« Impiétés » : différence entre les versions

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*Texte communiqué par Pierre Volut
*Texte communiqué par Pierre Volut
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 13 février 2024 à 11:28 (CET)
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 13 février 2024 à 11:28 (CET)
==1797 (11 janvier - 22 Nivose An 5) - Prêtres réfractaires==
Affaire des prêtres réfractaires et insermentés, renvoi aux instances nationales. 4 Pluviose : les prêtres Pierre-Ignace Dujardin ci-devant Récollet, Etienne Trouteau, ex-Jacobin, Jean Godin [[Saincaize Meauce curés|ex-curé de Saincaize]], et Rogelet.
*Texte communiqué par Pierre Volut
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 13 février 2024 à 12:07 (CET)


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[[Catégorie:Vie locale, moeurs]]
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Version actuelle datée du 13 février 2024 à 13:07

1700 (19 février) - Scandale aux cimetières de Garchizy et Varennes, commis à la Toussaint 1699

(Texte transcrit par M. de Flamare, Inventaire de la série B, p.167)

Messire Robert Callot, prêtre, curé de la paroisse de Garchizy, contre Sylvain Valleton le jeune, vigneron, et Jean Petit le jeune, aussi vigneron, et Claude Cadeau, tisserand : impiétés au cimetière, menaces et violences contre le curé et deux pères Carmes venus pour prêcher.

« Le jour de la Toussaint dernière... n'auroient pas laissé de faire lever de force et violence le nommé Jehan Godin, joueur de musette, et de le mener sur le cimetière et de l'obliger à jouer de cet instrument, tous avec des potz et des verres, beuvant et mangeant, faisant à plusieurs fois le tour de l'église pendant l'espace de plus de deux heures et chantant avec dérision : « Requiescant in pace », jurant à plusieurs fois et blasphémant le saint nom de Dieu, et meslant avec le bruit de lad. musette celuy des potz, des verres, des poëles et chaudrons qu'ils tenoient en chantant toujours « Requiescant in pace », à quoy [le curé] leur ayant fait plusieurs remontrances, ils luy auroient respondu tous en colère, pleins de vin, et réitérant leurs blasphèmes du saint nom de Dieu, qu'il se retirasse, sinon qu'il ne faisait pas bon pour luy. Et, continuant leur carillon, s'en seroient allez à Varennes, où ils auroient mené la mesme vie, auroient fait les mesmes impiétéz et scandales, et seroient mesme entréz dans l'église dudit Varennes, auroient allumé des cierges, et jouans de leurs dictz instrumens, et faisans du bruit avec lesdictz chaudrons et les mesmes poëles, et, portans lesdictz cierges tout allumez sur le cimetière, auroient faict leur beuvette sur led. Cimetière par dérision des fidelles trespassez, crians à haute vois : « Ressuscitez, morts ».

Plusieurs années auparavant, mesme en l'année 1694, firent les mesmes impiétés et scandalles et tiroient sur les fosses de leurs parens pour achever de les tuer s'ils n'estoient pas morts. »

  • A.D.N. : Cote 1B 93/1, Inventaire Flamare pp. 166-167. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 10 mars 2023 à 17:28 (CET)

1719 - Scandale à l'église d'Arbourse

Messire Joseph Delafosse, prêtre, curé d'Arbourse, contre François Richer, cabaretier en ladite paroisse, et sa femme : désordre à l'église.

« Disant que l'attention qu'il a toujours eue d'entretenir ses paroissiens dans une bonne discipline a attiré la mauvaise humeur et l'inimitié du nommé François Richer, cabaretier de sa paroisse et de sa femme, qui ont cherché journellement les occasions non seulement de lui méfaire, mais encore de le troubler dans ses fonctions curiales... Le premier dimanche de Caresme, ledit Richer s'est advisé d'occuper la place que le suppliant doit tenir dans le cœur [sic pour chœur] pour pouvoir chanter vespres, après plusieurs réquisitions honnestes qui luy furent faittes de se retirer, un des assistants fut obligé de prendre ledit Richer par le bras et de le conduire dans la nef, à l'occasion de quoy il fit des hurlements épouvantables, au grand scandale de toute l'assemblée. Après que les vespres furent achevées, le suppliant avertit ses paroissiens d'envoier leurs enfans et leurs domestiques au catéchisme, en leur représentant l'obligation qu'ils avoient d'y tenir la main ; il fut interrompu par ledit Richer qui vomit plusieurs injures... » (22 avril)

1719 - Une rixe à la sortie de l'église de Villiers

Messire Jacques Berthelot, prêtre, curé de Villiers et Quincy-sur-Yonne, contre Pierre Bogne, bourgeois dudit Villiers, et Marie Née, sa femme : injures publiques, rixe à la sortie de l'église. (13 juin)

