« Etrange » : différence entre les versions

De Wiki58
Aller à la navigationAller à la recherche
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
==1882 - Attaque sur un grand chemin ?==
==1882 - Attaque sur un grand chemin ?==
Avant-hier, 19 février, vers 9 heures du matin, le sieur Rival, charbonnier à [[La Fermeté]], a été arrêté, sur le chemin de grande communication n°18, à 500 mètres environ d'une ferme, par deux individus masqués sortis du taillis voisin. L'un de ces agresseurs était porteur d'un énorme gourdin, avec lequel il menaçait de frapper le pauvre homme s'il ne lui donnait immédiatement sa bourse; devant cette attitude Rival abandonna son porte-monnaie contenant 10 fr. Malgré cela, les voleurs ne l'ont pas laissé partir sans l'avoir maltraité.
Avant-hier, 19 février, vers 9 heures du matin, le sieur Rival, charbonnier à [[La Fermeté]], a été arrêté, sur le chemin de grande communication n°18, à 500 mètres environ d'une ferme, par deux individus masqués sortis du taillis voisin. L'un de ces agresseurs était porteur d'un énorme gourdin, avec lequel il menaçait de frapper le pauvre homme s'il ne lui donnait immédiatement sa bourse; devant cette attitude Rival abandonna son porte-monnaie contenant 10 fr. Malgré cela, les voleurs ne l'ont pas laissé partir sans l'avoir maltraité.
*Le Journal de la Nièvre – 22/02/1882
 
Le Journal de la Nièvre – 22/02/1882


Nos renseignements particuliers nous permettent aujourd'hui de revenir sur la prétendue attaque dont un sieur Rival, de [[La Fermeté]], aurait été victime il y a quelques jours.
Nos renseignements particuliers nous permettent aujourd'hui de revenir sur la prétendue attaque dont un sieur Rival, de [[La Fermeté]], aurait été victime il y a quelques jours.


Cet homme, qui avait amené samedi sa femme à [[Nevers]] pour consulter un médecin, l'avait laissée repartir seule, pour emporter lui-même les remèdes qui ne pouvaient être prêts que le lendemain ; il a passé la nuit dans une auberge de [[Nevers]], et est retourné à [[La Fermeté]] le dimanche matin. Peut-être avait-il déjà commencé le carnaval et dépensé l'argent qu'il avait en sa possession. Toujours est-il que tout s'accorde à faire supposer que cet individu aurait pris prétexte d'une agression pour expliquer la disparition de son argent et s'éviter les reproches légitimes de sa moitié.
Cet homme, qui avait amené samedi sa femme à [[Nevers]] pour consulter un médecin, l'avait laissée repartir seule, pour emporter lui-même les remèdes qui ne pouvaient être prêts que le lendemain ; il a passé la nuit dans une auberge de [[Nevers]], et est retourné à [[La Fermeté]] le dimanche matin. Peut-être avait-il déjà commencé le carnaval et dépensé l'argent qu'il avait en sa possession. Toujours est-il que tout s'accorde à faire supposer que cet individu aurait pris prétexte d'une agression pour expliquer la disparition de son argent et s'éviter les reproches légitimes de sa moitié.
*Le Journal de la Nièvre – 24/02/1882


Le Journal de la Nièvre – 24/02/1882
{{N&R}}__NOTOC__
[[Catégorie: Vie locale, moeurs]]
[[Catégorie: Vie locale, moeurs]]
[[Catégorie: Faits divers]]
[[Catégorie: Faits divers]]

Version actuelle datée du 19 janvier 2023 à 17:09

1882 - Attaque sur un grand chemin ?

Avant-hier, 19 février, vers 9 heures du matin, le sieur Rival, charbonnier à La Fermeté, a été arrêté, sur le chemin de grande communication n°18, à 500 mètres environ d'une ferme, par deux individus masqués sortis du taillis voisin. L'un de ces agresseurs était porteur d'un énorme gourdin, avec lequel il menaçait de frapper le pauvre homme s'il ne lui donnait immédiatement sa bourse; devant cette attitude Rival abandonna son porte-monnaie contenant 10 fr. Malgré cela, les voleurs ne l'ont pas laissé partir sans l'avoir maltraité.

Le Journal de la Nièvre – 22/02/1882

Nos renseignements particuliers nous permettent aujourd'hui de revenir sur la prétendue attaque dont un sieur Rival, de La Fermeté, aurait été victime il y a quelques jours.

Cet homme, qui avait amené samedi sa femme à Nevers pour consulter un médecin, l'avait laissée repartir seule, pour emporter lui-même les remèdes qui ne pouvaient être prêts que le lendemain ; il a passé la nuit dans une auberge de Nevers, et est retourné à La Fermeté le dimanche matin. Peut-être avait-il déjà commencé le carnaval et dépensé l'argent qu'il avait en sa possession. Toujours est-il que tout s'accorde à faire supposer que cet individu aurait pris prétexte d'une agression pour expliquer la disparition de son argent et s'éviter les reproches légitimes de sa moitié.

Le Journal de la Nièvre – 24/02/1882

Notes et références

Notes


References