« Cosne sur Loire » : différence entre les versions

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Désormais le blason moderne de Cosne est « D'azur à trois merlettes d'argent. »
Désormais le blason moderne de Cosne est « D'azur à trois merlettes d'argent. »
[[Image:Cosne blason moderne.png|thumb|left|Blason moderne]]
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==Sites web de référence==
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http://acosne.free.fr  Site personnel de Marc Morin
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http://www.mairie-cosnesurloire.fr/  Site Officiel
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==Relevé dans la presse==
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Version du 4 janvier 2014 à 13:25

En 1669 les merlettes étaient des canards

Cosne blason ancien.jpg

"La description des provinces et villes de France" est un manuscrit composé de deux volumes sur papier relié de cuir, rédigé en 1669 par le Père Pierre de La Planche, prêtre et bibliothécaire de l'Oratoire de Paris et illustré de 560 blasons. Il est conservé à la Bibliothèque du Musée Condé de Chantilly.

On y trouve cette planche, décrivant Cosne et son blason "d'azur à 3 canards d'argent bequés et membrés d'or" On y apprend également que la ville "est en lieu plat ayant la rivière de Loire au Couchant et la petite rivière de Noain au Midy."

Désormais le blason moderne de Cosne est « D'azur à trois merlettes d'argent. »

