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*Dimanche dernier, 28 juin, un malfaiteur s'est introduit dans le presbytère de Livry, pendant la grand-messe.<br>A l'aide d'une pince ou d'un ciseau, il a fracturé un secrétaire dans la chambre à coucher de M. Cadeau, [[Curés Livry|<u>curé de Livry</u>]], et a forcé deux autres meubles dans le salon. Il a été dérobé une certaine somme d'argent et un titre de rente appartenant à la fabrique de l'église. Il a pu se retirer, comme il était entré, par une fenêtre du 1er étage, sans être inquiété.<br>Ce n'est qu'après déjeuner que M. le curé s'est aperçu du vol. La gendarmerie de St-Pierre, prévenue de suite, s'est transportée à Livry et a ouvert une enquête.<br>Ce cambriolage commis en plein jour, au centre du pays, à quelques mètres de l'église, paraît être l’œuvre d'une bande organisée qui exploite nos campagnes. On a aperçu deux étrangers, bien vêtus, qui ont rodé dans le pays quelques jours avant le vol.<br>On a perdu leurs traces depuis la matinée de dimanche. | |||
:(''Le Courrier de la Nièvre du 05/07/1903'')<br> | |||
*Accident : <br>Mardi matin, M. Marchand, agriculteur au domaine de la Baravelle, commune de Livry, s'est blessé accidentellement avec son fusil.<br>Il a dû être transporté à l'hospice de Nevers. | |||
:(''Le Courrier de la Nièvre du 13/09/1903'')<br> | |||
*Incendie : <br>Mardi matin, 27 courant, le feu a détruit un bâtiment comprenant grange et écurie, sis à Livry et appartenant à M. Couvert. Des récoltes appartenant au fermier, M Fargin, ont été également la proie des flammes.<br>Les pertes, assez élevées, sont couvertes par des assurances. | |||
:(''Le Courrier de la Nièvre du 01/11/1903'')<br> | |||
*Meurtre d'un chemineau : <br>Dans la nuit du 29 au 30 octobre dernier, deux chemineaux couchés dans une grange, à Livry, les nommés Antoine Bach, 68 ans et Louis Leven, 58 ans, se prirent de querelle pour un motif peu avouable. En voulant résister à Leven, Bach le saisit par le cou et opéra une si violente pression que son adversaire fut bientôt étouffé.<br>La justice a gardé Bach à sa disposition. | |||
:(''Le Courrier de la Nièvre du 08/11/1903'') | |||
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Version actuelle datée du 20 janvier 2014 à 11:29
Relevé dans la presse
- Dimanche dernier, 28 juin, un malfaiteur s'est introduit dans le presbytère de Livry, pendant la grand-messe.
A l'aide d'une pince ou d'un ciseau, il a fracturé un secrétaire dans la chambre à coucher de M. Cadeau, curé de Livry, et a forcé deux autres meubles dans le salon. Il a été dérobé une certaine somme d'argent et un titre de rente appartenant à la fabrique de l'église. Il a pu se retirer, comme il était entré, par une fenêtre du 1er étage, sans être inquiété.
Ce n'est qu'après déjeuner que M. le curé s'est aperçu du vol. La gendarmerie de St-Pierre, prévenue de suite, s'est transportée à Livry et a ouvert une enquête.
Ce cambriolage commis en plein jour, au centre du pays, à quelques mètres de l'église, paraît être l’œuvre d'une bande organisée qui exploite nos campagnes. On a aperçu deux étrangers, bien vêtus, qui ont rodé dans le pays quelques jours avant le vol.
On a perdu leurs traces depuis la matinée de dimanche.
- (Le Courrier de la Nièvre du 05/07/1903)
- Accident :
Mardi matin, M. Marchand, agriculteur au domaine de la Baravelle, commune de Livry, s'est blessé accidentellement avec son fusil.
Il a dû être transporté à l'hospice de Nevers.
- (Le Courrier de la Nièvre du 13/09/1903)
- Incendie :
Mardi matin, 27 courant, le feu a détruit un bâtiment comprenant grange et écurie, sis à Livry et appartenant à M. Couvert. Des récoltes appartenant au fermier, M Fargin, ont été également la proie des flammes.
Les pertes, assez élevées, sont couvertes par des assurances.
- (Le Courrier de la Nièvre du 01/11/1903)
- Meurtre d'un chemineau :
Dans la nuit du 29 au 30 octobre dernier, deux chemineaux couchés dans une grange, à Livry, les nommés Antoine Bach, 68 ans et Louis Leven, 58 ans, se prirent de querelle pour un motif peu avouable. En voulant résister à Leven, Bach le saisit par le cou et opéra une si violente pression que son adversaire fut bientôt étouffé.
La justice a gardé Bach à sa disposition.
- (Le Courrier de la Nièvre du 08/11/1903)