« Accidents ferroviaires et trains » : différence entre les versions

De Wiki58
Aller à la navigationAller à la recherche
(Page créée avec « ===1878 - Déraillement=== « ''Dans la nuit du mardi au mercredi [1er au 2 octobre 1878], le train 665 de la ligne de Chagny, partant de <u>Nevers</u> à deux heu... »)
 
Aucun résumé des modifications
Ligne 6 : Ligne 6 :
===1878 - Déraillement bis===
===1878 - Déraillement bis===
*Une semaine plus tard, le 9 octobre, un train de ballast déraille à Verneuil. Il venait d'être placé sur une voie de garage, afin de laisser passer un train de voyageurs. Dix ouvriers sont blessés.
*Une semaine plus tard, le 9 octobre, un train de ballast déraille à Verneuil. Il venait d'être placé sur une voie de garage, afin de laisser passer un train de voyageurs. Dix ouvriers sont blessés.
===1882 - Ecrasé à Saint Eloi===
Samedi dernier, vers 5 heures du soir, le sieur DAUNY (Antoine), occupé près de la gare de Decize aux travaux qui s'exécutent en ce moment sur la ligne de Nevers à Chagny, a été écrasé sous les roues d'une locomotive.
Le malheureux DAUNY habitait Saint-Eloi, où son corps a été transporté. Il était âgé de 41 ans, et laisse une veuve et un enfant.
Le Journal de la Nièvre - 04/01/1882
===1882 - Nouvel accident à Saint Eloi===
Avant-hier, vers 6 heures du soir, un nouvel accident est arrivé sur la ligne de Nevers à Chagny.
Un jeune homme de 26 ans, Joseph CYPRES, employé aux équipes de la gare de Saint-Eloy, voulut profiter du départ d'un train de marchandises pour gagner plus vite son domicile. Il se plaça sur un wagon et arrivé à Saint-Eloy, il sauta sur la voie.
Malheureusement, une rampe existe à cet endroit et le train marchait avec une assez grande vitesse; le malheureux CYPRES tomba sous les roues des wagons et eut les jambes broyées.
Transporté immédiatement à l'hospice de Nevers, il a subi hier avec un courage des plus rares l'amputation des 2 jambes.
Le Journal de la Nièvre - 11/01/1882
Joseph CYPRES, la victime de l'accident survenu sur la ligne de Chagny il y a dix jours, et à la suite duquel il a dû subir l'amputation des deux jambes, a succombé samedi à l'hospice de Nevers.
Ses obsèques ont eu lieu avant-hier, à Saint-Eloi, où le corps avait été transporté par les soins de sa famille.
Le Journal de la Nièvre - 18/01/1882


===1892 - Ne pas descendre avant l'arrêt complet===
===1892 - Ne pas descendre avant l'arrêt complet===

Version du 6 mai 2014 à 19:37

1878 - Déraillement

« Dans la nuit du mardi au mercredi [1er au 2 octobre 1878], le train 665 de la ligne de Chagny, partant de Nevers à deux heures du matin, a déraillé dans la gare de Decize. Six voitures de voyageurs ont été jetées sur le ballast, à l'endroit de l'aiguille de raccordement des voies. Il n'y a pas d'accident de personne à déplorer. [...] On procéda au relèvement des wagons quand, de la portière de l'un d'eux, on vit une tête émerger et demander d'un air étonné : « C'est bien ici la gare d'Autun ? » Ce pauvre homme était désolé : il se rendait à Autun pour une noce en qualité de musicien »

Le Patriote de la Nièvre, vendredi 4 octobre 1878

1878 - Déraillement bis

  • Une semaine plus tard, le 9 octobre, un train de ballast déraille à Verneuil. Il venait d'être placé sur une voie de garage, afin de laisser passer un train de voyageurs. Dix ouvriers sont blessés.

1882 - Ecrasé à Saint Eloi

Samedi dernier, vers 5 heures du soir, le sieur DAUNY (Antoine), occupé près de la gare de Decize aux travaux qui s'exécutent en ce moment sur la ligne de Nevers à Chagny, a été écrasé sous les roues d'une locomotive. Le malheureux DAUNY habitait Saint-Eloi, où son corps a été transporté. Il était âgé de 41 ans, et laisse une veuve et un enfant.

Le Journal de la Nièvre - 04/01/1882

1882 - Nouvel accident à Saint Eloi

Avant-hier, vers 6 heures du soir, un nouvel accident est arrivé sur la ligne de Nevers à Chagny. Un jeune homme de 26 ans, Joseph CYPRES, employé aux équipes de la gare de Saint-Eloy, voulut profiter du départ d'un train de marchandises pour gagner plus vite son domicile. Il se plaça sur un wagon et arrivé à Saint-Eloy, il sauta sur la voie.

Malheureusement, une rampe existe à cet endroit et le train marchait avec une assez grande vitesse; le malheureux CYPRES tomba sous les roues des wagons et eut les jambes broyées.

Transporté immédiatement à l'hospice de Nevers, il a subi hier avec un courage des plus rares l'amputation des 2 jambes.

Le Journal de la Nièvre - 11/01/1882

Joseph CYPRES, la victime de l'accident survenu sur la ligne de Chagny il y a dix jours, et à la suite duquel il a dû subir l'amputation des deux jambes, a succombé samedi à l'hospice de Nevers. Ses obsèques ont eu lieu avant-hier, à Saint-Eloi, où le corps avait été transporté par les soins de sa famille.

Le Journal de la Nièvre - 18/01/1882


1892 - Ne pas descendre avant l'arrêt complet

« Jeudi dernier, 31 mars [1892], un homme atteint de paralysie nommé Pierre Davaud, entrepreneur à Decize, avait pris place dans le train de Paris à Nevers. Ayant eu un besoin à satisfaire, il a ouvert la portière pendant la marche du train. Malheureusement il perdit l'équilibre et tomba sur la voie, à deux kilomètres environ de la gare de Neuvy-sur-Loire. Par un grand hasard, les blessures que Davaud s'est faites dans cette chute n'ont aucune gravité

La Tribune Républicaine, 3 avril 1892.


Modèle:Retour Faits divers & Vie-moeurs