Blason moderne


Sites web de référence

Relevé dans la presse

  • Notre correspondant de Cosne nous écrit :
    Un accident a mis notre ville en émoi. Les ouvriers achevaient la réparation d'un des ponts de la ville qu'on avait fait sauter lors de l'invasion des Prussiens, quand un échafaudage se brisa. Trois ouvriers sont tombés : l'un d'eux est mort trois heures après ; on désespère des jours du second ; quant au troisième, il n'a que quelques contusions. Les médecins et les habitants se sont rendus immédiatement sur le lieu de l'accident pour porter secours aux victimes.
Le Petit Journal du 10/08/1871)
  • Un accident a eu lieu, avant-hier dans notre ville. Un chasseur fabriquait des cartouches avec son fils, quand tout a coup une d'elles lui éclata, dans la main, en même temps qu'elle communiquait le feu à la poudre qui se trouvait à côté de lui. Ces malheureux ont eu la figure entièrement brûlée ; il ne reste plus de traces de barbe et de cheveux ; les blessures ne sont pas cependant très graves.
(Le Petit Journal du 31/08/1871)
  • Un infanticide a été commis par une. femme de chambre à l'hôtel du Grand-Cerf. Cette femme a séparé la tête de son nouveau-né et l'a jetée dans les lieux en attendant de se débarrasser du corps. C'est là qu'une autre femme a découvert par hasard la tête, à son grand effroi.
    La femme de chambre a été provisoirement conduite à l'hôpital, pour y recevoir des soins. Les médecins ont reconnu que l'enfant était né viable.
(Le Petit Journal du 16/09/1872)
  • M. Comte de Dreuil de Donzy, étant venu à Cosne, fit une partie de bateau à voile sur là Loire, en compagnie d'un ancien marinier, Quillier, dit Bicompagnon.
    Ils avaient à peine parcouru une distance de 400 mètres que la barque chavira.
    M. Comte, qui sait nager, fut secouru par les nommés Germain, Gireault et Rat ; le sieur Mouillers a sauvé le domestique.
    Quant au marinier, il avait disparu, son corps n'a pas été retrouvé.
    M. Comte est malade des suites de ce bain forcé.
(Le Petit Journal du 21/11/1873)
  • Accident d'automobile :
    MM. Dutarte, âgé de 20 ans, aide pharmacien à Cosne, et Barby, âgé de 28 ans, employé à la Compagnie des chemins de fer de la Nièvre, ont été, mercredi soir, vers six heures, victimes d'un accident qui aurait pu leur coûter la vie. Ils étaient montés sur un quadricycle automobile qui marchait à une vive allure, lorsque, route de Nevers, à une descente, par suite d'une fausse direction donnée à la machine, celle-ci alla buter contre un arbre. Les deux jeunes gens furent projetés au loin et tous deux se firent des contusions multiples d'une certaine gravité.
    Ils ont été ramenés en voiture à Cosne.
(Le Courrier de la Nièvre du 10/05/1903)
  • Accident :
    La fillette Boin, âgée de cinq ans, fille de M. Boin, restaurateur rue des Rivières Saint-Jacques, s'amusant au bord du ru le Saint Laurent, près de la rue des Frères Gambon, dans la soirée de mercredi, a été bousculée par une de ses camarades qui l'a fait tomber dans l'eau. A ses cris un passant s'est porté à son secours et a été assez heureux de la retirer saine et sauve.
(Le Courrier de la Nièvre du 10/05/1903)
  • Accidents :
    - Jeudi matin un cheval emballé a parcouru la rue Saint-Père à une vive allure et a renversé une fillette âgée de 5 ans, la petite S... qui n'a heureusement reçu que des contusions sans gravité.
    - Hier matin, le cheval de M. Litaize, boulanger à Cosne, s'étant échappé de son écurie, a parcouru, au galop, la rue Paillard, où il a renversé la petite Stiot âgée de 4 ans, et l'a traînée à terre pendant quelque pas. L'enfant a été relevée et portée chez ses parents, rue des Rivières Saint Jacques, où des soins lui ont été donnés.
    M. le Dr Paley, qui l'a visitée, n'a rien trouvé d'anormal quant à présent.
(Le Courrier de la Nièvre du 17/05/1903)
  • Accident de voiture :
    Dimanche soir M. Narcy, bourrelier à Cosne, qui revenait de Saint-Loup en voiture, a versé prés de Cours ; le cheval ayant pris peur s'était emballé.
    La voiture contenait quatre personnes, dont le petit garçon de M. Narcy, âgé de 4 ans ; tous furent plus ou moins contusionnés, mais pas gravement.
(Le Courrier de la Nièvre du 31/05/1903)
  • Accident :
    M. Paillard, de Pougny, conduisait une voiture attelée d'un cheval et chargée de sable, quand, rue du Trésorier, à Cosne, sa blouse s'enroula au moyeu d'une des roues du véhicule et il fut renversé.
    D'un mouvement brusque il se rejeta de côté et évita ainsi d'être écrasé ; il n'eut que quelques contusions à une jambe.
(Le Courrier de la Nièvre du 07/06/1903)
  • Une vieille affaire :
    Le Journal de Cosne rappelle l'affaire Roussel, avoué à Cosne, et Ponge. huissier à La Charité. Ces messieurs avaient été poursuivis disciplinairement à la requête du Parquet, à raison d'agissements employés pour le recouvrement d'une somme de 21 francs, dont les frais se sont élevés à 1.200 francs.