1719 - Querelle à l'église de Moraches

Damoiselle Louise Duquesnay, dame d'Agriez, fille majeure, demeurant en la terre d'Agriez, paroisse de Moraches, contre Charles Clément, prêtre, chanoine régulier de Sainte-Geneviève, prieur, curé de ladite paroisse :

« Le huit de ce mois, date de la Nativité de la Vierge, estant allez à l'église de la paroisse pour entendre la messe, environ les neuf à dix heures du matin, elle fut extrêmement surprise qu'estant à sa place ordinaire, dans ladite église, dans l'interval de la procession et de la messe, fut messire Charles Clément, prebtre, curé de ladite paroisse, et revêtu de ses vêtements sacerdotaux et en chappe, s'approcha de la suppliante et luy dit quelques parolles qu'elle n'entendit pas distinctement, et cependant par respect pour le lieu saint où elle estoit, elle se leva et en fesant la révérence audit sieur Clément, elle luy dit : Monsieur, que souhaitez-vous de moy ? Car je n'ay pas bien ouï ce que vous m'avez dit. À quoy ledit sieur Clément, élevant la voix d'un ton aigre et fort en colère : Qui vous fait si hardie de paroistre icy devant moi et d'avoir l'effronterie d'entrer dans nostre église et d'y estre aussi scandaleusement que vous y estes ? À quoi la suppliante luy demanda en quoi elle estoit indigne d'entendre la messe dans l'église, et en mesme temps [il] la prit par le bras en la tirant violemment, luy dit : Savez-vous que je suis icy chez moy et que j'ay le droit de vous chasser de mon église.

La paroissienne résiste et demande à nouveau quelle est sa faute. Le curé se contente de répéter qu'elle scandalise tous les habitants. Sortez, pécheresse, sortez de l'église et n'entendez plus la messe qu'à la porte et y faites pénitence publique.

Le curé interpelle alors l'assistance : N'ay-je pas bien fait de la traiter ainsy, puisqu'elle vous persécute pour recognoistre et payer les directes que vous luy devez ? » (11 septembre)

Louise Duquesnay, dame d'Agrez, est exclue de l'église non pour une cause religieuse, mais parce que le curé, solidaire de certains paroissiens, lui reproche d'encaisser sur les paysans certaines taxes seigneuriales. Le curé Charles Clément se montre alors précurseur des rédacteurs des cahiers de doléances et des révolutionnaires de la fin du siècle. Mais était-il d'accord pour supprimer la dîme ?

1721 - Le village de Neuffontaines est deux fois perturbé par des paroissiens ou voisins qui s'en prennent aux chapelles

La cloche de la chapelle de l'enclos de la maison de maître André Parent paroisse de Neuffontaines, est enlevée par François de Bonny, capitaine au régiment de Beaujolais. (16 avril)

Maître Pierre Grosjean, curé de Neuffontaines, n'a plus accès à la chapelle du Bouchet, ou de Saint-Vérain. Claude Desmoulins, praticien, aidé de ses deux fils Jacques et Claude le jeune, curé de Moulinot, ont brisé le cadenas fermant ladite chapelle. Le second Claude Desmoulins étant revêtu de ses vêtements sacerdotaux. (29 avril)

1727 - Charles et Balthazar Dougny, les curés blasphémateurs

Le jour de la Saint-Victor, 5 septembre 1727, c’est la fête à Devay ; le curé Pierre Boyau reçoit à dîner, après la grand-messe, plusieurs de ses confrères : le curé de Charrin Philbert Dusserf, celui de Saint-Hilaire, Charles Dougny, curé de Cossaye, Balthazar Dougny, oncle du précédent et curé de Champvert, le Révérend Père Louis Guyot, confesseur des Dames Religieuses de Sainte-Claire de Decize. Il y a aussi des invités laïcs : le chirurgien Jean Bernard, accompagné de son jeune neveu ; Marie Tilliat, veuve de François Lepage, a aidé au service à table ; le boulanger-pâtissier François Robinot, a été « entrepris pour apprêter le dîner [qui] se fit sobrement et modestement ».

Le repas est fini ; le curé de Saint-Hilaire, un homme très âgé, éprouve le désir de rentrer chez lui. Comme il possède un cheval assez fougueux, Jean Bernard se propose pour le raccompagner. Mais le chirurgien est venu à pied et le cheval du curé de Devay est au pâturage. Qu’à cela ne tienne ! Le curé Boyau crie à son valet de seller le premier des chevaux qu’il trouvera dans l’écurie. Jean Bernard part sur le cheval de Charles Dougny. Selon plusieurs témoins, « le curé de Cossaye n’en marqua aucun chagrin ».

