« Cossaye » : différence entre les versions

De Wiki58
Aller à la navigationAller à la recherche
Ligne 1 : Ligne 1 :
====Cossaye fête aujourd’hui sa centenaire - 1939====
====Cossaye fête aujourd’hui sa centenaire - 1939====
[[Image:Morand Anne.jpg|thumb|150px|Avec son arrière-arrière-petite nièce|]]
[[Image:Morand Anne.jpg|thumb|150px|Avec son arrière-arrière-petite nièce]]
Elle est née dans ce petit hameau qu’elle ne devait jamais quitter. Elle vécut une trentaine d’années avec sa mère,  puis à la mort de cette dernière, alla chez son frère qui habitait en face.<br>
Elle est née dans ce petit hameau qu’elle ne devait jamais quitter. Elle vécut une trentaine d’années avec sa mère,  puis à la mort de cette dernière, alla chez son frère qui habitait en face.<br>
Après avoir travaillé quelques années…elle est devenue «riche» . J’ai fait construire cette petite maison.<br>
Après avoir travaillé quelques années…elle est devenue «riche» . J’ai fait construire cette petite maison.<br>

Version du 20 janvier 2019 à 12:49

Cossaye fête aujourd’hui sa centenaire - 1939

Avec son arrière-arrière-petite nièce

Elle est née dans ce petit hameau qu’elle ne devait jamais quitter. Elle vécut une trentaine d’années avec sa mère, puis à la mort de cette dernière, alla chez son frère qui habitait en face.
Après avoir travaillé quelques années…elle est devenue «riche» . J’ai fait construire cette petite maison.
Mais, la «petite Tante » nous parle de 70 :
J’avais un frère qui était loué et la farine manquait…le blé n’avait pas été javelé…Alors, ma mère mettait un morceau de pain dans son tablier qu’elle nouait derrière pour qu’on n’y voit pas et le portait à mon frère…. Presque tous les hommes étaient partis, continue la centenaire, et j’étais alors au Grand Domaine…, je faisais le travail de «cousure »
Notre interlocutrice revit ces heures et songe aux fructueuses journées qu’elle faisait : «Pensez donc ; je gagnais 12 sous par jour, nourrie » .
Mademoiselle Anne Morand pose ayant à ses côtés sa cinquième génération de neveux représentée par une fillette blonde, toute fière de ses 2 ans, la petite Michèle Delamarre.

  • Source : AD 58 – Paris Centre, page 183
  • Transcripteur : Marie Anne Balivet janvier 2019