    Le tribunal de Cosne avait condamné Me Roussel à un an d'interdiction de faire partie de la Chambre des avoués, et Me Ponge à un an de suspension.
    Cette affaire entre aujourd'hui dans une nouvelle phase.
    Une action en restitution de la somme de 1.200 francs, basée sur le jugement rendu par le tribunal de Cosne, va être intentée par M. Potdevin, contre Me Roussel.
    L'affaire viendra pour être plaidée, à l'audience du 6 juillet prochain.
    Roussel sera assisté par Me Rachou, du barreau de Paris ; M. Potdevin sera représenté par un avocat du barreau de Nevers.
(Le Courrier de la Nièvre du 21/06/1903)
  • Aliénation mentale :
    Le sieur X..., facteur des postes a été pris d'une subite crise d'aliénation mentale. Le malheureux, qui se croit persécuté, à été conduit à l'asile départemental de la Charité.
(Le Courrier de la Nièvre du 28/06/1903)
  • Arrestation :
    Vendredi, vers sept heures du soir, un roulant en état d'ivresse tentait, mais inutilement, de casser les vitres du bureau de tabac de la rue Saint-Père. Voyant l'inanité de ses efforts, cet individu tourna sa rage contre le magasin de l'Amandier, brisa une glace de la devanture et s'enfuit, sans être inquiété, dans la direction des ponts. Ce n'est qu'après être revenues de leur surprise que la maîtresse de l'établissement et sa bonne, témoins de cet acte de vandalisme, eurent l'idée de se mettre à sa poursuite.
    Elles l'atteignirent au moment où il allait disparaître dans les rues aboutissant à la Loire et, aidées de quelques jeunes gens à bicyclettes, le maintinrent jusqu'à l'arrivée d'un gendarme qui l'a écroué à la maison d'arrêt.
    Cet individu se nomme Célestine-Joseph Aujorand, âgé de 36 ans, journalier, sans domicile fixe, né à Neuville (Indre-et-Loire).
(Le Courrier de la Nièvre du 28/06/1903)
  • Accident :
    Nous apprenons qu'un charretier, au service de M. Leblanc-Lahorde, à Cosne, un nommé S..., a renversé et écrasé une enfant près de Belleville(Cher).
    Une enquête est ouverte.
(Le Courrier de la Nièvre du 09/08/1903)
  • Accident :
    Ces jours derniers, M. Eugène Mannevy, âgé de vingt-six ans, demeurant à Garchizy, était occupé à la Société des tréfileries de Fourchambault, à enrouler une botte de fil d'acier sur une bobine, lorsque l'un des bouts est venu lui frapper l’œil droit.
    On croit que cet accident occasionnera une incapacité de travail d'une dizaine de jours.
(Le Courrier de la Nièvre du 30/08/1903)
  • Bris de glaces :
    Dans la nuit de dimanche à lundi, des malfaiteurs inconnus ont brisé les glaces-devantures de MM. Giblin, marchand de meubles et Rousseau, aubergiste.
    Les dégâts sont évalués à 1.000 francs ; une enquête est ouverte.
(Le Courrier de la Nièvre du 30/08/1903)
  • Accident :
    M. Pouvesle, ouvrier à l'usine à gaz, était occupé, vendredi dernier, à charger du coke sur un camion, lorsque, par suite d'un faux pas, il tomba si malheureusement qu'une des roues du véhicule lui passa sur les deux pieds qui furent assez sérieusement écrasés.
    M. Pouvesle a reçu les soins de M. le docteur Paley.
(Le Courrier de la Nièvre du 30/08/1903)
  • Vol :
    Ces jours derniers, un soldat du 85e d'infanterie qui avait déposé sa bicyclette à la porte du Café de Paris, a constaté, en sortant, qu'elle avait disparu. Cette machine était estimée 150 francs.
(Le Courrier de la Nièvre du 30/08/1903)
  • Au conseil municipal :
    Le conseil municipal de Cosne s'est réuni dimanche, mais étant donnée la division qui existe au sein de cette assemblée, aucune des questions inscrites à l'ordre du jour n'a pu être discutée.
    Devant cette situation intolérable, le député maire Goujat s'est décidé à demander la dissolution du conseil et il a fait placarder la déclaration suivante sur les murs de la ville de Cosne.
« Chers concitoyens,
« Les décès de nos regrettés camarades, les citoyens Cormier et Garroué, font que la municipalité n'a plus la majorité du conseil.
« L'obstruction systématique de nos adversaires du conseil nous a empêchés de réaliser les projets qui étaient votés et dont l'exécution immédiate s'imposait pour conserver à Cosne le régiment dans son entier.
« Dans l'intérêt supérieur de la ville, de la commune et de la région, nous ne pouvons plus subir cet état de choses qui amènerait la ruine de notre cité.
« La parole doit être rendue au suffrage universel, notre maître à tous.
« Nous demandons à l'administration supérieure de provoquer la dissolution du conseil et de faire procéder à de nouvelles élections générales.
Suivent les signatures du maire et de ses partisans.
(Le Courrier de la Nièvre du 06/09/1903)
  • Accident :
    Mardi, dans la soirée, une automobile conduite par M. X..., avocat à Paris, passant au Gué-Boutron, près Cosne, a accroché une voiture ; le conducteur, M. Foutrier, est tombé à terre et s'est fait une blessure, assez grave à la tête.
    Une dame et son enfant qui étaient dans la voiture de M. Foutrier sont aussi tombées, mais n'ont eu, heureusement, que de légères blessures.