Quelque temps plus tard, Marie Tilliat entend les deux curés Dougny qui discutent ; Balthazar dit à son neveu : « Comment ? Ce bougre de gueux a emmené ton cheval ? Mon Dieu, si c’était le mien, je le moudrais… Et il proféra plusieurs blasphèmes, à quoi le curé de Cossaye répondit par un grand nombre de pareils blasphèmes : Sacredieu ! Un cheval de vingt-cinq pistoles ! » François Robinot rapportera au juge qu’il a entendu Balthazar Dougny dire au curé de Devay : « Mordieu, on n’en fait jamais d’autres chez vous ! Il y a toujours vingt bougres de gueux, vingt foutues canailles et des fripons. L’an passé, on m’y vola déjà le licol de mon cheval. Sacredieu ! Si je le tenais, je le moudrais, je le batterais [sic] comme un bougre de chien… » Ces paroles semblent déjà bien déplacées dans la bouche d'un prêtre.

Au retour de Jean Bernard, les deux Dougny montrent qu’ils savent joindre le geste à la parole. Le neveu du chirurgien, alerté par les menaces qu’il a entendues, vient prévenir Bernard qui n’est pas homme à s’émouvoir. La cour du presbytère est séparée de l’église et du cimetière par une haie ; à peine Jean Bernard est-il descendu de cheval que deux hommes, tapis derrière cette haie, bondissent soudain et lui assènent de violents coups de poings et de pieds. Anne Dumont, 55 ans, veuve d’Antoine Narquin, sort de l’église à ce bruit et n’en croit pas ses yeux : deux prêtres, semblables à des diables, frappent un homme à terre et profèrent les plus horribles jurons.

Les curés de Devay et de Charrin, aidés du boulanger Robinot, viennent au secours de Bernard. L’un d’entre eux essaie de calmer les deux Dougny et parle même de les dénoncer à l’évêque. Charles Dougny rétorque alors : « Sacredié ! Morguié ! Je me fous autant de l’évêque que du pape et que de celui qui est au-dessus ! » Charles et Balthazar Dougny réalisent alors l’énormité de leurs paroles et de leurs actes ; ils déguerpissent avec leurs chevaux. Jean Bernard est tout meurtri. Marie Pillon, femme de confiance et épouse du marguillier de Saint-Aré, vient le « visiter pour voir s’il n’avait pas quelques costes enfoncées » : il a justement une côte enfoncée. Son collègue Jean Cabaille va le soigner.

Son frère, Denis Bernard, le trouve chez lui en compagnie d’un Charles Dougny tout penaud, venu lui proposer 50 pistoles en dédommagement, à condition qu’il ne porte pas plainte… Jean Bernard raconte alors en pleurant à son frère la bagarre de la Saint-Victor. Il est trop tard pour étouffer l’affaire. D’ailleurs un grand nombre de témoins ont des comptes à régler avec les curés Dougny, surtout avec celui de Champvert.

Pierre Alixand, lieutenant criminel au bailliage et siège présidial de Saint Pierre le Moûtier, arrive à Devay. Il est assisté de maître Philippe Michel, avocat à Decize, faisant office de greffier. Tous deux établissent l’hôtel de justice provisoire en la maison du vigneron Jean Arbelat et font quérir les témoins par les huissiers de Decize. Chacun y va de son récit, en variant les « Sacrebleu ! Mordieu ! Sanguieu ! » et autres jurons…

L’enquêteur apprend alors des épisodes peu édifiants de la vie de Balthazar Dougny. Gabrielle Joug, épouse de Pierre Lagondolle, manœuvre à Marcy, paroisse de Champvert, raconte qu’un soir elle rentrait au village avec son mari et un groupe de personnes lorsqu’elle « ouït le curé de Champvert qui criait Mordieu ! Morel, on maltraite votre femme ! Il faudrait saccager ce coquin-là ! Puis il a abordé la compagnie et leur dit : Nous avons bien talé Barbotte. Je ne crois pas que les bras ny les jambes luy démangeront de longtemps. Voilà de son sang en montrant sa culotte qui en était teinte.»

Un autre témoin se présente à propos de cette affaire : François de Mareschet de Bastide, seigneur du village, 38 ans, a entendu le vacarme ; de sa fenêtre, il a vu le nommé Barbotte qui lui criait : « Monsieur de la Bastide ! Retirez-moy ! Ouvrez-moy la porte ! Je suis mort ! » Mareschet a recueilli le malheureux Barbotte qui avait le nez en sang. Et, dehors, le curé Dougny tournait autour de la maison en maugréant.

