« La Charité-sur-Loire rue du Nord » : différence entre les versions

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'''<u>RUE DU NORD à LA CHARITÉ-SUR-LOIRE</u>'''
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C'est une des rues les plus pentues de la cité. Elle s'appelait, au Moyen Âge, [[La Charité-sur-Loire rue des Fumiers|rue des Fumiers]] puis elle devint [[La Charité-sur-Loire rue des Charrons|rue des Charrons]] et enfin rue du Nord. A l'angle de la [[La Charité-sur-Loire rue Camille Barrère|rue Camille-Barrère]] et de la rue du Nord, une ancienne maison porte en saillie, sur sa façade, une demi-tour qui abrite un escalier à vis. Dans son mur est percée une petite fenêtre dont les moulures d'encadrement portent encore la trace de sculptures. A sa suite, un immeuble restauré, possède deux belles fenêtres Renaissance.
 
Un peu plus haut, au débouché de la [[La Charité-sur-Loire rue des Ponteaux|rue des Ponteaux]], un vieux toit arrondi offre l'harmonie de sa courbe. Au n° 9, une large porte donne accès à la Résidence des Bénédictins qui fut le pensionnat Sainte-Marie, école de filles puis jardin d'enfants, tenu en dernier par les sœurs du Bon Secours. Le bel immeuble, au n° 8, est l'ancienne gendarmerie, actuellement restaurée. Dans la courette, deux portes solides, avec chacune un petit judas, ferment les anciennes cellules où étaient enfermés provisoirement les délinquants.


*C'est une des rues les plus pentues de la cité. Elle s'appelait, au Moyen Âge, rue des Fumiers puis elle devint rue des Charrons et enfin rue du Nord. A l'angle de la rue Camille-Barrère et de la rue du Nord, une ancienne maison porte en saillie, sur sa façade, une demi-tour qui abrite un escalier à vis. Dans son mur est percée une petite fenêtre dont les moulures d'encadrement portent encore la trace de sculptures. A sa suite, un immeuble restauré, possède deux belles fenêtres Renaissance.<br> Un peu plus haut, au débouché de la rue des Ponteaux, un vieux toit arrondi offre l'harmonie de sa courbe. Au n° 9, une large porte donne accès à la Résidence des Bénédictins qui fut le pensionnat Sainte-Marie, école de filles puis jardin d'enfants, tenu en dernier par les sœurs du Bon Secours. Le bel immeuble, au n° 8, est l'ancienne gendarmerie, actuellement restaurée. Dans la courette, deux portes solides, avec chacune un petit judas, ferment les anciennes cellules où étaient enfermés provisoirement les délinquants. <br> La rue du Nord se termine dans la rue de Paris à angle droit, où deux lourdes « bouteroues », toujours en place, protégeaient les angles de maisons des voitures prenant le virage.<br>
La rue du Nord se termine dans la [[La Charité-sur-Loire rue de Paris|rue de Paris]] à angle droit, où deux lourdes « bouteroues », toujours en place, protégeaient les angles de maisons des voitures prenant le virage.
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*Qui habitait ici en 1911 ? : [http://archives.cg58.fr/ark:/60877/a011335859815jD5gc3/1/97<u>voir le recensement des AD 58</u>]<br><br>


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Qui habitait ici en 1911 ? : [http://archives.cg58.fr/ark:/60877/a011335859815jD5gc3/1/97<u>voir le recensement des AD 58</u>]
 
*Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 81
*Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 81
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[[Catégorie : Rues]]
[[Catégorie:Mairies]]
[[Catégorie:Nom des rues]]

Version actuelle datée du 16 avril 2021 à 17:57

Rue du Nord

C'est une des rues les plus pentues de la cité. Elle s'appelait, au Moyen Âge, rue des Fumiers puis elle devint rue des Charrons et enfin rue du Nord. A l'angle de la rue Camille-Barrère et de la rue du Nord, une ancienne maison porte en saillie, sur sa façade, une demi-tour qui abrite un escalier à vis. Dans son mur est percée une petite fenêtre dont les moulures d'encadrement portent encore la trace de sculptures. A sa suite, un immeuble restauré, possède deux belles fenêtres Renaissance.

Un peu plus haut, au débouché de la rue des Ponteaux, un vieux toit arrondi offre l'harmonie de sa courbe. Au n° 9, une large porte donne accès à la Résidence des Bénédictins qui fut le pensionnat Sainte-Marie, école de filles puis jardin d'enfants, tenu en dernier par les sœurs du Bon Secours. Le bel immeuble, au n° 8, est l'ancienne gendarmerie, actuellement restaurée. Dans la courette, deux portes solides, avec chacune un petit judas, ferment les anciennes cellules où étaient enfermés provisoirement les délinquants.

La rue du Nord se termine dans la rue de Paris à angle droit, où deux lourdes « bouteroues », toujours en place, protégeaient les angles de maisons des voitures prenant le virage.


Qui habitait ici en 1911 ? : voir le recensement des AD 58

  • Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 81