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L'Abbaye Notre-Dame-du-Réconfort, dite aussi de la Consolation de la Sainte Vierge, est une abbaye de moniales de l'Ordre de Cîteaux, fondée en 1235 par la comtesse de [[Nevers]] et du Forez [[De Courtenay Mahaut|Mathilde de Courtenay]].
L'Abbaye Notre-Dame-du-Réconfort, dite aussi de la Consolation de la Sainte Vierge, est une abbaye de moniales de l'Ordre de Cîteaux, fondée en 1235 par la comtesse de <u>[[Nevers]] et du Forez <u>[[De Courtenay Mahaut|Mathilde de Courtenay]]</u>.


La construction reçut, en 1244, ses lettres de fondations; celles-ci furent confirmées par le pape Innocent IV qui vint consacrer l'église en 1246.  
La construction reçut, en 1244, ses lettres de fondations; celles-ci furent confirmées par le pape Innocent IV qui vint consacrer l'église en 1246.  


Le maître d'œuvre des bâtiments est inconnu. Les seuls vestiges du XIIIe siècle sont la salle capitulaire et la sacristie. Le gros œuvre est à plan rectangulaire à deux étages carrés en pierre calcaire, moellon et enduit. La couverture est en ardoise sur toit à long pans en batière. Elle possède des escaliers tournant à retours. Son cloître, qui communiquait avec l'église et l'ancienne sacristie a été découvert en 1793. Sa salle capitulaire aurait été comblée sous l'abbatiat d'Angélique de Viesvres de Launay lors des travaux de restauration de l'abbaye. Au début du XXe siècle, la salle capitulaire fut transformée en chapelle par André le petit-fils de Ferdinand du Hamelle de Breuil.
Le maître d'œuvre des bâtiments est inconnu. Les seuls vestiges du XIIIe siècle sont la salle capitulaire et la sacristie. Le gros œuvre est à plan rectangulaire à deux étages carrés en pierre calcaire, moellon et enduit. La couverture est en ardoise sur toit à long pans en batière. Elle possède des escaliers tournant à retours. Son cloître, qui communiquait avec l'église et l'ancienne sacristie a été découvert en 1793. Sa salle capitulaire aurait été comblée sous l'abbatiat d'Angélique de Viesvres de Launay lors des travaux de restauration de l'abbaye. Au début du XXe siècle, la salle capitulaire fut transformée en chapelle par André le petit-fils de Ferdinand du Hamelle de Breuil.
Disposant de deux vaisseaux, elle est couverte de six voûtes d'ogives reposant sur deux colonnes centrales aux chapiteaux ornés de crochets et de feuilles de vigne et le long des murs sur des culots. L'ancienne sacristie voûtée en berceau communiquait avec l'église et le cloître. Elles font partie de la partie sud du rez-de-chaussée du bâtiment principal. Cette chapelle a été bénite le 13 juin 1946 par Patrice Flynn, évêque de [[Nevers]].
Disposant de deux vaisseaux, elle est couverte de six voûtes d'ogives reposant sur deux colonnes centrales aux chapiteaux ornés de crochets et de feuilles de vigne et le long des murs sur des culots. L'ancienne sacristie voûtée en berceau communiquait avec l'église et le cloître. Elles font partie de la partie sud du rez-de-chaussée du bâtiment principal. Cette chapelle a été bénite le 13 juin 1946 par Patrice Flynn, évêque de <u>[[Nevers]]</u>.


Aujourd'hui, la sépulture de [[De Courtenay Mahaut|Mathilde de Courtenay]], fondatrice de l'abbaye, décédée le 29 juillet 1257 repose dans la chapelle, devant l’autel.
Aujourd'hui, la sépulture de <u>[[De Courtenay Mahaut|Mathilde de Courtenay]]</u>, fondatrice de l'abbaye, décédée le 29 juillet 1257 repose dans la chapelle, devant l’autel.


