Meunier Jean Marie

De Wiki58
Révision datée du 4 décembre 2010 à 22:33 par Admin (discussion | contributions) (Page créée avec « ==Jean-Marie Meunier, ecclésiastique et érudit (1862-1929)== <br> *Fils de Pierre et Marie Gathe, Jean-Marie nait à Chaulgnes le 14 septembre 1862. *Son grand-père, Jean... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigationAller à la recherche

Jean-Marie Meunier, ecclésiastique et érudit (1862-1929)


  • Fils de Pierre et Marie Gathe, Jean-Marie nait à Chaulgnes le 14 septembre 1862.
  • Son grand-père, Jean a eu la surprise 50 ans plus tôt de voir s'arrêter à Barbeloup un convoi pour le moins étrange. Il s'agissait du pape Pie VII qui remontait à Fontainebleau pour couronner Napoléon
Voir Le pape Pie VII s'est reposé à Tronsanges.
Cette rencontre a certainement influé sur le destin de son petit-fils, puisque, depuis et en signe de reconnaissance, un fils de chaque génération de Meunier se voit offrir la possibilité de faire des études au séminaire.
  • Son arrière-grand-père, Pierre Muller, né à Wissembourg, fait prisonnier par Kellerman à la bataille de Valmy le 20/09/1792, reste en France une fois libéré et vient s'installer à Chaulgnes puis à Tronsanges. En se faisant naturaliser, il traduit simplement son nom de Muller par Meunier.


Revenons à Jean-Marie …

  • Il fait donc ses études au grand séminaire de Nevers, puis à l'Institut catholique de Paris où il prépare une licence ès-lettres.
  • Il est ordonné prêtre en 1887.
  • Il suit les cours de l'École pratique des hautes études et devient le disciple de l'abbé Rousselot (phonéticien et dialectologue).
  • De retour à Nevers, il est nommé professeur à l'institution Saint-Cyr.
  • S'intéressant plus particulièrement à la phonétique, il entreprend l'étude des parlers nivernais et publie  « Les patois nivernais étudiés au phonomètre (1890)»,  « L'évolution des parlers nivernais (1897) » puis  « Origine et histoire des parlers du Nivernais (1898) ».
  • Il est reçu docteur ès-lettres en 1912 avec ses  « Études morphologiques sur les pronoms personnels dans les parlers actuels du Nivernais » et sa  « Monographie phonétique du parler de Chaulgnes ».
  • Il est nommé chanoine par l'évêque de Nevers et devient l'assistant de l'abbé Rousselot auquel il succède à l'Institut catholique ainsi qu'au Collège de France. Il est élu membre de l'Institut de Coïmbre.
  • Parmi ses nombreux écrits (une bonne cinquantaine), on peut encore citer  « La prononciation du latin classique (1903) »,  « L'emplacement de Noviodunum Aeduorum de César et le nom de Nevers (1907) »,  « Atlas linguistique et tableaux des pronoms personnels du Nivernais (1912) » et  « Application de la phonétique expérimentale à l'étude des langues vivantes et à la thérapeutique, c'est-à-dire à la correction des vices du langage et à la rééducation des sourds-muets (1927) ».
  • On peut entendre sa voix dans le conte du maignen qu'il a enregistré en 1912 alors qu'il était directeur du Petit Séminaire de Corbigny.
  • Il s'éteint le 29 août 1929 et est enterré dans sa ville natale de Chaulgnes.



Sources :
Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts. Année 1929
Site de la mairie de Chaulgnes
Messages de Brigitte Foudrier et Françoise Lecat publiés sur la liste GenNièvre
--m mirault 4 décembre 2010 à 21:33 (CET)