Champvert

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Présentation

Photo site communal [1]

Commune rurale avec 779 Champivertins et Champivertines au recensement de 2018.
La D136 vers l'ouest la relie rapidement à Saint Léger des Vignes et à Decize.
Au sud de la commune passent le canal du Nivernais et l'Aron

Histoire

Les fouilles effectuées de 1897 à 1900, au lieu dit les Chétives Vignes, font apparaître une importante villa gallo-romaine. Des substructions couvent environ deux hectares et révèlent l'implantation de thermes, d'un four et de mosaïques.

Au Moyen Age, le village se construit à l'emplacement actuel, autour d'un petit château fort ceint de murs d'enceinte.

Au 19ème siècle, avec le percement du canal du Nivernais et la construction de la ligne de chemin de fer Chagny-Nevers, les carrières de pierre prospèrent. Au port d'embarquement de la Copine, plaque tournante entre le canal latéral à la Loire et le canal du Nivernais, le charbon des houillères de La Machine est chargé sur des trains ou des péniches. L'usine de céramique s'installe à Brain, que Champvert partage avec Decize.

  • Source: Le patrimoine des communes de la Nièvre, éditions Flohic

Au début de la seconde guerre mondiale

Deux trains de réfugiés arrivent à la gare de Decize le 4 septembre 1939. Les réfugiés vont être répartis entre les communes de Decize, Champvert, La Machine, Dornes et Avril-sur-Loire. Des autos et des cars sont réquisitionnés pour les acheminer.

A Champvert, ils sont 200. Le maire déplore de ne disposer que de "quelques logements abandonnés, insalubres, d’écuries et de granges"[2]

Les caves seraient insuffisantes pour protéger la population en cas de bombardement. Le maire fait creuser des tranchées en octobre 1939.

Une activité parmi d'autres au port de Champvert

En 1967, la péniche Aster a été achetée par M. Georges Burdin, marinier basé à Decize.

La péniche a transporté principalement du charbon ; pendant les dernières années de son activité commerciale, elle chargeait du charbon de La Machine au port de La Copine [not 1] et le livrait à la cimenterie de Beffes [not 2] ; au retour, elle apportait du ciment à Nevers, ou à Decize au port de la Jonction.

En feuilletant le dernier registre du toueur, il est possible de suivre les va-et-vient de l'Aster entre La Copine et Beffes, via le bief navigable de Loire à Decize et la Jonction du canal latéral à la Loire :

  • en 1971, l'Aster effectue 8 rotations entre février et décembre, les plus fréquentes en fin d'année ; il lui faut deux fois deux jours pour effectuer le trajet aller et retour, et parfois plusieurs jours d'attente pour le déchargement ; chaque fois, elle transporte 200 tonnes de charbon ; le tonnage de ciment ou de plâtre n'est pas indiqué car la péniche est touée à vide entre la Jonction et le canal du Nivernais ;
  • en 1972, l'activité commerciale est plus rare : deux allers et retours en mars ; ensuite, le marinier Burdin n'a plus de charbon à charger ; la fermeture prochaine de la mine est précédée par une réduction progressive de la production et les derniers transports se font par train.

Notes et références

Notes

  1. A Champvert, tout près de l'entrée de Decize
  2. Dans le Cher, proche de Fourchambault

References

  1. https://www.mairie-champvert.fr/
  2. Article dans Paris Centre