L’affaire Barbotte est alors racontée en détails. Ce Barbotte est un ivrogne, mais un bon bougre. Ce soir-là, il est entré chez le cabaretier Morel pour étancher sa soif. Morel n’était pas là ; sa femme a refusé de servir Barbotte. Celui-ci lui a pris le bras. C’est alors que la femme Morel a appelé au secours et… c’est le curé qui est arrivé. Pierre Lagondolle et Antoine Carry (frotteur de chanvre) confirment que Barbotte a été très sérieusement blessé. Pierre Dubas l’a trouvé le lendemain, se traînant lamentablement près de la croix de la route et il l’a hébergé dans sa grange. Tous conviennent que Balthazar Dougny est violent, blasphémateur et accoutumé à jurer. Un seul témoin ne sait rien et ne dit rien : c’est Noël Roche, le domestique du curé (qui craint des représailles).

Après une journée et demie d’interrogatoires, Pierre Alixand requiert que les deux curés Dougny soient « pris au corps et conduits dans les prisons de ce siège pour estre ouÿs et interrogés sur les faits résultants des charges et informations ». Ils sont conduits à Saint Pierre le Moûtier. Leurs biens seront « saisis et placés sous le contrôle de commissaires établis à la régie d’iceulx. » Les 16 et 17 septembre suivants, ont lieu les perquisitions et inventaires de leurs biens. Le 19, la justice du bailliage transmet le dossier au vice-promoteur du diocèse, procureur de la justice ecclésiastique.

Le 25 octobre, le vice-promoteur Fity établit ses conclusions. Les deux accusés lui adressent une longue supplique où ils nient toutes les charges et prétendent qu’ils sont victimes de la jalousie de leurs paroissiens. Enfin, le 10 décembre, maître Jérôme de Paris, docteur en théologie, official du diocèse de Nevers, assisté de maître Jean Estienne Michel, seigneur des Préfays, procède à un nouvel interrogatoire des deux prévenus. Charles Dougny nie presque tout ; il aurait seulement dit une seule fois « Mordié ! » Balthazar Dougny n’a pas frappé Bernard, « il a seulement eu du bruit avec lui [sic]. » Le volumineux dossier se conclut sur le procès-verbal de cet ultime interrogatoire.

Qu’est-il advenu des curés Dugny ? Leur famille influente de commerçants et de tanneurs, établie au faubourg Saint-Privé et à Champvert, a peut-être étouffé le scandale en versant de fortes sommes aux juges, en payant des fondations aux paroisses. On retrouve ces deux curés Dougny un peu plus tard : Charles Dougny est le demi-frère de Jeanne Philberte Houdry qui épouse en 1728 à Champvert un certain Léonard Robinot (le propre frère du boulanger-pâtissier François Robinot, qui a assisté à la rixe de Devay).

Lorsque Balthazar Dougny décède, c’est son neveu Charles qui lui succède au presbytère de Champvert. Et c’est le même curé Charles Dougny qui reçoit chez lui deux futurs époux, venus rédiger leur acte de mariage en compagnie des notaires Decray et Grenat : Marie Anne Robinot et Louis Jean de Saint-Just… Quant à Jean Bernard, c’est le neveu d’Anne Bernard, l’épouse d’un autre Robinot…

  • Cote 1B 122. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 18 mai 2023 à 10:51 (CEST)

1728 - Scandale pendant une cérémonie religieuse

Dom Joseph Champriat, prêtre, sacristain religieux du prieuré commendataire de Saint-Révérien, desservant la paroisse dudit Saint Révérien, contre Étienne Roy,

« homme scandaleux public, lequel, le dimanche 19 octobre 1727, se seroit approché devant le Saint-Sacrement et tous les habitans à vespres, qui estoient au second pseaume, d'une fille de l'âge d'environ vingt ans, appelée Anne Carré, laquelle voulant caresser, elle le repoussa, ce que moy Champriat ayant aperçu et voyant qu'il estoit pris de vin, je le requis de se retirer, ce qu'il auroit refusé de faire ; sur quoy j'aurois requis ledit Roy de se retirer une seconde fois, et, l'ayant encore refusé, j'aurois requis les habitans de le faire sortir pour éviter plus grand scandal, ce que deux ou trois d'iceux auroient fait. Et estant rentré pendant l'antienne du Magnificat dans nostre dite église, en grondant et murmurant tout hault, nous auroit une seconde fois interrompu dans la célébration dudit office avec beaucoup plus de scandal que la première fois, ce qui nous auroit obligé de l'interpeller et requérir de se retirer une seconde fois affin de nous laisser en liberté d'achever et finir ledit office, ce qu'il auroit refusé opiniatrement de faire en faisant une huée.» (15 juillet).