    Procès-verbal a été dressé contre le chauffeur.
(Le Courrier de la Nièvre du 13/09/1903)
  • Une réponse :
    Voici la réponse de la majorité du conseil municipal de Cosne à l'affiche apposée par M. Goujat et ses partisans :
Citoyens,
Le factum affiché par les soins dé la municipalité sur les murs de notre ville, est un tissu de mensonges.
Au conseil municipal, notre principale préoccupation a été de demander une gestion économique ; nous voulions éviter le déficit énorme qui existe dans nos finances.
Nos sages avis ont été dédaignés et, aujourd'hui, la ville de Cosne est poursuivie par un de ses créanciers.
Quant au départ du régiment, c'est un épouvantail honteux ; et propager un tel chantage, est indigne de quiconque a souci des intérêts de notre cité.
Le régiment ne doit pas quitter Cosne :
1° Parce que le casernement est le plus sain de la région ;
2° Parce que l'autorité militaire a intérêt qu'il reste sur la ligne stratégique ;
3° Parce que les traités pour un régiment entier lient l’État et la ville. De plus, les deux parties ont des intérêts pécuniaires au maintien du statu quo.
Ne voulant pas nous faire les complices du gaspillage, nous avons rejeté le compte du maire.
Malgré les crédits votés en 1899,1900 et 1901, la ville de Cosne n'a pas payé les journées de malades à l'hospice.
Au 31 mars dernier elle devait et doit encore à cet établissement :
Année 1900 = 2.444 francs
Année 1901 = 2.127,50 francs
Année 1902 = 3.546 francs
Total = 8.117, 50 francs
8,117 francs 50 ! où est passé l'argent?
Citoyens, Si vous êtes appelés à trancher le différend survenu entre nous et une municipalité qui s'est cramponnée au pouvoir malgré votre verdict de 1902 et.la majorité du conseil, vous saurez reconnaître quels sont les défenseurs de vos intérêts.
Cette réponse est signée de MM.Chapuy. Vautier, Pautrat, Minet, Baudry, Lemoine, Torcol, Dutarte, Gillet, conseillers municipaux.
(Le Courrier de la Nièvre du 13/09/1903)
  • L'affaire Baudoin - un nouveau Vacher :
    Le parquet de Cosne poursuit activement son enquête sur les antécédents du nommé Paul Baudoin, arrêté il y a quelques jours par les gendarmes de la brigade de Donzy, à la suite d'une tentative de viol et d'assassinat commise par cet individu sur la personne de Mme Rivet, d'Alligny Cosne, qui gardait ses vaches au lieu-dit les Essèches, et qui ne dût d'échapper à une mort probable qu'à l'intervention de paysans attirés par les cris de la victime.
    L'identité du malfaiteur est maintenant établie. Il s'appelle bien Baudoin, âgé de vingt-six ans, originaire de Bains-les-Bains (Vosges), journalier, sans domicile fixe.
    L'enquête a également établi d'une manière sûre que cet individu s'est rendu coupable de viol, dans les environs de Beaulieu (Loiret), sur la personne d'une femme, méfait pour lequel le parquet de Sancerre avait lancé contre lui un mandat d'amener.
    Il est d'autre part l'auteur d'une attaque à main armée commise sur le territoire de la commune de Cours, près Cosne, sur la personne de la petite Berthe Bardin, âgée de dix ans, qu'il a dépouillée de quelque argent.
    Enfin voici que ce même individu est fortement soupçonné d'être l'auteur d'une tentative de viol commise récemment au hameau de La Roche, commune de Barlieu (Cher), et dont la victime est une demoiselle Millet, âgée de vingt-deux ans. Ce méfait remonte au 28 septembre dernier, époque où Baudoin travaillait dans le pays.
    En présence de tous ces faits, le parquet a demandé le dossier de l'affaire d'Ivry-le-Pré, où une jeune fille a été violée et étranglée par un chemineau âgé d'une trentaine d'années, et qui pourrait bien être Baudoin.
(Le Courrier de la Nièvre du 18/10/1903)
  • Résultat des élections municipales :
    Les élections pour le renouvellement du conseil municipal de Cosne, rendues nécessaires par la dissolution de cette assemblée, ont eu lieu dimanche dernier.
    La liste de M. Goujat, député, ancien maire, a été élue tout entière avec un nombre de voix variant de 870 à 772 ; M. Goujat arrive second avec 843 voix.
    La liste opposante Lemoine-Vautier-Gillet-Chapuy, etc., a réuni de 610 à 696 voix.
(Le Courrier de la Nièvre du 01/11/1903)
  • L'affaire Beaudoin :
    Beaudoin, l'émule de Vacher, qui s'est reconnu coupable de diverses tentatives criminelles commises dans les départements du Centre, vient d'être transféré à la prison de Sancerre, pour y répondre d'attentats commis dans le Cher.
    Beaudoin, toutefois, paraît ne pas jouir de toute sa responsabilité. Il a été déjà interné dans un asile d'aliénés duquel il s'est échappé. Son internement sera, sans doute, ordonné à nouveau.
(Le Courrier de la Nièvre du 01/11/1903)
  • Mort subite :
    Une dame Boullais, de Saint-Martin-sur-Nohain, est morte subitement, mercredi matin, dans l'étude de M° Romillat, notaire à Cosne.
    Mme Boullais était atteinte d'une maladie de cœur.
(Le Courrier de la Nièvre du 08/11/1903)