« Decize rue du Grenier à Sel » : différence entre les versions

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*Qui habitait ici en 1911 ? : [http://archives.cg58.fr/ark:/60877/a011335859815nw6ssc/1/54 <u>voir le recensement des AD 58</u>]
*Qui habitait ici en 1911 ? : [http://archives.cg58.fr/ark:/60877/a011335859815nw6ssc/1/54 <u>voir le recensement des AD 58</u>]
*Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 75<br><br>
*Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 75
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[[Catégorie : Noms des rues]]
[[Catégorie : Noms des rues]]
[[Catégorie : Mairies]]
[[Catégorie : Mairies]]

Version actuelle datée du 28 mars 2021 à 05:41

Centre-Ville

Une salle où se pratiquait le jeu de paume, ancêtre du tennis, a donné l'un des noms de cette rue. L'autre nom ancien n'est indiqué que sur un acte notarial de 1773 (cession du Grenier à Sel de Decize).

Le Grenier à Sel de Decize.

La ville de Decize était dotée d'un Grenier à Sel dont la juridiction allait de Neuville à Fours et de Saint Ouen sur Loire à Dompierre-sur Besbre[1]. À côté de l'entrepôt, il y avait un tribunal et la demeure du grenetier. Ce dernier achetait sa charge et se remboursait largement (les abus successifs provoquèrent un mécontentement général contre la gabelle et les grenetiers)[2] ; les juges et procureurs affectés au tribunal ont tous appartenu aux familles de notables (Bélard, Gounot, Grenot, Robinot, Alixand).

Le Grenier à Sel, à la suite d'achats de terrains et bâtiments, occupait un espace assez vaste entre les remparts, l'actuelle rue qui porte son nom et l'ancienne Porte Larnière. Deux ruelles disparues aujourd'hui, rejoignaient le Grenier à Sel : la rue Girolle (ou Ruelle de la Fontaine Girolle), montant des remparts derrière le Grenier à Sel ; la ruelle des Juifs, impasse dont on voit encore les premiers mètres, juste en face de la rue du Grenier à Sel.


Début : Rue Saint-Just.
Fin : Rue Marguerite-Monnot.




  1. Commune de l'Allier
  2. Dans la cahier de doléances de Saint-Léger, rédigé le 11 mars 1789, on peut lire : « il serait convenable que le corps des financiers et gabeleurs, vraies sangsues du peuple, fut anéanti »