Sentence condamnant Étienne Roy à 80 livres : 40 livres pour les réparations de l'église de Saint-Révérien, 20 livres pour celles de l'auditoire de Saint Pierre le Moûtier, 10 livres pour le pain des prisonniers, et 10 livres pour les pauvres de l'hôpital de Saint Pierre le Moûtier. (2 décembre)

1732 : L'allumeur officiel des cierges

23 juillet : Le doyen, les chanoines et le chapitre de la cathédrale Saint-Cyr de Nevers organisent « la procession immémoriale d'aller le vingtiesme jour de juillet veille de Saint-Victor patron de ladite paroisse pour y chanter solennellement les premières vespres et le lendemain y célébrer une grande messe où le saint sacrement a coustume d'y estre exposé.

Comme on ne trouva pas de cierges allumés, on commanda à un clerc du bas chœur de les allumer, ce qu'il fit. Alors Françoise Gabrat, femme de Jérome Baudrion marguillier et fossoyeur de ladite paroisse de Saint Victor, traversa au milieu du clergé et s'avança jusque dans le sanctuaire en criant tout haut et scandaleusement : « d'où vient allumez-vous ces cierges ? » et se retira pour aller chercher Jérôme Baudrion... qui vint sur le chant [sic] et alla chercher dans la sacristie un grand bâton au bout duquel est un esteignoir... Il esteignit les six cierges avec tant de violence et de colère qu'il en cassa deux au grand scandale de tout le peuple qui faisoit un grand murmure, ce qui troubla le prestre et tous les assistans et comme cette action est scandaleuse et a troublé le service divin, les suppliants ont osé conseillé de se pourvoir extraordinairement pour en avoir réparation.

  • Cote 1 B 127. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 15 juin 2023 à 11:19 (CEST)

1732 - Les voleurs saccagent le jardin du curé

Messire Laurent de Jaligny, curé de Saint-Aubin-les-Frasnay, contre des inconnus : le curé est revenu dans sa cure après une absence, on lui a dit que dans la nuit du cinq au six mai, certains quidams au nombre de cinq ou six sont venus par le jardin pour voler plusieurs douzaines de serviettes et d'autres pièces de toile que la servante du curé avait apportées ; comme la porte était fermée, « ils étoient frustrés de leur butin et se seroient jettés avec fureur sur presque tout le jardinage, et par excès et violences et voies de fait extraordinaire ils auroient arraché tous les choux, les ailles, onions et chalottes [sic], lesquels ils auroient foulés aux pieds et réduits en un état à ne pouvoir en aucune manière servir, auroient coupé environ quatre-vingts onions qui avoient été plantés pour avoir de la grenne, et auroient pareillement malicieusement coupé tous les artichaux dudit jardin dont le fruit étoit fort avancé... »

  • Cote 1 B 127. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 15 juin 2023 à 11:53 (CEST)

1733 - Invectives en chaire

Messire Claude Berger, seigneur de Frasnay les Chanoines et Saint-Aubin, contre messire Laurent de Jalligny, prêtre, curé de Saint-Aubin.

« L'un des dimanches du mois de may dernier, ledit sieur de Jalligny étant monté en chaire, oubliant que la place et le lieu n'est destinée que pour prescher l'Évangile et instruire ses paroissiens de leur religion, se donna la liberté d'une profanation sans exemple et digne de correction, et par un outrage des plus marqués, il interrompit son discours et en adressant la parole à une nombreuse assemblée, il débita le discours qui suit : À propos, Berger votre seigneur n'est pas un berger, mais c'est un loup contre lequel on ne peut tenir ; il faudroit que vous fissiez comme moy et le tenir ainsy que je le tiens, droit comme barre. » (2 décembre).

1738 - Condamnation de feue Françoise Sémelé

Le procureur du roi contre la mémoire de défunte Françoise Sémelé, dame de Saint-Andeux, demeurant en la ville de Corbigny, décédée relaps dans les sentiments de la religion réformée après l'avoir abjurée le 20 septembre 1730. Sentence déclarant ladite dame Sémelé « atteinte et convaincue d'avoir vécu et d'estre morte dans la religion prétendue réformée ; pour réparation de quoy condamnons sa mémoire à perpétuité et déclarons les biens dont elle jouissoit au jour de sa mort confisqués et acquis au roy. » (27 novembre 1739).

1749 - Le seigneur de Druy maltraite son curé

Un procès oppose Messire Jean-Charles Coste de Champéron, chevalier, conseiller à la cour des aides de Paris, seigneur comte de Druy, et Maître Joseph Perrodin, prêtre, curé dudit Druy, pour injures et coups de bâton (19 mai).

