« Parigny la Rose monument aux morts » : différence entre les versions

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En tirant sur la corde reliée à la vieille cloche de la petite église, pour sonner le tocsin, en pré­sence de tous les habitants du village, le 2 août 2014, tout juste cent ans après l’ordre de mobilisation générale, le maire, Maurice Nicolas, s’est dit qu’il fallait absolument un monument aux morts dans sa commune.  
En tirant sur la corde reliée à la vieille cloche de la petite église, pour sonner le tocsin, en pré­sence de tous les habitants du village, le 2 août 2014, tout juste cent ans après l’ordre de mobilisation générale, le maire, Maurice Nicolas, s’est dit qu’il fallait absolument un monument aux morts dans sa commune.  


Car Parigny la­ Rose n’en a jamais eu. Pourtant, quatre des enfants de ce petit village du Haut­-Nivernais (pas plus d’une grosse quarantaine d’habitants) ont donné leur vie pour la Patrie, lors de la Grande Guerre. Edmond Prestant, Albert Guidoux, Louis Fleury et René Billard ont leurs noms gravés sur une modeste plaque scellée sur l’un des murs de l’église, à l’entrée du chœur. Étonnant… Juste en face, sur un meuble, trône la maquette d’un monument aux morts jamais réalisé. Un projet, esquissé en 1926. Mais resté sans suite.
Car Parigny la­ Rose n’en a jamais eu. Pourtant, quatre des enfants de ce petit village du Haut­-Nivernais (pas plus d’une grosse quarantaine d’habitants) ont donné leur vie pour la Patrie, lors de la Grande Guerre. Edmond Prestant, Albert Guidoux, Louis Fleury et René Billard ont leurs noms gravés sur une modeste plaque scellée sur l’un des murs de l’église, à l’entrée du chœur.


Depuis des décennies, Parigny la­ Rose, sans pour autant oublier ses disparus de la “Der des Der”, n’avait pas organisé de cérémonies pour le 11 novembre. Mais 2014, l’année du centenaire de l’entrée en guerre a mis fin à cette longue absence sur le calendrier local. « C’est dans la logique des choses ! », répond Maurice Nicolas en évoquant l’actuelle volonté municipale d’ériger un lieu de mémoire. La décision a été entérinée l’an dernier. Depuis, la réflexion a fait son chemin. Et les ateliers de sculpture Enache (qui ont participé à la restauration des statues des personnages mythiques de la façade occidentale de la cathédrale de Reims), installés à [[Chevannes Changy]], à quelques encablures de Parigny la­ Rose, travaillent sur un projet de monument.  
Depuis des décennies, Parigny la­ Rose, sans pour autant oublier ses disparus de la “Der des Der”, n’avait pas organisé de cérémonies pour le 11 novembre. Mais 2014, l’année du centenaire de l’entrée en guerre a mis fin à cette longue absence sur le calendrier local. « C’est dans la logique des choses ! », répond Maurice Nicolas en évoquant l’actuelle volonté municipale d’ériger un lieu de mémoire. La décision a été entérinée l’an dernier. Depuis, la réflexion a fait son chemin. Et les ateliers de sculpture Enache (qui ont participé à la restauration des statues des personnages mythiques de la façade occidentale de la cathédrale de Reims), installés à [[Chevannes Changy]], à quelques encablures de Parigny la­ Rose, travaillent sur un projet de monument.  

Version du 22 novembre 2015 à 19:14

La petite commune nivernaise de Parigny la­ Rose fait partie des rares en France à ne pas avoir de monument aux morts. Elle en fait construire un actuellement. Il sera inauguré le 11 novembre prochain. En tirant sur la corde reliée à la vieille cloche de la petite église, pour sonner le tocsin, en pré­sence de tous les habitants du village, le 2 août 2014, tout juste cent ans après l’ordre de mobilisation générale, le maire, Maurice Nicolas, s’est dit qu’il fallait absolument un monument aux morts dans sa commune.

Car Parigny la­ Rose n’en a jamais eu. Pourtant, quatre des enfants de ce petit village du Haut­-Nivernais (pas plus d’une grosse quarantaine d’habitants) ont donné leur vie pour la Patrie, lors de la Grande Guerre. Edmond Prestant, Albert Guidoux, Louis Fleury et René Billard ont leurs noms gravés sur une modeste plaque scellée sur l’un des murs de l’église, à l’entrée du chœur.

Depuis des décennies, Parigny la­ Rose, sans pour autant oublier ses disparus de la “Der des Der”, n’avait pas organisé de cérémonies pour le 11 novembre. Mais 2014, l’année du centenaire de l’entrée en guerre a mis fin à cette longue absence sur le calendrier local. « C’est dans la logique des choses ! », répond Maurice Nicolas en évoquant l’actuelle volonté municipale d’ériger un lieu de mémoire. La décision a été entérinée l’an dernier. Depuis, la réflexion a fait son chemin. Et les ateliers de sculpture Enache (qui ont participé à la restauration des statues des personnages mythiques de la façade occidentale de la cathédrale de Reims), installés à Chevannes Changy, à quelques encablures de Parigny la­ Rose, travaillent sur un projet de monument.

Le futur cénotaphe sera installé vers l’église, côté chœur. «C’est le lieu le plus central du village, un passage obligé, à la croisée des routes qui traversent le bourg », explique le maire. Juste à côté s’élancent les tilleuls plantés voici soixante­-dix ans par chacune des familles de la commune. Une couronne d’arbres ressemblant à une haie d’honneur. Elle donne l’impression d’attendre le monument dont la réalisation devrait être terminée cet automne, avant la commémoration de l’armistice de la Grande Guerre.


Source: Jean-François Perret - extrait d'article du Journal du Centre du 19 juillet 2015


--Patrick Raynal 4 août 2015 à 12:16 (CEST)