Cosne sur Loire

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Relevé dans la presse

  • Notre correspondant de Cosne nous écrit :
    Un accident a mis notre ville en émoi. Les ouvriers achevaient la réparation d'un des ponts de la ville qu'on avait fait sauter lors de l'invasion des Prussiens, quand un échafaudage se brisa. Trois ouvriers sont tombés : l'un d'eux est mort trois heures après ; on désespère des jours du second ; quant au troisième, il n'a que quelques contusions. Les médecins et les habitants se sont rendus immédiatement sur le lieu de l'accident pour porter secours aux victimes.
Le Petit Journal du 10/08/1871)

  • Un accident a eu lieu, avant-hier dans notre ville. Un chasseur fabriquait des cartouches avec son fils, quand tout a coup une d'elles lui éclata, dans la main, en même temps qu'elle communiquait le feu à la poudre qui se trouvait à côté de lui. Ces malheureux ont eu la figure entièrement brûlée ; il ne reste plus de traces de barbe et de cheveux ; les blessures ne sont pas cependant très graves.
(Le Petit Journal du 31/08/1871)

  • Un infanticide a été commis par une. femme de chambre à l'hôtel du Grand-Cerf. Cette femme a séparé la tête de son nouveau-né et l'a jetée dans les lieux en attendant de se débarrasser du corps. C'est là qu'une autre femme a découvert par hasard la tête, à son grand effroi.
    La femme de chambre a été provisoirement conduite à l'hôpital, pour y recevoir des soins. Les médecins ont reconnu que l'enfant était né viable.
(Le Petit Journal du 16/09/1872)

  • M. Comte de Dreuil de Donzy, étant venu à Cosne, fit une partie de bateau à voile sur là Loire, en compagnie d'un ancien marinier, Quillier, dit Bicompagnon.
    Ils avaient à peine parcouru une distance de 400 mètres que la barque chavira.
    M. Comte, qui sait nager, fut secouru par les nommés Germain, Gireault et Rat ; le sieur Mouillers a sauvé le domestique.
    Quant au marinier, il avait disparu, son corps n'a pas été retrouvé.
    M. Comte est malade des suites de ce bain forcé.
(Le Petit Journal du 21/11/1873)

  • Accident d'automobile :
    MM. Dutarte, âgé de 20 ans, aide pharmacien à Cosne, et Barby, âgé de 28 ans, employé à la Compagnie des chemins de fer de la Nièvre, ont été, mercredi soir, vers six heures, victimes d'un accident qui aurait pu leur coûter la vie. Ils étaient montés sur un quadricycle automobile qui marchait à une vive allure, lorsque, route de Nevers, à une descente, par suite d'une fausse direction donnée à la machine, celle-ci alla buter contre un arbre. Les deux jeunes gens furent projetés au loin et tous deux se firent des contusions multiples d'une certaine gravité.
    Ils ont été ramenés en voiture à Cosne.
(Le Courrier de la Nièvre du 10/05/1903)

  • Accident :
    La fillette Boin, âgée de cinq ans, fille de M. Boin, restaurateur rue des Rivières Saint-Jacques, s'amusant au bord du ru le Saint Laurent, près de la rue des Frères Gambon, dans la soirée de mercredi, a été bousculée par une de ses camarades qui l'a fait tomber dans l'eau. A ses cris un passant s'est porté à son secours et a été assez heureux de la retirer saine et sauve.
(Le Courrier de la Nièvre du 10/05/1903)

  • Accidents :
    - Jeudi matin un cheval emballé a parcouru la rue Saint-Père à une vive allure et a renversé une fillette âgée de 5 ans, la petite S... qui n'a heureusement reçu que des contusions sans gravité.
    - Hier matin, le cheval de M. Litaize, boulanger à Cosne, s'étant échappé de son écurie, a parcouru, au galop, la rue Paillard, où il a renversé la petite Stiot âgée de 4 ans, et l'a traînée à terre pendant quelque pas. L'enfant a été relevée et portée chez ses parents, rue des Rivières Saint Jacques, où des soins lui ont été donnés.
    M. le Dr Paley, qui l'a visitée, n'a rien trouvé d'anormal quant à présent.
(Le Courrier de la Nièvre du 17/05/1903)