Suivons le témoignage de Léonard Boüé, valet domestique du sieur Perrodin, âgé de 26 ans. Il a vu « sortir de la cour du château le Sr Champeron fils et le Sr Perrodin curé qui avoient chacun un baston, et allant à costé l'un de l'autre. Le Sr Comte de Druy fils leva son baston et atteignit ledit curé à la teste, duquel coup le baston dudit Sr de Champéron se rompit en deux. Debiès (serviteur du Sr de Champéron) est survenu, il tenoit ledit curé par le corps ; pendant ce temps ledit de Champéron porta un coup de son baston sur les doigts du curé. Luy déposant se jetta au milieu des deux et retira son maître et s'en furent à la cure. Il vit Dubiés vouloir se jeter sur le Sr Curé, mais il en fut empêché. La femme Boüé a oüi ledit Dubiès dire audit Sr Curé que s'il avoit un pistolet il luy casseroit la teste ».

Le dossier contient un certificat du chirurgien De Cray, de Decize, qui constate les blessures du curé, et plusieurs dépositions d'habitants de Druy. La dispute aurait été provoquée par plusieurs motifs : le curé aurait dit la messe du dimanche plus tôt qu'à l'ordinaire ; le Sr de Champeron aurait retenu une vache appartenant au curé. Celui-ci aurait dit : « Quoy, monsieur ! prétendez-vous me déclarer la guerre ? Vous m'avez fait enlever mes bestiaux. Je viens icy moy-mesme les chercher et je veux que l'on me les rende dans le moment... J'ay droit malgré vous et tout ce que vous pouvez faire d'envoyer mes bestiaux dans tous vos pacages. »

  • Cote 1 B 143
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 3 août 2023 à 17:13 (CEST)

1752 - Plaintes contre le curé de Chantenay, Henri Fiallin

Déposition de nombreux paroissiens. Jean Hubert, marchand ; Marie Alladane : le curé Fiallin a publiquement refusé la communion à la nommée Françoise et la nommée Marie Bésassier ; Antoine Donnet, chirurgien, témoigne que le curé a refusé de donner la communion à plusieurs femmes, dont la demoiselle Marie Juillet femme Hubert.

  • Cote 1 B 146
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 3 août 2023 à 18:15 (CEST)

1754 - Encore un prêtre insulté dans son église

Maître Pierre Charpignont, prêtre, curé de la paroisse de Mars, a été exposé à des insultes très-vives dans l'église le jour de la feste patronalle d'icelle par ledit sieur Nicault qui s'y abandonna aux indécences les plus outrées et qui non content de cela se répandit en menaces et en injures contre le suppliant sur le cimetière de ladite paroisse à l'issue des vespres et se transposa jusqu'en la maison curiale pour y insulter et maltraiter le suppliant.

  • Cote 1B 148/2
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 6 août 2023 à 17:14 (CEST)

1761 - À propos d'un banc d'église...

18 mars : Gilbert Gascoing, seigneur de Patinge, officier commensal de la maison du Roy demeurant à Nevers, se plaint qu'un banc en pierre qui était placé dans le chœur de l'église de Patinge a été enlevé et détruit par le sieur Chevalier, curé de la paroisse, pour lui substituer un autre banc en bois appartenant au sieur Gascoing de Berthun.

Le sieur Gascoing de Berthun a cru qu'il avait le droit de faire déplacer militairement le banc dont il s'agit sans attendre un jugement. Il le fit ôter dimanche quinze février...

Querelle familiale entre deux personnages orgueilleux.

  • Cote 1 B 154/1 et /2
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 7 août 2023 à 13:16 (CEST)

1762 - Une querelle de préséance à l'église

Maître Henry Laurent, curé de la paroisse Saint-Romain de Lucenay-les-Aix, se plaint de Gilles Gueriat, marchand, demeurant en la paroisse Saint-Genest de Lucenay, refuse de donner le pain bénit au curé le 6 janvier 1762. De plus, Gueriat a pris place dans le banc du sieur de Randon, seigneur et haut justicier. Le curé lui a demandé de quitter cette place. À la sortie de la messe, Gueriat a montré le poing au curé.

  • Cote 1B 155
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 7 août 2023 à 13:49 (CEST)

1771 - Vol du tronc de l'église de Saint-Martin-de-la-Mer, près de Liernais

Sont accusés : Marguerite Monnot, femme de Chaude Chicotot, Didier Chicotot son fils, Marguerite-Thérèse Chicotot et Jeanne Chicotot ses filles, et Étienne Martinet son gendre, sont des vagabonds.

