Georges Guyoux témoignages

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Georges Guyoux a été appelé le premier janvier 1958. Comme son frère se trouvait déjà en Algérie, il est resté en métropole jusqu'en février 1959 : il a fait ses classes à Belfort au 35e R.I., puis il a été envoyé à la caserne de Nevers.

Le 28 février 1959, il est parti de Marseille sur le bateau Charles Plumier, en direction d'Oran. Arrivé le 3 mars à Colomb-Béchar, il a été affecté aux transmissions. Après un stage radio à El Biar, il a été affecté à une compagnie opérationnelle, chargée de surveiller la frontière marocaine autour de Colomb-Béchar et Kenadsa, sur l'Oued Guir. Les missions de cette compagnie consistaient à intercepter le trafic d'armes qui se faisait le plus souvent avec des chameaux. De grandes opérations de bouclage étaient lancées avec la Légion ; l'aviation surveillait les mouvements de l'ennemi et lançait fréquemment des bombes au napalm.

Lors de ces opérations Georges Guyoux devait porter le matériel radio très lourd (poste et piles, au total 25 kilos), plus un P.A. et deux grenades (destinées à détruire le poste en cas de danger). Il a souffert des écarts de températures. La vie quotidienne dans les postes du Sahara était exposée au danger des scorpions, aux punaises, aux moustiques.


Georges Guyoux a effectué aussi quelques séjours à Reggane, où étaient expérimentées les bombes atomiques françaises. Il est revenu en France le 3 mai 1960, avec une permission libérable ; il n'avait jamais eu de possibilité de revenir auparavant, étant donné la distance. Il est retourné à la vie civile le 13 juin 1960.

Sources

(Internet, garnisons pendant la guerre d'Algérie, simple mention du 35e R.I. à Béchar)

Notes et références

Notes


References