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'''<u>PLACE SAINT-JUST à DECIZE</u>''' ''Centre-Ville''
'''<u>PLACE SAINT-JUST à DECIZE</u>''' ''Centre-Ville''



Version du 13 juillet 2013 à 12:20

Place Saint-Just

PLACE SAINT-JUST à DECIZE Centre-Ville

  • Cette place a été dégagée de 1774 à 1787. Plusieurs maisons ont été démolies, pour donner accès au nouveau pont. Il ne reste plus rien de l'ancienne Porte de Loire, située au coin du Quai de Loire, qui était déjà en très mauvais état au XVIe siècle.
    Le pâté de maisons entre la rue des Pêcheurs et le Quai de Loire était autrefois occupé par la maison Léonard Robinot l'Aîné (1701-1776), grand-père maternel de Louis-Antoine de Saint-Just, notaire et échevin de Decize. En 1778, la propriété a été vendue et elle est devenue l'Hôtel des Voyageurs(1). Les bâtiments actuels ont été reconstruits en 1857.
    Louis-Antoine de Saint-Just (1767-1794) : né à Decize, fils de Louis-Jean de Saint-Just, capitaine des Gendarmes du Berry, et de Marie-Anne Robinot, le futur Conventionnel n'a vécu que jusqu'à l'âge de neuf ans à Decize et à Verneuil. Ses études se déroulèrent au collège de Soissons et à Reims. Sa carrière politique a été fulgurante ; élu à la Convention en septembre 1792, il accéda au Comité de Salut Public en compagnie de Robespierre, qu'il suivit dans la mort en Thermidor an II.
    Deux monuments ont été élevés sur la place : un buste de Saint-Just (œuvre du sculpteur Peignot), une fontaine inaugurée en 1991.

    Accès : Avenue Victor-Hugo, Rue Saint-Just, Rue de la République, Rue Louis-Blanc, Rue des Pêcheurs, Quai de Loire.

    (1) Cet hôtel a changé trois fois de dénomination, au gré de ses tenanciers et des modes : Hôtel de la Nation, du Cheval Blanc, puis du Grand Cerf.


  • Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 75