourrait bien être une tradition plutôt qu'une<br>
économie. ( les noix étaient chez les Romains, l'emblème du mariage, en raison de la double enveloppe qui renferme son fruit).<br>
Enfin l'heure du berger va sonner, les bans sont publiés, les habits achetés, ''c'est demain qu'on se marie'', les voisins aidant, on a fait<br<
pour la noce d'énormes préparatifs.
 
*Source : Le Morvan Coeur de la France, Tome II, Folklore<br>
*Transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 5 mars 2019 à 16:53 (CET)

Version actuelle datée du 1 octobre 2022 à 13:06

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