« Agressions » : différence entre les versions

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*Texte communiqué par Pierre Volut
*Texte communiqué par Pierre Volut
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 18 mai 2023 à 11:26 (CEST)
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 18 mai 2023 à 11:26 (CEST)
==1729 - Un boucher irascible==
Antoine Losier, marchand droguiste, du pays de Dongles en Provence, présentement au bourg d'[[[Arleuf]], contre Jean Bureau, marchand boucher et cabaretier au bourg d'[[Arleuf]].
Le 2 janvier, Losier est venu acheter de la viande à Bureau. Il aurait dit qu'il voulait acheter deux ou trois livres de charogne juste bonne à exposer dans la campagne pour attirer les renards. Bureau s'est fâché ; sans provocation, il s'est jeté sur Losier, il l'a renversé sur le sol et il lui a donné un coup de pied dans le genou. Losier est malade et hors d'état de vaquer à son commerce.
*Cote 1 B 124. Texte communiqué par Pierre Volut
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 18 mai 2023 à 11:30 (CEST)


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Version du 18 mai 2023 à 11:30

1700 (15 juin) - Violences à cause de la queue d’un chien

« Le sieur des Cluzeaux, passant devant la porte du logis du sieur Gascoing, rue de l’Oratoire, ayant touché sur la queue d’un chien qui se trouvait sur son chemin entre ses jambes avec une canne qu’il tenoit, il fut frappé par le sieur Gascoing de deux coups de canne et le sieur Gascoing, non content du traitement fascheux qu’il venoit d'infliger au sieur des Cluzeaux, commanda à la populace qui se trouvait là, au nombre de plus de vingt personnes, de se jeter sur le sieur des Cluzeaux, le maltraiter et le conduire en prison. Le sieur Lempereur, habillé en cavalier, armé d’un bâton, a donné plusieurs coups au sieur des Cluzeaux. »

Le sieur des Cluzeaux est cavalier à la compagnie de Messire Louis Antoine de Damas, seigneur de Crux, régiment Dauphin étranger. Cette rixe est, semble-t-il, un épisode d'une rivalité avec François Gascoing, écuyer, conseiller du roi, trésorier de France en la généralité de Moulins, et Nicolas Lempereur conseiller au bailliage et pairie de Nevers.

La plainte est déposée par Messire Louis-Antoine Damas, chevalier, seigneur comte de Crux, par son fils et le sieur des Cluzeaux.

1706 - Agression d'André Loiseau

André Loiseau, marchand poissonnier à Nevers est attiré de nuit à sa bascule à poisson près du Pont Sizeau par la nommée Marie, femme du meunier, sous prétexte de lui vendre deux carpes. Il est agressé par le sieur de Saint-Vincent, lieutenant de la mairie de Nevers et plusieurs valets ; il est brutalisé et conduit à la maison de ville, pris pour la milice de la ville et conduit en prison. Il est fouillé, on lui dérobe 80 livres provenant de la vente de marchandises. Cette arrestation est jugée arbitraire. Il est libéré.

1716 - Une querelle à propos de titres de noblesse

Me Pierre Delafond, sieur de Fontallier, conseiller du roi, maire perpétuel de la ville de Saint-Pierre-le Moûtier, contre le sieur de Châteaubodeau, écuyer, demeurant en la même ville : injures, coups de plat d'épée au sujet de l'enregistrement des titres de noblesse.

« Ledit sieur de Châteaubodeau luy auroit dit : Bougre de jeanfoutre, c'est bien à toy que je dois rapporter des titres de noblesse ! et dans le mesme tems auroit tiré son épée. » (25 juillet)

1718 - Une agression contre la veuve de Nicolas Soulier

Cinq ans après la condamnation de Jean André aux galères, les relations entre riverains de l’Aron sont à nouveau très mauvaises. Nicolas Soulier est décédé ; sa veuve, Marguerite Dougny, est violemment prise à partie par le nouveau meunier de la Fougère, Symphorien Monfront. Le 3 février 1723 est un dimanche ; Marguerite Dougny se rend à la messe à Champvert. Comme elle réside sur la rive gauche de l’Aron, elle passe la rivière en barque. Montfront l’insulte et menace de la jeter à l’eau. S’agit-il de venger Collin, ou plutôt de régler un différend professionnel entre meuniers ?

