« Decize rue du Docteur Thurigny » : différence entre les versions
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===L'ancien Prieuré Saint-Privé.=== | |||
Jusqu'à la Révolution, les bénédictins de Saint-Léonard de Corbigny possédaient dans cette rue des bâtiments, vestiges d'un prieuré. Ce prieuré n'était plus occupé depuis le début du XVIII<small><sup>e</sup></small> siècle ; en 1792, il a été transformé en magasin municipal, destiné à stocker grains, armes et marchandises diverses. | |||
===Les sarcophages.=== | |||
A l'occasion de travaux de voiries, cinq tombeaux ont été découverts dans cette rue, le 19 février 1969. Le plus ancien, au couvercle sculpté, remonterait au VII<small><sup>e</sup></small> siècle. Ces sarcophages se trouvent actuellement aux Minimes, dans le chœur de l'ancienne église.<br> Le Docteur Placide Thurigny, né à Chantenay en 1822, est décédé en 1905. Déporté cinq ans en 1851 pour républicanisme, il vit en exil à Bruxelles. Député de 1873 à 1902, il passe de l'extrême-gauche au boulangisme. Journaliste, auteur de « ''lettres à Jean Guêtré'' » (1875). | |||
Début : Avenue de Verdun.<br> Fin : Quai Henri Roblin.<br><br> | |||
*Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 75 | *Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 75 | ||
[[ | [[Catégorie : Noms des rues]] | ||
[[Catégorie : Mairies]] | |||
Version du 28 mars 2021 à 05:29
Faubourg Saint-Privé
L'ancien Prieuré Saint-Privé.
Jusqu'à la Révolution, les bénédictins de Saint-Léonard de Corbigny possédaient dans cette rue des bâtiments, vestiges d'un prieuré. Ce prieuré n'était plus occupé depuis le début du XVIIIe siècle ; en 1792, il a été transformé en magasin municipal, destiné à stocker grains, armes et marchandises diverses.
Les sarcophages.
A l'occasion de travaux de voiries, cinq tombeaux ont été découverts dans cette rue, le 19 février 1969. Le plus ancien, au couvercle sculpté, remonterait au VIIe siècle. Ces sarcophages se trouvent actuellement aux Minimes, dans le chœur de l'ancienne église.
Le Docteur Placide Thurigny, né à Chantenay en 1822, est décédé en 1905. Déporté cinq ans en 1851 pour républicanisme, il vit en exil à Bruxelles. Député de 1873 à 1902, il passe de l'extrême-gauche au boulangisme. Journaliste, auteur de « lettres à Jean Guêtré » (1875).
Début : Avenue de Verdun.
Fin : Quai Henri Roblin.
- Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 75
