Potut Georges

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POTUT Georges (1900-1989)

Georges Potut
  • Il nait le 25 juin 1900 à Paris (5e).
  • Licencié ès lettres et en droit, diplômé d'études supérieures d'économie politique et de droit public, ainsi que de l'École libre des sciences politiques, il est journaliste de profession. Professeur dès 1927 à l'École des hautes études sociales et internationales, il en devient le président ainsi que de l'École supérieure de journalisme de Paris.
  • Attiré par la politique, il milite au parti radical socialiste et devient secrétaire du bureau national.
  • En 1932, il se présente aux élections législatives du 8 mai, dans la 2e circonscription de Nevers. Il est candidat du parti républicain radical et radical-socialiste. « J'ai reçu, déclare-t-il, l'investiture d'un parti qui est, par ses traditions et son passé, comme par ses vues sur l'avenir, le parti historique de la démocratie française et même... l'expression même de la démocratie française laborieuse et éprise d'idéal. » Son programme électoral consiste essentiellement à réaliser des économies, à rétablir l'équilibre budgétaire, à lutter contre le chômage, à réformer la fiscalité, à encourager la création de coopératives et de syndicats agricoles, à développer la participation des travailleurs à l'entreprise, a établir un statut du travail pour les ouvriers, à procéder à une réforme de l'État et à organiser la paix.
  • Le scrutin est uninominal. Après avoir obtenu 2.012 voix sur 14.233 inscrits et 12.073 votants au premier tour, il triomphe de ses adversaires Locquin et Chatout, par 6.632 suffrages alors que ces derniers n'en recueillent respectivement que 4.811 et 511.
  • Au cours de cette législature, il est membre de la commission d'assurance et de prévoyance sociales, ainsi que de la commission des mines et de la force motrice et secrétaire de commission de la réforme de l'État. Ses interventions, au cours de débats budgétaires et financiers, sont nombreuses. Elles concernent essentiellement le redressement financier de la France, la réforme fiscale visant à diminuer les impôts des petits commerçants et à aménager la taxe sur les produits agricoles, l'organisation du marché de la viande, la défense de l'épargne, l'organisation d'un conseil national économique. Il dépose également une proposition de loi importante tendant à ajouter à la loi monétaire du 25 juin 1928 les polices d'assurance sur la vie, les contrats de rentes viagères et toutes conventions de même nature juridique conclues entre particuliers avant la stabilisation du franc.
  • En cours de législature, il est élu en 1935 conseiller municipal de Decize et conseiller général du canton. Il devient immédiatement maire de la ville et rapporteur général de la commission des finances de l'assemblée départementale.
  • Aux élections du 26 avril 1936, il est réélu dès le premier tour. Sur 13.871 inscrits et 11.763 votants, il obtient 6.059 suffrages, contre 3.463 accordés à Nessler, 1.597 à Chatout et 446 à Thuizat. Son but est de « rénover la politique, rajeunir les institutions » car « la réforme de l'État s'impose pour donner au fonctionnement du régime la stabilité qu'il a perdue », ceci en améliorant les lois sociales, en assurant la sécurité à la jeunesse, en organisant une paix durable.
  • Au cours de son mandat il siège de nouveau au banc du parti radical et radical-socialiste. Il est membre de la commission de l'armée ainsi que de la commission des mines et de la force motrice. Il dépose également de nombreuses propositions de loi d'ordre financier et intervient dans de nombreux débats du même ordre, tels les projets de loi donnant au gouvernement les pouvoirs nécessaires pour le redressement financier du pays de 1937 et 1938.
  • Il est d'ailleurs l'auteur d'un ouvrage sur les problèmes financiers posés à la fin de la première guerre mondiale intitulé « Finances de la Paix ». Il est l'un des premiers à avoir reconnu aux faits économiques l'importance qui est la leur aujourd'hui et à montrer quel devrait être l'expansion de l'économie et dans la protection de la stabilité monétaire.
  • Défenseur des classes moyennes au Parlement, il est, dès 1934, président de la Confédération nationale des associations de classes moyennes. Il assume également la présidence de la chambre de commerce franco-italienne.
  • Le 10 juillet 1940 au Congrès de Vichy il accorde les pouvoirs constituants au maréchal Pétain.
  • Il décède le 05/08/1989 à Eygurande (Corrèze)




Sources :
Dictionnaire des Parlementaires français, Robert et Cougny
Dictionnaire des Parlementaires français, Jean Jolly
Site de l'Assemblée Nationale
--m mirault 17 août 2011 à 08:46 (CEST)