Au 17e siècle, la terre de [[Saizy]] dépendait des châtellenies de [[Monceaux le Comte]] et de [[Neuffontaines]]. A la Révolution française, les bâtiments de l'abbaye furent vendus et partiellement démolis.
Au 17e siècle, la terre de <u>[[Saizy]]</u> dépendait des châtellenies de <u>[[Monceaux le Comte]]</u> et de <u>[[Neuffontaines]]</u>. A la Révolution française, les bâtiments de l'abbaye furent vendus et partiellement démolis.


Cette abbaye fût réhabilitée le 1er décembre 1987 en maison de convalescence. En 2007, à un bâtiment a été construit pour accueillir 80 patients en soins de suite et de réadaptation.
Cette abbaye fût réhabilitée le 1er décembre 1987 en maison de convalescence. En 2007, à un bâtiment a été construit pour accueillir 80 patients en soins de suite et de réadaptation.
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[[Image:Abbaye Royale Notre Dame registre.jpg|right|thumb|200px]]
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==Aux Archives départementales de la Nièvre==
==Aux Archives départementales de la Nièvre==
A la cote 4 E 187 art.1 dans les registres paroissiaux de <u>[[Myennes]]</u>, on trouve une registre de BMS de 1782 à 1788 consacrés à l'abbaye.
Dans les registres paroissiaux de la série E pour <u>[[Saizy]]</u>, on trouve des relevés mortuaires du 18ème siècle consacrés à l'abbaye.





Version du 14 décembre 2013 à 18:38

L'Abbaye Notre-Dame-du-Réconfort, dite aussi de la Consolation de la Sainte Vierge, est une abbaye de moniales de l'Ordre de Cîteaux, fondée en 1235 par la comtesse de Nevers et du Forez Mathilde de Courtenay.

La construction reçut, en 1244, ses lettres de fondations; celles-ci furent confirmées par le pape Innocent IV qui vint consacrer l'église en 1246.

Le maître d'œuvre des bâtiments est inconnu. Les seuls vestiges du XIIIe siècle sont la salle capitulaire et la sacristie. Le gros œuvre est à plan rectangulaire à deux étages carrés en pierre calcaire, moellon et enduit. La couverture est en ardoise sur toit à long pans en batière. Elle possède des escaliers tournant à retours. Son cloître, qui communiquait avec l'église et l'ancienne sacristie a été découvert en 1793. Sa salle capitulaire aurait été comblée sous l'abbatiat d'Angélique de Viesvres de Launay lors des travaux de restauration de l'abbaye. Au début du XXe siècle, la salle capitulaire fut transformée en chapelle par André le petit-fils de Ferdinand du Hamelle de Breuil. Disposant de deux vaisseaux, elle est couverte de six voûtes d'ogives reposant sur deux colonnes centrales aux chapiteaux ornés de crochets et de feuilles de vigne et le long des murs sur des culots. L'ancienne sacristie voûtée en berceau communiquait avec l'église et le cloître. Elles font partie de la partie sud du rez-de-chaussée du bâtiment principal. Cette chapelle a été bénite le 13 juin 1946 par Patrice Flynn, évêque de Nevers.

Aujourd'hui, la sépulture de Mathilde de Courtenay, fondatrice de l'abbaye, décédée le 29 juillet 1257 repose dans la chapelle, devant l’autel.

Au 17e siècle, la terre de Saizy dépendait des châtellenies de Monceaux le Comte et de Neuffontaines. A la Révolution française, les bâtiments de l'abbaye furent vendus et partiellement démolis.

Cette abbaye fût réhabilitée le 1er décembre 1987 en maison de convalescence. En 2007, à un bâtiment a été construit pour accueillir 80 patients en soins de suite et de réadaptation.

Abbaye Royale Notre Dame registre.jpg

Aux Archives départementales de la Nièvre

Dans les registres paroissiaux de la série E pour Saizy, on trouve des relevés mortuaires du 18ème siècle consacrés à l'abbaye.



--Patrick Raynal 14 décembre 2013 à 17:29 (CET)