« Tentatives de meurtre » : différence entre les versions

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*Le mineur Claude Leblanc, 32 ans, pris de boisson, se rend chez son voisin Grandjean, qui est couché. Leblanc se dispute avec Mme Grandjean, 26 ans. Celle-ci gifle l'ivrogne ; son nez saigne ; il part en proférant des menaces. Leblanc revient quelque temps plus tard, armé d'un fusil Lefaucheux, il brise deux vitres et tire dans la maison. Le premier projectile frappe le mur, la seconde balle atteint Mme Grandjean à l'épaule droite. Grandjean vient au secours de son épouse ; il repousse l'envahisseur à coups de manche à balai. Le docteur Dezautière, appelé pour soigner Mme Grandjean, la fait hospitaliser au Creusot. Leblanc est conduit en prison. (Dimanche 12 août 1900).
*Le mineur Claude Leblanc, 32 ans, pris de boisson, se rend chez son voisin Grandjean, qui est couché. Leblanc se dispute avec Mme Grandjean, 26 ans. Celle-ci gifle l'ivrogne ; son nez saigne ; il part en proférant des menaces. Leblanc revient quelque temps plus tard, armé d'un fusil Lefaucheux, il brise deux vitres et tire dans la maison. Le premier projectile frappe le mur, la seconde balle atteint Mme Grandjean à l'épaule droite. Grandjean vient au secours de son épouse ; il repousse l'envahisseur à coups de manche à balai. Le docteur Dezautière, appelé pour soigner Mme Grandjean, la fait hospitaliser au Creusot. Leblanc est conduit en prison. (Dimanche 12 août 1900).


===1911 - Deux tristes sires===
*Le dragueur decizois Jean Jaillot a été conduit en prison, où il doit purger une peine de deux mois pour coups et blessures. Il avait jeté par-dessus le parapet du quai de la Vieille-Loire le plâtrier Rozier avec lequel il s'était disputé. Les gendarmes ont également arrêté le nommé Lapôtre, un verrier de 19 ans, déjà coupable de trois agressions en quelques jours : un coup de couteau, une morsure et un coup de poing ; comme cela ne suffisait pas, Lapôtre avait aussi brûlé le jeune Gustave Charpentier avec du verre en fusion.
L'Indépendant de la Nièvre, 9 décembre 1911.





Version du 5 mai 2014 à 20:50

1900 - Tentative de parricide dans le faubourg Saint-Privé

  • Le jeune Sabourin, 17 ans, tailleur d'habits, a tenté de tuer à coups de cognée son père, marchand d'eau de Javel, qui dormait dans son lit. Au premier coup, M. Sabourin père, ayant eu la tête fendue, eut la force de sauter à terre juste à temps pour éviter une nouvelle attaque. D'un brusque mouvement, il fit dévier la cognée, qui alla frapper son agresseur. Le docteur Régnier, aussitôt appelé, prodigua ses soins aux deux blessés, qui perdaient leur sang en abondance. Le jeune Sabourin, qui a déjà maintes escapades à son actif, paraît ne pas jouir de toutes ses facultés. C'est un lecteur passionné de feuilletons à grand effet ; il a la tête bourrée de crimes, d'attaques nocturnes, etc... Il a voulu mettre en action une des scènes d'un roman qui l'a beaucoup impressionné. Il a été conduit en prison à Nevers.
  • Le journal La Tribune, qui déplore l’influence des feuilletons, en publie régulièrement un depuis le mois de mars : Le Bureau de placement, écrit par Camille Bias, qui précède La Fiancée d’avril, par Guy Chantepleure, et Plus Riche, par Mary Floran. Les faits divers rapportés dans les journaux sont autrement plus excitants : ainsi, le 14 janvier, plusieurs colonnes sont consacrées aux « deux femmes coupées en morceaux à Lyon » par le tueur Richetto. (17 juillet 1900).

1900 - Tentative de meurtre à La Machine

  • Le mineur Claude Leblanc, 32 ans, pris de boisson, se rend chez son voisin Grandjean, qui est couché. Leblanc se dispute avec Mme Grandjean, 26 ans. Celle-ci gifle l'ivrogne ; son nez saigne ; il part en proférant des menaces. Leblanc revient quelque temps plus tard, armé d'un fusil Lefaucheux, il brise deux vitres et tire dans la maison. Le premier projectile frappe le mur, la seconde balle atteint Mme Grandjean à l'épaule droite. Grandjean vient au secours de son épouse ; il repousse l'envahisseur à coups de manche à balai. Le docteur Dezautière, appelé pour soigner Mme Grandjean, la fait hospitaliser au Creusot. Leblanc est conduit en prison. (Dimanche 12 août 1900).

1911 - Deux tristes sires

  • Le dragueur decizois Jean Jaillot a été conduit en prison, où il doit purger une peine de deux mois pour coups et blessures. Il avait jeté par-dessus le parapet du quai de la Vieille-Loire le plâtrier Rozier avec lequel il s'était disputé. Les gendarmes ont également arrêté le nommé Lapôtre, un verrier de 19 ans, déjà coupable de trois agressions en quelques jours : un coup de couteau, une morsure et un coup de poing ; comme cela ne suffisait pas, Lapôtre avait aussi brûlé le jeune Gustave Charpentier avec du verre en fusion.

L'Indépendant de la Nièvre, 9 décembre 1911.


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