1720 - Un curé roué de coups

« Supplie humblement maistre Jean Guarennes, prestre, curé de la paroisse de Thas [Thaix], disant que le jour vingt-quatre du présent mois, environ les neuf heures du soir, estant dans la cour de sa maison presbiteralle dud. Thas, le nommé Jean Poytou, manœuvre habitant du lieu, entra dans ladite cour et prit une perche, ensuitte fit plusieurs tours dans ladite cour, jurant et blasphémant le Saint Nom de Dieu, ce qui obligea le suppliant qui cognut son mauvais dessain, de se ranger contre un mur, dans la pensée, comme il estoit nuit que ledit Poytou ne le verroit pas. Mais l'ayant aperçeu, il vint à luy et continuant ses blasphèmes prit le suppliant au col, croyant l'étrangler, et comme son porte-collet résista, il le prit par la soutane sur la poitrine, le renversa par terre, luy mit le genouil sur l'estomac et l'auroit tué si le suppliant auquel ledit Poytou s'efforçoit d'oster la respiration, et vouloit lui fermer la bouche, n'avoit crié à son secours, ce que son valet, qui estoit couché ayant entendu, n'estoit venu à son secours avec d'autres personnes, lesquels ledit Poytou ayant veu se retira après avoir grandement maltraité le suppliant ; et comme un pareil coup ne peust passer que pour un assassinat prémédité par ledit Poytou, avant d'autant plus de raison que le suppliant a appris depuis que ledit Poytou s'en estoit vanté, et que d'ailleurs le suppliant n'est pas en seureté dans sa maison curialle, après un pareil attentat, il se trouve obligé de se pourvoir. »

1725 - Une histoire de bonnet...

Le procureur du roi contre François du Broc, lieutenant d'infanterie au régiment de Pont, demeurant ordinairement à Chabé, paroisse de Chantenay, et Jacques-Hubert de Dreuille, cadet d'infanterie à la compagnie de Strasbourg, demeurant ordinairement à la Lande, paroisse de Roche : provocation en duel du sieur Roussel, à la suite d'un déjeuner au château du Bouchet, paroisse de Chantenay, chez le sieur Trésaguet, beau-père dudit Roussel.

« À la fin du repas, le sieur Roussel, fils d'un premier lit de la dame Trésaguet, alla se mettre auprès du feu, où il fut suivy par ledits sieurs du Broc et Dreuil ; dans ce moment, ledit du Broc dit audit Roussel d'un air moqueur : Pardy, vous avez un plaisant bonnet ! À quoy ledit Roussel n'ayant rien respondu, ledit du Broc luy respeta la mesme chose encore une fois en luy disant : Voilà un plaisant bonnet pour paroistre en compagnie ! Fi donc ! Ce disant, après luy avoir tourné ce bonnet sur la teste plusieurs fois, il descoiffa ledit Roussel quy luy dit fort sérieusement : Laissez-moy tranquille ou bien je vous diray quelque chose. À quoy, ledit Dreuil, qui estoit à costez dudit Broc, prit à son tour le bonnet qu'il retourna plusieurs fois et jeta par terre en disant : Que disiez-vous donc ? » (6 février)

Sentence renvoyant lesdits du Broc et de Dreuille absous, enjoignant audit de Dreuille « d'estre à l'avenir plus modéré » et lui faisant défense de récidiver (4 avril).

1728 - Un militaire violent

Le procureur du roi contre le sieur Drouhault, maréchal des logis de la compagnie de Grammont, du régiment de Bauffremont, en garnison à Saint Pierre le Moûtier : coups de canne à un nommé Fontverne, laboureur au domaine de Vasselange ; menaces de mort, coups et violences par ledit Drouhault et des dragons contre la femme Rougin, de Saint Pierre le Moûtier. (20 décembre)

1729 - Un boucher irascible

Antoine Losier, marchand droguiste, du pays de Dongles en Provence, présentement au bourg d'[[[Arleuf]], contre Jean Bureau, marchand boucher et cabaretier au bourg d'Arleuf.

Le 2 janvier, Losier est venu acheter de la viande à Bureau. Il aurait dit qu'il voulait acheter deux ou trois livres de charogne juste bonne à exposer dans la campagne pour attirer les renards. Bureau s'est fâché ; sans provocation, il s'est jeté sur Losier, il l'a renversé sur le sol et il lui a donné un coup de pied dans le genou. Losier est malade et hors d'état de vaquer à son commerce.

  • Cote 1 B 124. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 18 mai 2023 à 11:30 (CEST)

Notes et références

Notes


References