Ils sont arrêtés par la maréchaussée de Saulieu ; comme la paroisse de Liernais est du ressort du bailliage de Saint-Pierre... et qu'il n'y pas de prison, ils sont écroués et jugés à Saint-Pierre.

Interrogatoire : ils auraient volé 24 liards, ils ont refusé d'admettre le vol.

La lettre suivante, écrite maladroitement, a été signée par Philippe Hergé, fabricien de Saint-Martin et Nicolas Hubert, manœuvre.

  • Cote 1 B 164
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 11 septembre 2023 à 13:35 (CEST)

1776 - Un curé intolérant

19 avril : Marie-Jeanne Roblin, fille mineure de Silvain Roblin, chirurgien-juré et régisseur de la terre de Richerand, demeurant à Chaulgnes, contre le sieur Faulo, curé de Chaulgnes ; celui-ci aurait dit à Jeanne Roblin : « Mordieu ! Vous allez dans le chœur en casaquin, vous avez l'air d'une comédienne ; la première fois que vous et votre mère y viendrez, je vous ferai sortir. »

Le 18 du même mois, Marie-Jeanne Roblin se trouvait chez la nommée Bernard ; le curé était présent, « il accabla [la jeune fille] de mille sottises et s'épancha en vilains propos contre son père et sa mère, puis il luy lança un soufflet. »

Gabrielle Gauchet, épouse Roblin, et mère de la jeune fille, se rend chez le curé pour comprendre ce qui s'est passé. Le curé la menace d'un bâton ferré. Nouvelle démarche du sieur Roblin. Le curé aurait dit à la dame Roblin, lors d'une autre rencontre : « Allez vous faire remplir le ventre, peut-être l'avez-vous déjà, vous tuez votre mary parce que vous aimez trop ça. »

  • Cote 1 B 169. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 15 novembre 2023 à 11:44 (CET)

1778 - Le curé de Parigny a eu un comportement scandaleux

Paul Simien, prêtre, curé de Parigny-les-Vaux, est accusé d'avoir eu à plusieurs reprises une conduite scandaleuse. Il a refusé la communion à plusieurs paroissiens ; il a refusé la confession à quelques uns de ses paroissiens atteints de maladie, il a laissé les dénommés Gueneau et Thibaut et Marguerite Collier, et un pauvre mendiant nommé Huet mourir sans les sacrements de l'Eglise ; il a tenu des propos scandaleux pendant la messe sur le compte du nommé Bernard et de son épouse ; et il est accusé d'avoir commis des tentatives licencieuses envers auprès de plusieurs paroissiennes.

Il est ajourné à comparoir en personne à trois jours francs au prétoire de l'officialité (22 janvier 1778).

Contre-attaque de Paul Simien : « depuis quarante ans qu'il est titulaire de la cure de Parigny il s'est attaché à mériter par sa conduite régulière l'estime et l'approbation de son évêque, et il croyait aussi avoir acquis la confiance de ses paroissiens... » Il accuse l'auteur des calomnies, le dénonciateur Jean Moreau dit Lechoux.

  • Cote 1B 171/1. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 16 novembre 2023 à 10:29 (CET)

1780 - À propos de la conduite des prélats

Dom Vorles Chaussier, prieur, et dom Gérard-Marius Landelle, cellérier et prieur de l'abbaye royale de Saint-Léonard de Corbigny, ordre de Saint-Benoît, congrégation de Saint-Maur, demeurant en l'abbaye, contre François-Germain Guillemain d'Échon et Adrien Guillemain de Chazelle son frère : injures par ledit Guillemain à dom Chaussier dans un dîner chez le seigneur de Chitry-la-Mine, où se trouvait, outre dom Chaussier, un religieux bernardin, directeur des dames du Réconfort, et le curé de Chaumot. « Le sieur Guillemain d'Échon ayant fait tomber la conversation sur les ecclésiastiques en général, s'exhala en propos les plus indécents..., se déchaîna également contre les séculiers et les réguliers, et, sans respect même pour les chefs de l'ordre hiérarchique, il confondit les seigneurs évêques et archevêques avec les ministres de la la religion de second ordre, en leur imputant à tous un dérèglement égal dans leurs mœurs et une conduite irrégulière et scandaleuse ; se tournant du côté des trois qui formoient partie de l'assemblée, il ajouta qu'il étoit bien sûr que de ces trois ecclésiastiques il y en avoit au moins deux qui avoient des bâtards. » Cette controverse s'est poursuivie par coups de poing dans l'estomac donnés par Jean-Adrien Guillemain de Chazelle à dom Landelle (29 septembre).

