« La Charité-sur-Loire les Quatre-vingt-quatre marches » : différence entre les versions

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'''<u>QUATRE-VINGT-QUATRE MARCHES à LA CHARITÉ-SUR-LOIRE</u>'''
C'est un lieu légendaire de la cité, situé à l'extrémité ouest de la [[La Charité-sur-Loire rue Saint-Jacques|rue Saint-Jacque]]s. Un escalier prend naissance près de la grange dépendant de ce qui fut le presbytère de la [[La Charité Saint Jacques|paroisse Saint-Jacques]].<br> L'origine des « 84 », comme disent les Charitois, remonte au milieu du XVII<sup>e</sup> siècle. La construction du couvent des bénédictins sur le clos Saint-Révérien entraîna la suppression de certains chemins. Gênés dans leurs déplacements, les habitants du quartier obligèrent les religieuses à ouvrir en 1658 une rue qui, trop pentue, dut être formée de 84 larges marches de pierre. Un passage souterrain passant sous l'escalier permettait de maintenir l'unité du clos Saint-Révérien.<br> A la base du nouvel escalier, mais avant même sa construction, il y avait un puits qui portait le nom de Puits Converse, probablement en rapport avec les religieuses qui avaient la charge d'y puiser de l'eau. Ce nom devint celui de la rue jusqu'au jour où le puits, ayant disparu, elle s'appela « Les 84 Marches ».<br><br>


*C'est un lieu légendaire de la cité, situé à l'extrémité ouest de la rue Saint-Jacques. Un escalier prend naissance près de la grange dépendant de ce qui fut le presbytère de la paroisse Saint-Jacques.<br> L'origine des « 84 », comme disent les Charitois, remonte au milieu du XVII<sup>e</sup> siècle. La construction du couvent des bénédictins sur le clos Saint-Révérien entraîna la suppression de certains chemins. Gênés dans leurs déplacements, les habitants du quartier obligèrent les religieuses à ouvrir en 1658 une rue qui, trop pentue, dut être formée de 84 larges marches de pierre. Un passage souterrain passant sous l'escalier permettait de maintenir l'unité du clos Saint-Révérien.<br> A la base du nouvel escalier, mais avant même sa construction, il y avait un puits qui portait le nom de Puits Converse, probablement en rapport avec les religieuses qui avaient la charge d'y puiser de l'eau. Ce nom devint celui de la rue jusqu'au jour où le puits, ayant disparu, elle s'appela « Les 84 Marches ».<br><br>
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*Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 81
*Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 81
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[[Catégorie : Rues]]
[[Catégorie : Mairies]]
[[Catégorie : Noms des rues]]

Version actuelle datée du 13 avril 2021 à 18:20

C'est un lieu légendaire de la cité, situé à l'extrémité ouest de la rue Saint-Jacques. Un escalier prend naissance près de la grange dépendant de ce qui fut le presbytère de la paroisse Saint-Jacques.
L'origine des « 84 », comme disent les Charitois, remonte au milieu du XVIIe siècle. La construction du couvent des bénédictins sur le clos Saint-Révérien entraîna la suppression de certains chemins. Gênés dans leurs déplacements, les habitants du quartier obligèrent les religieuses à ouvrir en 1658 une rue qui, trop pentue, dut être formée de 84 larges marches de pierre. Un passage souterrain passant sous l'escalier permettait de maintenir l'unité du clos Saint-Révérien.
A la base du nouvel escalier, mais avant même sa construction, il y avait un puits qui portait le nom de Puits Converse, probablement en rapport avec les religieuses qui avaient la charge d'y puiser de l'eau. Ce nom devint celui de la rue jusqu'au jour où le puits, ayant disparu, elle s'appela « Les 84 Marches ».

  • Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 81