  • Accident de voiture :
    Dimanche soir M. Narcy, bourrelier à Cosne, qui revenait de Saint-Loup en voiture, a versé prés de Cours ; le cheval ayant pris peur s'était emballé.
    La voiture contenait quatre personnes, dont le petit garçon de M. Narcy, âgé de 4 ans ; tous furent plus ou moins contusionnés, mais pas gravement.
(Le Courrier de la Nièvre du 31/05/1903)

  • Accident :
    M. Paillard, de Pougny, conduisait une voiture attelée d'un cheval et chargée de sable, quand, rue du Trésorier, à Cosne, sa blouse s'enroula au moyeu d'une des roues du véhicule et il fut renversé.
    D'un mouvement brusque il se rejeta de côté et évita ainsi d'être écrasé ; il n'eut que quelques contusions à une jambe.
(Le Courrier de la Nièvre du 07/06/1903)

  • Une vieille affaire :
    Le Journal de Cosne rappelle l'affaire Roussel, avoué à Cosne, et Ponge. huissier à La Charité. Ces messieurs avaient été poursuivis disciplinairement à la requête du Parquet, à raison d'agissements employés pour le recouvrement d'une somme de 21 francs, dont les frais se sont élevés à 1.200 francs.
    Le tribunal de Cosne avait condamné Me Roussel à un an d'interdiction de faire partie de la Chambre des avoués, et Me Ponge à un an de suspension.
    Cette affaire entre aujourd'hui dans une nouvelle phase.
    Une action en restitution de la somme de 1.200 francs, basée sur le jugement rendu par le tribunal de Cosne, va être intentée par M. Potdevin, contre Me Roussel.
    L'affaire viendra pour être plaidée, à l'audience du 6 juillet prochain.
    Roussel sera assisté par Me Rachou, du barreau de Paris ; M. Potdevin sera représenté par un avocat du barreau de Nevers.
(Le Courrier de la Nièvre du 21/06/1903)

  • Aliénation mentale :
    Le sieur X..., facteur des postes a été pris d'une subite crise d'aliénation mentale. Le malheureux, qui se croit persécuté, à été conduit à l'asile départemental de la Charité.
(Le Courrier de la Nièvre du 28/06/1903)

  • Arrestation :
    Vendredi, vers sept heures du soir, un roulant en état d'ivresse tentait, mais inutilement, de casser les vitres du bureau de tabac de la rue Saint-Père. Voyant l'inanité de ses efforts, cet individu tourna sa rage contre le magasin de l'Amandier, brisa une glace de la devanture et s'enfuit, sans être inquiété, dans la direction des ponts. Ce n'est qu'après être revenues de leur surprise que la maîtresse de l'établissement et sa bonne, témoins de cet acte de vandalisme, eurent l'idée de se mettre à sa poursuite.
    Elles l'atteignirent au moment où il allait disparaître dans les rues aboutissant à la Loire et, aidées de quelques jeunes gens à bicyclettes, le maintinrent jusqu'à l'arrivée d'un gendarme qui l'a écroué à la maison d'arrêt.
    Cet individu se nomme Célestine-Joseph Aujorand, âgé de 36 ans, journalier, sans domicile fixe, né à Neuville (Indre-et-Loire).
(Le Courrier de la Nièvre du 28/06/1903)

  • Accident :
    Nous apprenons qu'un charretier, au service de M. Leblanc-Lahorde, à Cosne, un nommé S..., a renversé et écrasé une enfant près de Belleville(Cher).
    Une enquête est ouverte.
(Le Courrier de la Nièvre du 09/08/1903)