1781 - À propos de bancs dans l'église de Saint-Privé de Decize

François Charpin, curé de la paroisse Saint-Privé de Decize, se plaint que les deux frères Dumont, quoique ne résidant pas dans sa paroisse (l'un est greffier de la châtellenie de Decize et demeure paroisse Saint-Aré, l'autre est soldat de la garnison) possèdent deux bancs dans l'église et jamais il ne leur a été fait aucune concession.

Le curé et le marguilier veulent procéder à une adjudication de ces bancs à l'issue de la messe. Un certain Jacques Roy s'emporte en mauvais propos contre le curé, au point de lui dire qu'il étoit un pédant et que le banc ne seroit jamais entragé (?). Le curé tente de le calmer. Jacques Roy s'enflamma et dit au curé en lui montrant le poing « Va baiser ta servante, prends à témoin si tu veux, je ne crains pas de le dire... »

  • Cote 1 B 174. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 16 novembre 2023 à 17:59 (CET)

1784 - Insultes envers un curé

François-Augustin Marille, pauvre curé de la paroisse de Vielmanay : à l'issue de la messe du lundi de Pâques célébrée en l'église, les habitants de la paroisse sont restés assemblés à l'effet de procéder à la nomination d'un marguillier et de fixer ses gages. Les sieurs Claude François Sordet et Sordet son fils, clerc du procureur fiscal de Pouilly, se présentèrent et déclarèrent qu'ils s'opposaient à cette délibération. Puis Sordet, en colère, s'emporta contre le curé : « c'est vous même qui donnez le mauvais exemple à vos paroissiens ; car vous avez chez vous une salope, une drôlesse, que vous avez renvoyée enceinte, mais que vous avez fait revenir et que vous remplirez encore. » Le suppliant, si injustement offensé, avait pu répondre et se justifier d'une diffamation aussi odieuse, mais par respect pour le Saint Lieu, il a décidé de se pourvoir devant la justice contre l'auteur de si scandaleuses imputations. Le fils Sordet aurait dit à son père : « Ne voyez-vous pas que ce curé est un aigrefin qui cherche à vous engager dans une affaire sérieuse ? Permettez que je sois votre interprète, je vais bien lui répliquer. » Ce qui ranime la verve su sieur Sordet père qui traita à l'instant ledit curé de « langue d'aspic ».

  • Cote 1 B 177. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 18 novembre 2023 à 14:33 (CET)

1786 - Des calomnies contre le curé de Planchez

Lazare François Dzaure, prêtre, curé de la paroisse de Planchez, accuse le nommé Jean Mien, ancien facteur de monsieur Sautereau, qui depuis près d'une année le calomnie, prétendant qu'il est usurier, fait des prêts d'argent moyennant 4 sols par livre, qu'il va la nuit sur les ports marquer des bois qui ne lui appartiennent pas.

  • Cote 1B 179/3. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 18 novembre 2023 à 18:40 (CET)

1787 - Destruction d'un décor d'une église

Messire Pierre Babault de La Chaussade, seigneur haut-justicier de Beaumont la Ferrière et autres terres, contre Maître Jean-Marie Balandreau, curé, et les fabriciens de Beaumont la Ferrière, à cause de la destruction « d'une partie de litre ou ceinture funèbre peinte de goût gothique, sur laquelle il y avoit les armoiries et même les désignations de fondations de bienfaisance... On y distinguoit une figure à genoux sur un prie-Dieu et de l'autre côté une femme à genoux, ce qui annonçoit une forme de mausolée... Cette peinture venoit d'être découverte en déplaçant une espèce de boète scellée dans le mur à l'intérieur du choeur, du côté de l'évangile, dans laquelle on enfermoit la bannière de la paroisse. » Le curé avait fait couvrir de blanc de chaux ces peintures, malgré les représentations de l'agent de M. de La Chaussade. (26 mai)

  • Cote 1 B 180/1. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 20 novembre 2023 à 11:58 (CET)

1796 (18 mars - 28 Ventose An 4) - Désaveu d'Aillot et Baudoin

Acquittement des citoyens Aillot et Baudoin, ex-prêtres. Accusés d'avoir rétracté leurs serments, emprisonnés à Nevers ; faute de preuves, ils sont remis en liberté.

1797 (11 janvier - 22 Nivose An 5) - Prêtres réfractaires

Affaire des prêtres réfractaires et insermentés, renvoi aux instances nationales. 4 Pluviose : les prêtres Pierre-Ignace Dujardin ci-devant Récollet, Etienne Trouteau, ex-Jacobin, Jean Godin ex-curé de Saincaize, et Rogelet.

Notes et références

Notes


References